Le contribuable au service du JV

Démarré par Cham, 13 Décembre 2005 à 21:04

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voilà ce que j'ai trouvé sur jeux vidéo.com :
CitationTout en visitant les bureaux de Quantic Dreams et d'Ubisoft, Dominique de Villepin, actuel Premier Ministre, a annoncé un prochain crédit d'impôt applicable aux entreprises du jeu vidéo français. Une mesure qui reste cependant soumises à quelques conditions dont la création d'emplois viables et surtout l'acceptation de ce crédit par la Commission européenne à qui la demande sera présentée le 15 décembre. Ce soutien supplémentaire à l'industrie vidéoludique vient s'ajouter à une série de mesures dont nous vous parlions déjà ici.
quand je clique sur le annoncé :
CitationMONTREUIL, Seine-Saint-Denis (Reuters) - Paris va demander avant la mi-décembre à la Commission européenne l'autorisation de lancer un crédit d'impôt sur les jeux vidéos, secteur de pointe en France, selon Dominique de Villepin.

"Nous allons rapidement lancer un crédit d'impôt jeux vidéo, qui sera mis en place en contrepartie de créations fermes d'emplois", a déclaré le Premier ministre en marge d'une visite à l'entreprise Ubisoft à Montreuil, en Seine-Saint-Denis.

"La transmission officielle à la Commission européenne sera faite avant le 15 décembre", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre, qui était accompagné du ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, et du député-maire communiste de Montreuil, Jean-Pierre Brard, a salué une industrie "exemplaire, performante et innovante".

Le secteur de la vidéo, "formidable vitrine, exemple remarquable du talent et de la créativité" en France, doit être défendu contre les distorsions de concurrence, a-t-il souligné. "Il s'agit pour nous de savoir comment la développer, comment l'exporter, comment rassembler ces talents pour marquer des points sur la scène mondiale."

"Le rôle de l'Etat, c'est de faire en sorte qu'elle puisse se battre à armes égales", a dit le chef du gouvernement, qui a présenté le crédit d'impôt comme un "Père Noël en trois dimensions".

Le Premier ministre avait commencé la journée par une visite de l'entreprise Quantic Dreams, dans le XXe arrondissement de Paris, où il s'est fait expliquer les différentes étapes de la fabrication d'un jeu vidéo.

Les responsables de Quantic Dreams, société qui devrait passer de 80 à 120 salariés d'ici l'an prochain, lui ont fait part de leurs difficultés à recruter, de nombreux Français choisissant d'aller exercer leurs talents en Grande-Bretagne ou en Amérique du Nord. Ils ont aussi demandé une simplification des aides de l'Etat afin qu'elles soient plus lisibles par les partenaires étrangers.

La création d'un jeu peut prendre deux ans et faire travailler des centaines de personnes pour des budgets comparables à celui d'un film de cinéma.

Avec 1,6 milliard d'euros de chiffre d'affaires, le marché des loisirs interactifs en France est plus important que celui de la musique ou du cinéma. Fin 2004, un foyer sur quatre possédait une console de jeux, selon le syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs.


et quand je clique sur le "ici":
CitationRécemment, le gouvernement français a pris conscience de l'existence d'une industrie qu'il avait jusque là délaissée en dépit de ses grandes difficultés, celle du jeu vidéo. Le rapprochement qui s'effectue depuis quelques mois (sous l'impulsion de l'APOM) refait parler de lui aujourd'hui avec la visite du ministre de la communication, Renaud Donnedieu de Vabre, et du ministre délégué à l'industrie, François Loos, dans les locaux d'Ubisoft de Montreuil. L'occasion de se retrouver une fois de plus face aux représentants de l'APOM (Associations des Producteurs d'Oeuvres Multimédia) et du SELL (Syndicat des Editeurs des Logiciels de Loisirs) et de rappeler la volonté du gouvernement de supporter la création française de jeu vidéo qui devra d'ailleurs être reconnue comme une forme d'art culturelle. De manière plus pragmatique, Renaud Donnedieu de Vabre entend aider l'industrie à faire face à des coûts de production toujours plus grands - dus en partie à l'arrivée des machines nouvelle génération. Un soutien qui passera entre autre par un crédit d'impôts devant être mis en place en 2006, faisant suite à d'autres actions telles que la création des pôles de compétitivité "Image, Vie Numérique et Multimédia" et "Loisirs Numériques".

En gros, les entreprises de jeux vidéos qui ont des emploies stables se verront pourvus d'un crédit d'impot, donc on leur déduit de l'argent des impots pour laisser des sous pour les jeux vidéos, bientot reconnu par l'état comme des oeuvres créatives (j'aime la phrase"Récemment, le gouvernement français a pris conscience de l'existence d'une industrie qu'il avait jusque là délaissée en dépit de ses grandes difficultés, celle du jeu vidéo")

Donc plus de pepette pour les boites françaises, plus d'emplois, de meilleurs jeux, et vivent les boites françaises de jeux vidéo !

Oui, j'ai entendu ça à la radio: désormais, le premier ministre va soumettre une demande à la comission pour alimenter en argent les caisses des développeurs français tels qu'Ubisoft.
Eh, la Solarus Tam! Essayez de demander, on sait jamais! :p
Signé : Un mec relou