Des récits, en écrivez-vous ?

Démarré par Lord Ganondorf, 09 Janvier 2005 à 22:03

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24 Avril 2008 à 03:00 #250 Dernière édition: 24 Avril 2008 à 17:31 par Lord Ganondorf
Salut à tous! Merci pour les commentaires en passant! Bravo aussi pour vos récits!

Je vous envoie donc un autre texte, un peu le texte parallèle de "Éternuements". J'aime écrire sur les petits moments anodins de l'existence! :P

CitationLa dernière marche

Le après, je m'en fous. C'est le pendant qui m'intéresse; celui-là même qui m'a mené jusqu'ici, à cet endroit si précis, trop exact, que même dans l'obscurité mes orteils pourraient reconnaître.
L'inconnu. L'inconnu a-t-il une texture? Non. C'est un vide : un vide sournois et malin, mais dans lequel, pourtant et étrangement, je me sens si bien.

Je ne sais pas.
   L'escalier...
      Je ne sais plus.
         Des marches...
            L'ai-je déjà su?      
         
Un pas...
   Non, c'est cela qui est jouissif : ne pas savoir ce qui arrivera!
Un autre pas...
   Je dors encore, je crois. Mon lit grince, pleure et appelle mon corps.

L'obscurité.
   Un escalier.
      Des marches.
         Une marche.
            Cette marche.
               La dernière marche.
Un temps. Suis-je déjà arrivé? Non...?
                     Un autre pas, donc.
Non! Le pied se perd. Je tombe, je chute lentement et tendrement, étourdi, presque, figé dans un portrait monochrome du temps tragique de cet instant unique.
Puis, voilà le plancher.
C'est cela, le après. Mais le après, je m'en fous.


C'est très beau, on dirait presque un poème... :)
C'est marrant n'empêche la sensation que tu as et que tu aimes : celle d'être dans le vide et l'ignorance du futur, tout ce la pendant qu'un bref moment... ^_^

Vraiment sympa ce petit texte, tu fais vraiment des récits intéressants sur les diverses petites choses de la vie^^
Sauf que le truc de la marche d'escalier, il ne marche plus chez moi, je les connais trop bien T__T

Juste un détail : l'inconnu n'a pas de texture, dis-tu ? Y'a aussi la définition de réalité qui peut être sympa : Ce à quoi on se cogne quand on est dans le noir :ninja:

Lord Ganondorf va chez un éditeur et demande lui de publier ca. Tu deviendras riche :mrgreen:

Sans blague, j'aime beaucoup :) Je me suis cru dedans. Bref ca m'a fait une drôle de sensation en lisant ces quelques lignes :)

CitationJ'aime écrire sur les petits moments anodins de l'existence !
Tiens ça me rappelle mon style  :mrgreen:

Bravo pour ce texte, très réussi même s'il manque un "s" au tout début  :ninja:


Hé! Hé! Merci pour les commentaires! Et merci Couet pour la faute de grammaire qui revenait également à la fin...

20 Mai 2008 à 22:49 #256 Dernière édition: 21 Mai 2008 à 00:18 par dark8744
Bon, je vais poster un petit extrait de mon récit personnel ici. C'est d'ailleur le seul que je dévoillerai car l'extrait qui suivrera fait parti d'un projet personnel, hors making, hors graphisme, bref, un projet sérieux et que je ferai tout pour aboutir à la fin de ma 20taine.

Cependant, le récit n'est pas une oeuvre merveilleuse, fantastique ou dramatique, mais plutôt une autobiographie accentuée sur un vrai problème.

Note: Tout mot, toute idée et tout évènement marqué sont vrais et sincères.
Aussi, l'extrait risque d'être difficile à comprendre pour certains qui ne sont pas forts en lecture. Le fait d'utiliser des méthodes d'écriture bizzares est voulu.


L'extrait est le suivant:


Extrait 3


Le début de ces temps chauds, brûlants, bouillants, je me sentais comme dans un hiver sans fin. Mon corps ne captait rien de la chaleur qui donnait le bonheur à tous les gens qui voulaient respirer et s'amuser dans des bonnes conditions météorologiques, au contraire, toutes mes parties grelotaient et je tentais désespérément de trouver l'endroit le plus chaud, plus chaud tu meurs.

Je devais et je voulais à tout prix travailler et obtenir un salaire, mais ma santé ne semblait pas vouloir me permettre de me donner un effort. L'impatient de la maison croyait que je jouais le jeu pour ne pas vouloir fournir d'effort, mais qu'en réalité, c'était archi faux. Je voulais! Je me disais que je pouvais! Je résistais à toutes mes douleurs et je partais de force en me disant que tous mes bobos partiront.

Tous les soirs, je me regardais dans une vitre et j'observais mon visage devenir ovale de jour en jour. Je commençais à me transformer et à comprendre la vie d'un pauvre Africain. Je pouvais toucher les os de mon ventre à un millimètre près.

Ce n'est pas tout, l'un de mes yeux commençait à s'envahir d'une couleur rouge qui me dégoutait. Des monstres apparaissaient peu à peu sur mon palais et lorsque je buvais, je les faisais réagir et ils me faisaient ressentir un énorme mal. C'était d'affreuses galles jaunes répugnantes. Quand j'ouvrais ma sale gueule en mauvaise état, c'était aussi pire que de voir un animal mort écrasé.

Je n'étais plus du tout en mesure d'avaler un aliment, je perdais l'un de mes plus grands plaisir où je vivais pour manger. Je croquais un aliment et après à peine deux ou trois bouchées, plus rien ne voulait rentrer. Parfois, à la fin des journées, je pouvais cracher tout ce qui ne voulait se faire brasser dans mon corps. La couleur de ce qui sortait de ma bouche pouvait parfois être bleue ou verte, même les barbotines ne voulaient pas se digérer.

La pire torture reste à venir et c'est la sortie du voyage sombre et turbulent que la nourriture endurait. Elle n'avait pas passé un bon séjour dans mon corps et le résultat, ils ne sortaient pas dans un bel état joyeux. Plus les jours avançaient et plus ça pouvait être aussi pire que la concentration d'un lait 1%. De plus, peu à peu, des monstres se créaient aussi à cette sortie et me brûlaient à mort lorsque j'évacuais sans cesse mes aliments mal digérés. C'était des fissures. Imaginez donc, pour chaque selle, je devais supporter une douleur insupportable et pire, mon système avait toujours et toujours envie. Je pouvais passer des journées assis avec pleins de rouleaux blancs qui disparaissaient aussi rapidement qu'une famille de dix enfants qui les auraient utilisés.

Je souffrais sans cesse, c'était ridiculement une souffrance sans fin et qui empirait le jour le jour. Je ne voulais qu'accoter ma tête épuisée sur un oreiller comme si je n'avais pas fermé les yeux depuis un mois. Je ne souhaitais que rester sous mes draps qui me réchauffaient du froid insupportable que mon corps ressentait dans un temps aussi chaud. Malheureusement, je ne pouvais être bien que pendant une ou deux heures minimum (correction: maximum), car mon système me donnait le signal pour me rendre à la salle où je devais subir ma torture à nouveau. Je souhaitais tant me retenir le plus longtemps possible, car j'étais si anxieux et je ne voulais pas ressentir encore et encore une fois de la douleur.

Les jours passaient et passaient, mon cas s'empirait, je dépérissais à vue d'œil, je perdais toutes formes de mes silhouettes, mes muscles entrainés autrefois, commençaient à fondre comme la neige au printemps. On me disait sans cesse, va te faire soigner. Je ne voulais pas! C'était non! Non et non! Je ne désirais aucunement subir, encore une fois, la pire phobie de ma vie. Je ne voulais pas retourner dans un immeuble ou je devais être uni et devenir copain avec un soluté. Ce n'est pas lui qui me faisait peur, mais c'est tout ce qui oserait se pénétrer dans mon anus. Colonoscopie... Non!!!! Liquide intra-rectale pour Scan abdominal.... Jamais!!! Pas ça non, pitié! Pas de trucs dans mon rectum! Jésus Christ! J'espérais que le temps allait faire son œuvre et que je n'aurais pas eu l'intervention des hôpitaux pour me remettre sur pied. Je visitais les pharmaciens de mon coin pour me rassurer et dire que ma mauvaise passe pouvait être normale et que tout individu pourrait subir cela.

Et finalement, la journée où je n'avais plus aucune force et où ma vie était en jeu, je devais choisir : Allez me faire guérir en ayant l'idée de sûrement à avoir à subir une sodomisation dont je ne voulais terriblement pas ressentir ou m'autodétruire en ayant la conscience tranquille pour avoir mon derrière en sécurité. On a dû me crier aux oreilles pour faire quelque chose et je n'avais plus aucune force, il fallait que je quitte la maison pour une période indéterminable et aller revivre l'un de mes pires cauchemars, comme le diabolique mois à l'hôpital lorsque je commençais l'âge adulte.

Je n'avais pas vu ton texte ^_^

Je viens de le lire, bien entendu ça se voit que c'est personnel et il est parfois difficile de mettre sur "papier" ce qu'on ressent ou ce qu'on essaie de faire ressentir.
C'est très bien réussi, bravo :)


Bon, je me permets de faire ,comme vous surnommez, un "nécropost" pour poursuivre la discution de ce topic, malgré le dernier post qui date de longtemps.

Après le dernier post concernant mon extrait, oui j'ai toujours été en recherche personnelle sur l'écrit d'un projet que j'aimerais publier durant mes années de 20taines, concernant mon vécu avec la maladie de Crohn. Cet été, j'ai eu pas mal d'inspiration, grâce à une mauvaise fréquentation avec une fille, qui m'a plus du tout donné le goût de trouver l'amour. J'ai finalement trouvé le moyen pour décrire d'une façon créative et surréaliste des évènements vécus avec cette maladie.

Voici un extrait qui décrit le passage d'un test du colon:

C'est vraiment une attente sans fin. Ça fait plusieurs heures que je suis sorti d'un sommeil trop long et vide, l'évènement n'est même pas encore commencé. La porte de ma chambre est totalement ouverte et je ne cesse de fixer ce qui est à l'extérieur. Un moment sombre est sur le point d'arriver et je ne sais même pas lorsqu'ils viendront me chercher. Je fixe l'horloge, les temps prévus sont toujours retardés et le cœur ne cesse d'accélérer. Des individus passent tout droit et non, ce ne sont toujours pas ceux qui sont supposés m'amener.

Après un certain moment où le cerveau n'était plus capable de penser à d'autres moments que celui-ci, on arrive enfin à ma chambre. Je regarde à l'entour d'un endroit familier pour une dernière fois avant de partir. C'est l'heure...

Je voyage vers un horizon totalement inconnu et la destination sera fatale. Je tente d'observer ces hommes et ils ne disent rien. Leurs regards sont si ternes et froids comme s'ils étaient en train de me conduire à la toute dernière destination de mon existence. C'est le silence total accompagné des frôlements insupportables et brusques des roues.

Le voyage semble avoir duré à peine quelques secondes, malgré un long parcours. Je ne veux pas rentrer dans la zone stérilisée. Ni maintenant, ni jamais! Si je dois absolument rentrer là-dedans, ils doivent me mettre hors conscience. Pourquoi sont-ils obligés de faire ressentir des quarts d'heure aussi désagréables à tous les patients pour ces tests déroutants?

J'atterrie maintenant dans un endroit inconnu, loin de tout ce que je peux connaître, loin de mon monde. Il n'y a rien de mignon dans les parages. Les couleurs sont si pauvres et horribles. Il n'y a rien d'artistique, c'est l'endroit le plus bouleversant et ennuyant que l'on peut être. Comment peut-on vivre dans cet endroit sinistre et rugueux?

Ça va commencer, ce n'est pas vrai! Pas maintenant! Mon calmant ne fait même pas effet! Je ne cesse de combattre la peur à l'infini. Je ne vois pas grand-chose, c'est l'infrarouge! Des médecins masqués et tous recouverts s'approchent tranquillement. J'en vois un tenir un long fil qui est une caméra et en voyant le diamètre de cette chose la peur ne fait qu'augmenter.

Ils me disent de tourner les fesses! Je ne peux pas, c'est plus fort que moi! Je veux que l'on m'endorme! Je ne veux pas sentir de sensations désagréables, tu m'en as fait trop ressentir!

Je suis présentement une glace dure en forme de rectangle, je tourne et je vois à peine les détails de la pièce ténébreuse. MON VENTRE! Ils doivent arrêter, c'est insupportable! Ils tentent de me parler, je ne les entends pas bien! Leurs voix semblent être masquées par l'obscurité de mon état. Rien de concret ne semble venir à mes oreilles. Ça recommence! MON VENTRE! Il y a quelque chose en moi! Ça me fait mal, très mal, affreusement mal! T'as pas idée à quel point je hais ton existence pour que j'aille à subir cette torture! On te découvrira! Ton identité sera révélée et on trouvera le moyen de se débarrasser de toi.

Je vois de moins en moins de bidules, la lumière est absente, la douleur empire et le cauchemar continue son processus. J'existe de moins en moins, je...

***

- Hmm.. Je vois, la lumière est de retour... L'endroit où je suis est beaucoup plus familier. Oui, dans ma chambre d'hôpital. Que vont-ils m'annoncer. Est-ce qu'ils t'ont vue?
- Oui...Mais ne crois surtout pas qu'ils réussiront à nous séparer. Il n'y a aucun moyen! Tout ce qu'ils peuvent faire, c'est détruire mes œuvres d'art que tu ne sembles pas du tout aimer.
- On verra bien ma chère...

Hop, tentative de relance du topic par un mini-texte :)

Le paysage défile à la vitesse du train. Je le vois sans le regarder. Je pense, comme d'habitude, à tout et à rien.

Personne ne s'est assis à côté de moi, les gens n'aiment pas s'asseoir à côté de quelqu'un en général, les gens n'aiment plus aborder les inconnus. Sont-ils personnels ou seulement plus timides qu'avant ?

Et puis soudain, il est assis là à côté de moi. Je regarde toujours le paysage, mais je sens sa présence. Mon regard se fixe sur le clocher d'une église et il se penche sur moi pour mieux la voir.
Je me tourne vers lui, vers son visage mal rasé. Sa peau est si attirante que je ne peux m'empêcher de l'embrasser. Sous mes lèvres, je sens la douceur de sa peau et le piquant de sa barbe naissante. La texture élastique de sa joue épouse avec perfection mes lèvres qui l'effleurent. Je ferme les yeux et sait qu'il sourit. Je me sens bien, sereine. Le temps s'est arrêté.
Il se remet correctement à sa place et la tendresse m'envahit, j'ai besoin de l'enlacer, j'éprouve l'envie de me serrer contre lui.
Alors je pose ma tête sur son épaule et lui enveloppe son bras de mes mains.

Le paysage défile à la vitesse du train. Personne n'est assis à côté de moi.


Voilà exactement pourquoi il ne faut pas écouter Zaz et autres Coeur de pirate. :mrgreen:

Passons donc sur le fond.

Pour ce qui est de la forme, tes expressions sont claires et plaisantes à lire, mais peut-être pas assez musicales. (Oui alors ça, ça se pige en 2 jours comme en 30 ans, faut avoir le déclic.)
Après loin de moi l'idée de t'insulter, mais c'est plat et j'avais souvenir dans "poèmes" que tu avais une plume plus inspirée. :mellow:
Signé : Un mec relou

17 Novembre 2010 à 22:38 #261 Dernière édition: 17 Novembre 2010 à 22:40 par Couet
C'était juste quelque chose que j'avais envie de mettre à plat. Un vécu donc :)
Et donc rien à voir avec ce que j'écoute sporadiquement, je le rappelle ^_^


Citation de: Couet le 17 Novembre 2010 à 22:38
Et donc rien à voir avec ce que j'écoute sporadiquement, je le rappelle ^_^

Bah disons que si ce que tu as ressenti se limite à ce que tu as écrit... Ben j'ai bien l'impression que si, par extension: ta sensibilité se calque à celles de tes artistes favoris... ^^'
Signé : Un mec relou

Dans un sens oui, mais ce que j'écoute n'influence pas mon état d'esprit ;)
Je vais pas étaler ma vie ici, mais les chansons ne déteignent pas sur moi puisque je n'écoute pas ça en boucle toute la journée et que cet état d'esprit était déjà là avant ces chansons.


Non non, mais je dis pas que tu t'abrutis continuellement avec! :P
Mais faut reconnaître qu'il y a une corrélation remarquable entre ta façon d'écrire et celle des parolières de génie auquelles je fais allusion. ^_^
Signé : Un mec relou

Ah, tiens, longtemps qu'il était plus remonté à la surface ce topic ^_^ j'en profiterais bien pour y mettre quelque chose de mon cru, je vais p'têtre profiter d'un cours demain :P

Sinon, pour te commenter Couet, j'aime assez dans le sens où ça remplit bien son rôle d'évocation, c'est pas quelque chose d'évident d'arriver à esquisser un environnement, une situation, en quelques mots. Ca manque quand même un poil de développement de ci de là à mon goût, mais j'aime bien sinon ;)


Je pense que Couet a tout simplement trop joué à Spirit Tracks !  :ninja:

Citation de: Teji le 17 Novembre 2010 à 22:33
Pour ce qui est de la forme, tes expressions sont claires et plaisantes à lire, mais peut-être pas assez musicales. (Oui alors ça, ça se pige en 2 jours comme en 30 ans, faut avoir le déclic.)

C'est exactement ce que j'ai pensé en le lisant ! Mais tellement exactement la même que c'en est effrayant. x_x

Citation de: Guillaume le 18 Novembre 2010 à 09:42
Je pense que Couet a tout simplement trop joué à Spirit Tracks !  :ninja:
Oui je pense que c'est plus plausible :P


18 Novembre 2010 à 20:03 #270 Dernière édition: 18 Novembre 2010 à 20:32 par Jamyah
Citation de: Couet le 17 Novembre 2010 à 22:23

Je me tourne vers lui, vers son visage mal rasé. Sa peau est si attirante que je ne peux m'empêcher de l'embrasser.


*Court se raser  :ninja: (Je suis plutot Docteur House sous Vico' en ce moment xD)

Et sinon, avec un peu de sérieux bah c'est bref, c'est direct sans l'être... Puis c'est toi   ^_^



Personnellement j'écris en rime ça compte ?

A COEUR OUVERT

" Le fond le l'oeil qui me rappelle la Riter, où coule mes larmes faute de sauter dans la rivière; deux ans, hanté par ton corps faute de serrer le sien, parce que deux ans à pleurer son sort, délié du mien.

Une taille, un déhanché qui ne laisse pas de marbre, comme la tombe qui recouvre à présent ses beaux habits de marques... Non c'est pas de l'amour, pas encore... Mais ça peut le devenir.
Moi qui sais qu'amour et mort sont liés comme "Pleurer / Sourire".

Parce que donner c'est souffrir alors mon coeur je le garde. Il sera à toi, si un beau jour tu me regardes, dans le fond de l'âme comme ELLE seule a su le faire; et je t'assure que pour tes larmes je serai prêt à croiser le fer.  

Mettre en parenthèse la seule fille que j'ai su aimer... Mais tout mes espoirs ont juste été déçus... Eh merde !
Alors faute de rose et de vie à vous consacrer, chacune je ferai de vous des reines si votre amour vous m'accordez. "



A PÈRE AIMANT

" Si je t'avais donné la vie, juste un instant, imaginons, il y'a de ça un an et demi, un grand voyage comme Magellan. Je serais peut-etre ce père qui coupe ses bras pour te bercer, où que tu sois histoire d'avoir ta peau de pèche à mes cotés.

Si je restais là, à t'écouter pleurer dans une langue inconnue, toutes les nuits j'échangerai tes ailes froissées avec ma plume. Je changerai du tout au tout, fini les conneries d'enfant, parce que pour UN de tes sourires ma fille... mon fils j'irai au front !

Au plus offrant je ne vendrai même pas un centième de ma vie ! Pour profiter de chaque instant ! Je serai fou à mon avis...
J'aurai troqué mes plus beaux jours contre un costume de père aimant. Mais je suis là devant ma feuille... Je ne suis personne pour toi apparemment...

Mama, mama, tu que lees en mi corazon, sabes que sin este sueno mi vida sera loca... Por favor no me golpes ! Solo quiero decir a mi nina, y a mi nino... No soy aya a tu lado, querida asi Lo siento...

Ma fille, si j'étais ton père, je coifferai tes rêves. Histoire de bâtir ton avenir, les peuples en guerre seraient en trêve !
Je regarderai ces dessins-animés que j'aime pas. Mais j'aurai le sourire aux lèvres parce que tu m'appellera Papa !

Mon fils, toi que je ne connais pas dans mes souvenirs, la galaxie sera pour toi, pour que tu y joues sans soupir.
Et si j'étais votre père... Je veux dire par là à plein temps...

Je rapprocherai le soleil pour que vos hivers soient printemps !

Et vous dessinerez des étoiles au plus profond de moi, parce que je sais que même une larme sous l'effet papillon me noie... Et moi ?
J'écouterai chanter les oiseaux... Je regarderai dans vos yeux pour y lire votre vision de la météo...

Mais moi, je n'suis qu'un perdant qui a laissé sa danse... J'ai pas su protéger ma reine. J'ai tout gâché avec sa descendance...
Quand je pense que je suis ce rappeur qui tue son encre, je devrai dessiner un château pour que vous viviez dans son antre !  
Et là ?

Et la je partirai heureux... Ce seau de larmes dans ma main droite, celles que j'aurai bannis de vos yeux...
Mais là je m'égare, je rêve déjà... Je pars avant...

Avant d'avoir vécu je meurs... Car je ne vous connais pas apparemment... "

Citation de: Couet le 18 Novembre 2010 à 14:45
Citation de: Guillaume le 18 Novembre 2010 à 09:42
Je pense que Couet a tout simplement trop joué à Spirit Tracks !  :ninja:
Oui je pense que c'est plus plausible :P

Non non, c'était le résultat d'une fanfic écrite pour je ne sais plus quelle saison du Burger Quiz. C'était aussi dans un train dans la version de mon équipe, sauf que le beau gosse, c'était Nox :P

Ah oui je m'en souviens de ça - ce récit serait-il donc la suite non officielle? :mrgreen:

Désolée de casser vos fantasmes mais ça concerne quelqu'un que j'ai connu :P



23 Novembre 2010 à 17:52 #275 Dernière édition: 23 Novembre 2010 à 18:02 par Teji
Je pensais qu'on commenterait le récit de Jamyah mais apparemment la personne qui a remonté le topic se moque éperdument des interventions qui ne concernent pas sa petite personne...
Je pourrais l'attaquer, mais je trouve que ce simple constat parle de lui-même (c'est bon à savoir...).

Voilà, ça c'est pour la partie "je suis désagréable mais vous le valez bien". :mrgreen:


Jamyah:

C'est larmoyant, je te renvoie à la réflexion que j'ai adressé à Couet concernant les influences, ça reste très sommaire sur le plan sentimental. ;)
Mais je suis amusé par tes images, assez pertinentes et qui ont le mérite d'être simples en plus d'être efficaces:
Citationj'échangerai tes ailes froissées avec ma plume
CitationCe seau de larmes dans ma main droite, celles que j'aurai bannis de vos yeux

Mais on sent un problème de structure... ce qui est dommage avec un phraser pareille!
Signé : Un mec relou

Enfin quelqu'un lol, j'aime ta première partie  :lol:

Merci de la critique, j'aime bien jouer sur les images, mais bon, puisque c'est destiné a être chanté et à s'adapter et à une mélodie, et à une batterie et son rythme ça tue parfois la structure comme tu dis....

Merci en tout cas  ^_^