La dernière marcheLe après, je m’en fous. C’est le pendant qui m’intéresse; celui-là même qui m’a mené jusqu’ici, à cet endroit si précis, trop exact, que même dans l’obscurité mes orteils pourraient reconnaître. L’inconnu. L’inconnu a-t-il une texture? Non. C’est un vide : un vide sournois et malin, mais dans lequel, pourtant et étrangement, je me sens si bien. Je ne sais pas. L’escalier… Je ne sais plus. Des marches… L’ai-je déjà su? Un pas… Non, c’est cela qui est jouissif : ne pas savoir ce qui arrivera!Un autre pas… Je dors encore, je crois. Mon lit grince, pleure et appelle mon corps.L’obscurité. Un escalier. Des marches. Une marche. Cette marche. La dernière marche.Un temps. Suis-je déjà arrivé? Non…? Un autre pas, donc.Non! Le pied se perd. Je tombe, je chute lentement et tendrement, étourdi, presque, figé dans un portrait monochrome du temps tragique de cet instant unique.Puis, voilà le plancher.C’est cela, le après. Mais le après, je m’en fous.
J'aime écrire sur les petits moments anodins de l'existence !
Et donc rien à voir avec ce que j'écoute sporadiquement, je le rappelle
Pour ce qui est de la forme, tes expressions sont claires et plaisantes à lire, mais peut-être pas assez musicales. (Oui alors ça, ça se pige en 2 jours comme en 30 ans, faut avoir le déclic.)
Je pense que Couet a tout simplement trop joué à Spirit Tracks !
Je me tourne vers lui, vers son visage mal rasé. Sa peau est si attirante que je ne peux m’empêcher de l’embrasser.
Quote from: Guillaume on 18 Novembre 2010 à 09:42Je pense que Couet a tout simplement trop joué à Spirit Tracks ! Oui je pense que c'est plus plausible
j'échangerai tes ailes froissées avec ma plume
Ce seau de larmes dans ma main droite, celles que j'aurai bannis de vos yeux