Êtes-vous un(e) poète ???

[Tyrel]

Du futur d'un soldat.
On comprend pas bien a cause du titre, j'en ai pas trouvé d'autre .

[MagicCanada]

Moi qui aime le Vieux-François et qui dévore Lully, Charpentier et toute littérature du temps de Molière, j'ai eu l'idée de faire une sorte de poèmes du temps. Je me suis inspiré de l'Amour pour cela et de mes soupirs face à la non accomplissement de ce que je voulais comme amante.


La Plainte de l'Amour

La douceur de l'Amour auroit dû m'écouter,
Astheur que le temps s'est laissé aller,
Je résume que mon cœur n'auroit le désire qu'il attendoit longuement,
Doux Amour, doux Éros, écoutez mes malheurs accablante sans raison & inconvénient,
J'éprouve le désire d'aimer une volage qui refuse toute charme de ma part, que faire, que dois-je faire ?
Sans que Vénus n'aille le temps de voir cette volage,
Si terrible, si forte, j'en perd mon pouvoir quand je veux faire le devoir que l'Amour ordonne à mon cœur si perfide de ces temps,
Mais ce perfide me retient sans que j'y rencontre la vraie Amour, car cette noirceur des Enfers, celle qui se nomme ainsi, je dois avouer quelle est difficile à la chasser.
La Crainte, cette funeste & perfide Crainte, qui ose me souiller de ses appas terrifiants,
Doux Amour, doux Éros, revenez me délivrer pour dégager cette crainte si volage,
Celuy ou celle qui osera me barrer cette route qui conduit à ma flamme,
Jouira d'une souffrance éternelle en Tartare,
En compagnie des plus sombres âmes & des Furies.
Allez vous en, terrible et cruelle Crainte, partez loin d'icy, partez !
Perdez, perdez vos attraits qui vous sont inutile, ma vie ne vous regarde pas, ni mon si funeste amour envers cette jolie demoiselle,
Obéissez à mes Loyx ! J'ordonne que vous partez, perfide Crainte, allez vous en ! Mon temps fût perdu par vous & vostre inutile effort vous a conduis à la défaite. Tant de malheur m'ont engagé le Mal & la défense en alarme.
Perdez, perdez tous vos attraits, cruelle Crainte, partez loin d'icy ou retournez en Tartare. Abandonnez vos inutiles efforts ! Je revis cette instant d'espoir et d'éclat, comme si Jupiter descendait icy-bas. Revenez beauté, revenez habitez mon coeur à l'abandon. Si lâche je fus, la Crainte m'affaiblis cruellement et je me sens mes jours s'éteindre...

[Mymy]

C'est pas mal du tout MagicCanada ! Moi j'appellerai ça un texte plutôt qu'un poème, ou même pourquoi pas, une pièce de théâtre en monologue
Ce n'est pas ce que je préfère, mais j'aime beaucoup les mots anciens que tu utilisent, surtout avec des Y

[Morwenn]

Non, pas un texte, c'est bien un poème à partir du moment où celui qui l'a écrit a décidé que c'en était un, et si tu veux des exemples dans la littérature classique, tu peux toujours lire le Spleen de Paris par Charles Baudelaire, ou quelques poèmes des Paroles par Jacques Prévert, enfin bref, un poème n'est vraiment pas limité par le vers où la rhime

Sinon, c'est bien sympa ton poème MagicCanada, ça donne envie de s'intéresser de plus près au vieux français, histoire de voir quel était le parler d'antan. EN plus, Loyx, ça doit faire un bon score en mot compte-triple au scrabble

[Tyrel]

Vous aimez les haïkus?
En voila quelques uns du CM2:

       La tristesse du monde:

Profonde tristesse
Dans un monde sans tendresse
Balayé par les pleurs
De tout les gens qui meurs

       La vie n'est pas simple:

Une vie commence
Comme elle se finit
On n'en n'a qu'une seule
Pourquoi la gacher

      Les légendes:

Dragon dansant
Dans des flammes légendaires
Licornes courants
sur des monts verdoyants

En CM2 Je faisais des poêmes et même moi je l'avais oublier...
(Je suis tombé dessus parce que me mère m'a obliger a ranger ma chambre)

[Mymy]

Quelle est la spécificité d'un haïku, comparé aux poèmes de chez nous ?

[Krystal]

Vous aimez les haïkus?
En voila quelques uns du CM2:

       La tristesse du monde:

Profonde tristesse
Dans un monde sans tendresse
Balayé par les pleurs
De tout les gens qui meurs

       La vie n'est pas simple:

Une vie commence
Comme elle se finit
On n'en n'a qu'une seule
Pourquoi la gacher

      Les légendes:

Dragon dansant
Dans des flammes légendaires
Licornes courants
sur des monts verdoyants

En CM2 Je faisais des poêmes et même moi je l'avais oublier...
(Je suis tombé dessus parce que me mère m'a obliger a ranger ma chambre)

C'est pas mal 


Moi je suis pas vraiment douée mais j'essayerai quand même d'en faire un.

[Morwenn]

Le Haïku est un poème traditionnel japonais, qui est normalement constitué de 17 syllabes en trois vers : 5, 7, et 5 syllabes. Le but est de faire un poème construit avec si peu de choses, il ne faudra donc pas y mettre trop de verbes. EN plus, un haïku doit toujours comporter un élément qui se rapporte à une saison s'il veut être validé comme tel

Mais bon, à son passage en Europe, les 3/4 de ces spécificités ont été oubliées par les poètes.

[Ynanome]

     Je ne suis pas expert en haïkus, mais pour répondre plus ou moins à Mymy, ce sont en général de petits poèmes très courts. Il me semble que normalement le premier vers doit faire 5 pieds, le second 7, et le troisième 5. Et ça suffit à faire un poème .

     Mais surtout, en général il n'y a pas de verbes dans un haïku. Il décrit juste une ambiance générale, un peu comme un tableau mis en poème...

    Je dis cela de mémoire, et il est possible que je me trompe sur certains points . Bon, Morwenn a répondu pendant que je postais, mais je laisse quand même ma réponse, qui complète un petit peu^^.


Sinon, j'avais oublié ce topic. Un petit truc qui avait été fait en un quart d'heure, à une époque où je voulais changer mon répondeur téléphonique:

Mon bon portable ne m'est pas toujours fidèle,
Bien que je n'y sois pas, lui est resté chez moi,
Mais au bip sonore, ne restez pas sans voix,
Annoncez-moi plutôt l'objet de votre appel.

Bon, c'était vite fait, je sais que j'ai un peu chevillé les vers et qu'il manque un hémistiche, mais bon .

[FRUITA]

J'aurai une petit faveur a vous demandez.

Pourriez vous me faire un poeme sur l'automne de 6 strophe avec des alexandrin et des decasyllabe.

Merci a ce qui voudront bien puis on vera qui et un poete.

decasyllabe=10,vers ou 10 pied
alexandrin=12 vers ou 12 pied

1 vers c'est 1 syllabe
1pied=1 vers


Je voulais pas faire un nouveau topic pour sa.

[Morwenn]

Houlà, bien au contraire, un vers n'est pas un pied ou une syllabe, à moins que ce ne soit un vers monosyllabique !
Etant donné que l'alexandrin est un vers de douze pieds, ça m'étonnerait qu'on puisse dire que c'est un vers de douze vers

Quant à composer un poème, c'est comme tout ce qui touche à l'art, il faut le faire par et pour soi-même, ou pour quelqu'un d'autre, mais pas le faire par quelqu'un d'autre, sinon, il n'a plus aucune âme. C'est comme présenter une oeuvre qui n'est pas de nous.
Le mieux, comme je le dis, ça reste de faire toi-même ton poème FRUITA, comme ça, tu verras par toi-même ce que tu vaux, et non ce que valent les autres. De toutes façons, je ne fais mes poèmes que quand je suis inspiré, je risque donc pas d'en faire un maintenant

[FRUITA]

Houlà, bien au contraire, un vers n'est pas un pied ou une syllabe, à moins que ce ne soit un vers monosyllabique !
Etant donné que l'alexandrin est un vers de douze pieds, ça m'étonnerait qu'on puisse dire que c'est un vers de douze vers ;

Te sur car nous au college on nous a dit que 1 vers = 1 pied

[Miniriël]

J'ai lu les derniers poèmes et je dois dire que j'ai souris plusieurs fois ^^ Contente de vous retrouvez collègues poètes !!! pour l'instant j'ai rien dans mon répertoire (pas le temps :p) mais je vais y retravailler ^^

[Mymy]

Lol Fruita... Faut pas demander aux autres de te composer un poème... Déjà, ça ne te reflètera pas car, comme a dit Morwenn, le poème n'aura plus d'âme. Ensuite, c'est un travail que tu dois effectuer pour l'école. Si quelqu'un d'autre le fait à ta place, tu n'apprendras jamais rien

Merci à Morwenn et Ynanome pour m'avoir répondu, j'y vois plus clair maintenant !

[MonsieurMerde]

De l'immatérialité de l'écrit.
L'écrit est immatériel. C'est vrai : quand tu tends ta paume pour toucher l'écrit, les mots comme du sable coulent entre tes doigts. Quand l'homme écrit ses yeux de fougères sont ouvert en dedans, il souffle des bulles de savon multicolore. Perché sur un talus, noyé dans une tasse de café noir, les vents voltigent et murmurent à ses oreilles des psaumes de religions oubliées, des taches de zéphyrs et des maisons sculptées dans cette lumière pâle.
Le troisième œil. L'écrivain passe sa vie à essayer de l'ouvrir et, quand finalement il l'a ouvert, personne ne croit qu'il peut très certainement contempler ton âme derrière les ombres vertes et violettes des paupières. Composant des aurores boréales, il répand partout des taches de vie qui lentement grignotent les murs blancs d'imagination. Plus loin, couchés sur la grève, la pression magnétique, hydraulique, numérique des champs : la clé qui l'ouvre est cachée dans les feuilles des romans jaunis.
Les champs s'ouvrent. A l'intérieur, juste les cris des hommes sans couleurs. Une petite image en sucre : « Ca y est, c'est fini, maintenant tu réalise a quel point l'écrit est immatériel. Tu croyais pouvoir le coucher sur du papier blanc, du papier jaune, du papier alu, du papier toilette, maintenant contemple ton erreur. Les mots ne sont plus que des phonèmes perdus, la poésie n'a plus sa splendide candeur. Tu peux être fier de toi, vraiment, tu peux être fier, personne ne veut plus te parler maintenant, j'ai demandé à Dieu et il ne m'a même pas répondu. »
Une fois j'ai vu Dieu, mais il a vite disparu.

Tu penses peut-être sincèrement que parce que l'écrit est immatériel tu peux le coucher sur tes petits carrés multicolores et les modeler à ta guise. A coups de regards brulants, un homme remodèle les formes des collines : pourtant il n'a jamais gouté à ce petit bonbon de caramel qui jouxte mes rêves. Une fois que je tentais de sculpter l'immatériel, je suis tombé dans une flaque de sommeil et j'y suis resté assez longtemps pour qu'un baobab vienne y mourir. Perdu dans mon reflet, j'ai essayé d'éditer la parole pour la modeler à ma guise, au détriment de ces fils jaunes que je tisse depuis tout à l'heure : bien qu'ils ne soient pas faits d'or, ils conviendraient parfaitement pour décorer une couronne, une étoile ou bien un oreiller.
Les mots de la fin : les nuits d'orages, un train bleu quitte le réel pour se perdre dans ce monde de rêve et va mourir dans chaque objet. Un grand volcan recrache des cotons de fraise et de feu, perché sur des cathédrales de cires, caché jusque dans les ombres des fougères, une aile de l'espoir dans la monture des lunettes du Diable : il s'arrête finalement dans cette gare translucide ou les passagers sont faits de musique ou de lumière, perdu entre deux miroirs dans les reflets infinis de son propre songe.

Monsieur Merde
BOIS ET CHARBONS
SONGES ET AMPOULES

Un jour je me mis à la photographie. Je prenais les photos des ombres blanches qui se découpaient sur les murs. L'appareil à la main, je courais le long des lacs d'où à midi émane les chants des libellules mordorées et puis je les fixais sur ma pellicule. Je prenais des photos en noir et blanc ou seul les yeux des femmes étaient en couleur, et les miens d'yeux comme libres flottaient dans leur boules de verre.
Sur ma pellicule de verre les reflets bleus des objets et la musique suspendue dans son propre azur : et l'herbe verte  n'était plus que noire couverture dans le ciel.
Jusqu'au jour où je me fixais dans le reflet d'une glace sans tain : d'aucunes autres ombres ne fixaient mon regard comme sel dilué dans l'eau de vie. Il émigre dans son rêve, et maintenant son esprit n'est plus le début mais le centre du songe ; c'est une lente spirale verte et violette qui tourne et lentement s'écroule. Dans les cris les plus aigus d'ombres au regard à jamais voilé, j'ai recueilli l'essence de l'adoration. Un homme me dit un jour : « Nous sommes tous des Dieux. Le monde tel que tu le vois est le véritable monde tel qu'il a été crée pour toi à l' instant où tu posas les reflets des glaces sur ses contours. Tu ne vois pas la matière en elle-même mais sa forme, tes lèvres doucement dissipent la brume. Il n'y a que l'océan que tu n'invente pas. Le reste est moins qu'une voix qui sculpte les grottes. »
Ne connaissant pas le sens des mots, jamais il ne vit la fleur que je lui avais créée.

Monsieur Merde
PALETTES ET POUBELLES
PASTEQUES ENROBEES

I. Le Spleen du Babouin

Ma jeunesse ne fût d'une banane épluchée
Traversée ça et là par de brillants babouins
Et il y plut tant que mon pelage fut mouillé
Et qu'il ne reste que quelques tristes rabbins

Voilà que j'ai pécho du matos fort mauvais
Et qu'il faut employer les feuilles et la garot
Pour enfin fumer quelque chose qui me plait
Et savourer voluptueusement mon bédot

Et qui sait si de drogues nouvelles je ne rêve
Trouvées dans un babouin lavé comme une grêve
Avec le mystique aliment qui les ferait tripper ?

Ô bédoch ! Ô bédoch ! Lentement tu manges ma vie
Et l'obscur Ennemi qui ronge la beuh péchoté
De la cendre que nous perdons croie et se fortifie !

Monsieur Merde
ENCLUMES ALLUMEES
LE MAL EST ROUILLE

Depuis ce jour, j'ai pris l'habitude de dormir enroulé dans du papier alluminium.

[FRUITA]

Tu me fait planée
Et noublie pas
Je ne pourrai pas volé
Sans un ange a mes coté
Tu me donne enormément de reconfort
Tous simplement je t adore

[Teji]

Pour quoi les poèmes sur l'amour dévie sur le champ lexical du religieux?
On en est encore là?
Ça me donne des boutons...

[Tyrel]

Le religieux pour les poèmes d'amour?
Souvent c'est parce que ça t'inspire...
autrement si tu veux une autre explication j'en ai pas..Demande aux pros du forum (pas a moi)

[Morwenn]

Bon, ben un petit poème maintenant, ça faisait déjà. Mais j'ai plus trop de temps pour en écrire ces temps-ci...

L'Escalier

J'en suis encore au pied, j'ai pourtant déjà froid.
Je dois aller là-haut, mais je ne le veux pas.
On ne m'a pas forcé, mais je n'ai plus le choix,
Tout doucement alors, je fais un premier pas...

Ce qui m'attend là-bas, je ne saurais le dire,
Mais je n'espère plus : je redoute plutôt ;
Tant que je peux encor, j'aimerais pouvoir rire ;
Ma bouche reste close, muette comme une eau,

Qui trop longtemps enfouie, se serait desséchée.
Et la seconde marche refroidit mes pensées...
Car soudain une peur s'empare de mon corps,
Peur de l'irraisonné, de l'ombre et de la mort...

Un jour sans lendemain, un lendemain sans aube,
Une aube sans soleil, un soleil sans éclat.

Les marchent se succèdent, et mes membres se glacent,
Mon corps est engourdi, et ma vue n'est plus mienne ;
Bientôt seul avec moi, silence qui se casse,
Au son de mes pas sur l'escalier de ma peine.

Un bruit si singulier, mais qui pourtant m'éveille
Car seule preuve alors que je suis encore là,
Et que je vis toujours malgré un long sommeil.
J'arrête de monter, ceci n'est pas ma voie.

Il me faut redescendre, peut-être ai-je le temps
Avant que l'on arrête ce que je suis en bas.
Je dois me dépêcher, je le sais maintenant,
Avant que ne m'emporte cet assassin coma !

Un jour sans lendemain, un lendemain sans aube,
Une aube sans soleil, un soleil sans éclat,
Et un éclat de vers, qui tend à se briser,
Si je n'empêche pas cette encre de geler...

Ça m'énerve, j'ai l'impression d'avoir déjà commencé à perdre ce qui permettait d'écrire avant. Je n'arrive plus à obtenir quelquechose qui me satisfait -__-
Fin bon, à vous de juger...

[mathias]

Pas Mal du tout Mow' je vois pas ce que tu te reproche 

Oui je suis un poète, j'ai choisi écriture d'invention au Bac Français Blanc et je leur ai fait une Fable 

[Morwenn]

Ce que je lui reproche ? Ben, je sais pas trop, plusieurs choses en fait : je ne le trouve pas assez profond, ou assez réel par rapport à d'autres que j'ai fait il y a un moment (Mélacolie en tête^^). Là, je n'aime pas particulièrement le développement et la fin, au pire, j'aime encore assez la première strophe. Fin bon, je me console, en fait, je viens d'écrire juste 4 vers, un tout début de poème dont je suis plutôt fier à côté, sans trop savoir pourquoi :

Et peu à peu je vois mes larmes se graver
Sur le grand tableau noir de la réalité,
Passer telles un lavis sur l'encre desséchée,
Ouvrageant l'aquarelle de mes sombres pensées.

Sûrement parceque je le "ressens" contrairement à l'autre, ce sont des choses (en métaphores bien sûr) que j'ai déjà plus ou moins ressenti, et j'aime bien l'image créée


@Kommeno : Ouais, une fable \o/ !
Faudra que tu la postes, ça pourra être sympa, voir si tu as fait une fable à l'ancienne, ou à l'actuelle^^

[mathias]

Elle est plutôt Longue 
Mais je la posterai, j'aime bien ce que j'ai fait, et puis, ni la dissertation ni le Commentaire ne me motivaient.

Le Thème du Sujet d'invention c'était "Faites un Apologue qui dresse un satire de la Justice d'aujourd'hui."

Vous verrez dès que j'ai le temps je poste 

[moicoucou]

Pour quoi les poèmes sur l'amour dévie sur le champ lexical du religieux?
On en est encore là?
Ça me donne des boutons...

J'ai longtemps hésité à mettre ce poème sur l'Amour qui n'a rien de religieux! Mais au vu de ton com, je me décide afin de te montrer qu'en ce qui me concerne l'Amour peut être autre chose et à mon sens, doit être autre chose qu'une contemplation béate de l'autre!..
Par contre, ne voyez dans ce poème rien de dégoûtant ou de malsain il est simplement humain! 

L'Amour rime aussi avec la passion
De ce regard qui nous met sous tension
Qui nous jette telles des bêtes affamées
Dans ce corps à corps, membres emmêlés.
Bouches se cherchant gourmandes et avides
Désir exacerbé qui nous brûle et nous vide
De nos mains qui se frôlent et se retiennent
Caresses légères que l'on veut garder siennes
Picotements sur la peau,sources éternelles
De ce plaisir puissant que l'on dit Charnel!
De ces corps repus, engourdis et lassés
De ces rires comblés sous les draps froissés
De ce Désir de l'autre sans cesse renouvelé
De ce Plaisr d'aimer toujours recommencé.

Non respect des pieds et des vers, mais c'est voulu car ce poème je l'ai "jeté" tel quel sur le papier! 

[Zarathoustra]

Pour quoi les poèmes sur l'amour dévie sur le champ lexical du religieux?
On en est encore là?
Ça me donne des boutons...

C'est quoi cette connerie?
Parler de "champ lexical du religieux" pour ce poème, c'est assez ridicule... La seule référence à la religion, c'est le mot "ange", qui est plutôt un lieu commun (comme tout le poème d'ailleurs) évoquant la pureté, la beauté... C'est juste une métaphore.
Mais même si il y avait une vrai référence à la religion dans ce poème, chacun fait ce qu'il veut; "on en est encore là" dis-tu...
On peut reprocher pas mal de chose a la religion, mais pas (pour ceux qui la pratiquent convenablement, pas les fanatiques hystériques) de ne pas suciter un amour sincère pour quelque chose d'autre que soi. Amour des hommes, amour de Dieu, bien qu'on puisse penser le contraire, sont exactement du même acabi, ce qui les différencie est l'interprétation qu'on en fait, et du coup la signification qu'on lui donne; mais le principe (donner une part de soi et accorder une importance particulière a autrui, avoir le sentiment de bénificier d'une relation particulière qui vous distingue des autres) est d'un point de vue psychologique, le même
Alors qu'est ce que ça veut dire ce fascisme athée [Tut tut pas de gros mots tu devrais le savoir]?
Je suis pas croyant; mais laisse les gens respirer...

[angenoir37]

Voici un poème que j'ai ecrit il y a un an à la personne qui avait le plus vivbrer mon coeur et que j'avait perdu de vue pendant un long moment jspr qu'il vous plaira.


Elle était le jour,
Il était la nuit.

Si différents
Et pourtant amis.

Ils portaient en eux des trésors dans leurs cœurs.
Qui l'un pour l'autre apportait du bonheur.

Si elle le regardait, l'amour et l'amitié sincère en lui elle lisait.
Le réconfort et la confiance en sa présence elle trouvait.

Auprès d'elle son cœur vibrait tant il était heureux.
Malgré sa souffrance de se sentir seul a être amoureux.

Pendant de nombreux mois les peines et les joies de la vie, ensembles ils ont vécus.
Et de les séparer par jalousie certains n'on jamais pu.

Malheureusement cette si belle aventure un jour s'est mal terminée.
La lassitude et l'incompréhension de l'autre ont fini par les séparer.

Elle lui reprocha de ne pas être amoureux d'une autre fille qu'elle.
Il  n'osa pas  lui confier  les raisons qui à ses yeux et dans son cœur la rendait tellement belle.

Alors le jour fier et brillant vers la lumière d'une autre vie s'en est allé.
Laissant la nuit déchirée et pâle vers les ténèbres et le regret s'enterrer.

Malgré cette tragédie ces deux êtres par l'amitié passée sont toujours liés.
Et elle comme lui ne pourrons pas s'oublier.

Aujourd'hui encore dans l'ombre, la nuit le cœur remplit l'espoir attend.
Que le jour vienne à nouveau l'éclairer de cette douce lumière qui lui manque tant.

Et le jour  dans ses moments de solitude et de peine repense.
Aux instants où la nuit  était là pour  consoler ses  souffrances.

Tout laisse penser qu'ils pourraient aujourd'hui être encore ensembles.
Car même différents au fond ils se ressemblent.

Mais le destin jamais ne les a unis
Car elle était le jour, il était la nuit.

[Morwenn]

@moicoucou : Ça faisait longtemps qu'on avait pas vu un de tes poèmes, ça fait du bien un de temps en temps
Ce n'est pas celui que je préfère de tous ceux que tu as écrit, mais comme tu le dis toi-même, il est "humain", et c'est d'ailleurs là qu'on te reconnaît bien : tu ne cherches pas toujours le vers, la mélodie ou le rythme, généralement, j'ai plus l'impression que tu essayes d'exprimer exactement ce que tu ressens, ce qui d'ailleurs est également très bien
Enfin bon, ça ne t'empêche pas souvent de mettre aussi de la rime, de la mélodie, etc... 
À quand le prochain^^?

@angenoir : Sympa, mais sans vouloir être méchant, je dirais que c'est un brin trop classique, dans le schéma du poème : deux opposés qui s'aiment, mais qui, de par leurs caractères trop contradictoires, ne finissent pas ensemble...
Sinon, il reste sympa, et si tu l'as offert, elle a dû être heureuse^^

[angenoir37]

@angenoir : Sympa, mais sans vouloir être méchant, je dirais que c'est un brin trop classique, dans le schéma du poème : deux opposés qui s'aiment, mais qui, de par leurs caractères trop contradictoires, ne finissent pas ensemble...
Sinon, il reste sympa, et si tu l'as offert, elle a dû être heureuse^^

Merci pour ton commentaire Morwen.A vrai dire je n'est jamais vraiment su si ça l'avait touchée même si je lui est demandé plusieurs fois après.Je croit qu'elle l'a aimé mais les circonstance de l'époque ont faits qu'elle ne devait pas vraiment croire  en la sincérité de ce poème.Mais bon c'est la vie.

[Alexandre]

Bon voilà j'ai du créer un poème pour le collège pourriez vous me faire partager votre avis ?

Nature

Aussi belle qu'un champ de petites flammes rouges
Aussi grande qu'un nombre infini de géants peuplant une forêt
Aussi soyeuse que le fil tissé par l'insecte
Aussi dangereuse que la griffe du Roi

Vois ces paysages
Dans cette nature en rage
Pourquoi ne pas être sage
Devant ces beaux rivages

Souviens toi de ce petit hêtre
Qui au fil de l'eau et de la lumière
A su sortir de ta terre
Et qui te rejoindra en poussière

Cette nostalgie devant cette terre
Cette tristesse devant cette pierre
Cette sensation en la touchant
Cette douleur en réalisant

Vois ces paysages
Remplis d'âmes de tous âges
Vas vers ces nuages
Où tu n'auras besoin d'aucun bagage

[mathias]

Oui je suis un poète, j'ai choisi écriture d'invention au Bac Français Blanc et je leur ai fait une Fable 

J'ai d'ailleurs eu 8.5 / 20 avec mention (J'aurai préféré une fable de votre invention) 

[Teji]

C'est quoi la mention à "8,5/20" ?

[Zaki]

Avertissement de travail non ?

[Daru13]

La mention ça ne serais pas plutôt ce qui est entre parenthèses par hasard ?

[Morwenn]

@Kommeno : Pas de bol

@Alexandre : Sympa ton poème, une belle ébauche de paysages, mais certains vers auraient pu, à mon goût, être plus "polis" (dans le sens où une roche est polie, pas quelqu'un, arrondie, quoi ). Il y a notamment la rime avec "hêtre" qui fait un peu sèche dans la strophe. Et il y a aussi le "remplis", où j'aurais bien vu "emplis" à la place dans la dernière strophe, mais là, c'est juste si tu veux ou non adoucir tes vers au niveau de la prononciation =p
Sinon, j'ai bien aimé, ça m'a rappellé quelques trucs que j'ai déjà vécu^^

[Alexandre]

Morwenn je n'ai pas compris ce que tu as voulu dire avec la roche polie là.. Désolé 

[Morwenn]

En fait, quand je disais que le vers auraient pu être "polis", je voulais utiliser le mot dans le sens "adoucis", et pas comme on l'entend souvent comme le contraire de "vulgaire". C'est vrai que j'ai été brouillon là en essayant de m'expliquer. Je soulignais juste qu'il y avait quelques vers qui étaient un peu durs à l'oreille, et non par leur sens^^

[Alexandre]

Aah d'accord xD Comme remplis et emplis ?

[Morwenn]

Oui, c'est ça, le "r" dans "rempli" est toujours un son assez écorché, assez brute, surtout en début de vers.
Enfin, ça reste des détails et des trucs que l'on voit ou que comprend mieux quand on écrit un peu plus après

[Alexandre]

Hii merci Morwenn  Je changerai  Et sinon il y a autre chose à changer ?

[Morwenn]

Non, je ne pense pas, le reste, c'est ton style ou non, c'est toi qui voit comme tu veux le faire^^
D'ailleurs, adoucir le poème n'était aussi qu'un conseil, si tu décides par exemple qu'il est mieux en dur, je ne peux pas te le reprocher, après tout, c'est toi qui écrit. Mais je ne pense pas qu'il y ait autre chose à changer

[Tyrel]

Dans une lueur qui s'éteint, une douleur infini
Et dans celle qui s'allume, un bonheur infini

Dans cette âge mortel, son souffle s'est éteint
Mais même dans ce souffle, la lumière peut briller

Tous peut survivre même une graine
Brûler dans une flamme infernale

Cette lumière est éternelle, elle est la vie
Contraire au ténèbres, la mort...


Je me tente encore, mais j'ai peur des commentaires de Momo

[Couet]

Mis à part les fautes ( ) le thème du poème est intéressant, je suis sûre qu'il gagnerait en qualité à approfondir un tant soit peu les adjectifs

[Tyrel]

Je pourrai essayer mais j'écrit souvent ce qui me passe par la tête vite fait (comme pendant les cours par exemple) donc les adjectif je fais pas trop attention

[Morwenn]

Bon, un petit up de ce sujet qui était en train de sombrer une fois de plus dans les insondables abîmes de la section Divers
Ce coup-ci, je poste un poème que j'ai fait il y a un moment déjà, mais que j'avais oublié de poster à l'époque. Et pourtant, de tous ceux que j'ai fait, il me paraît être l'un des plus réussis, malgré sa courte taille^^

Réalité

Et peu à peu je vois mes larmes se graver
Sur le grand tableau noir de la réalité,
Passer telles un lavis sur l'encre desséchée,
Ouvrageant l'aquarelle de mes sombres pensées,
Imprégnées de mes larmes, tout doucement couler,
Rejoindre les essences de mon encrier.

Il ne raconte pas vraiment quoi que ce soit, ne décrit rien en particulier, mais j'aime bien l'ambiance que j'ai mise. Enfin bon, vaut mieux ça, parceque sur 4 poèmes seulement écrits depuis le début de l'année, c'est bien le seul que j'aime -__-

[pouale-link]

C'est beau! 

[zeldalovelink]

J'aime biens les poésies, mais ce ne serais pas un métier pour moi par contre.

[pSYKØ]

Moi je n'aime pas la poésie. Je trouve ces paroles souvent trop exagérées, c'est bon de laisser travailler sans limite son imagination, mais il y a un moment où je trouve presque ça... stupide. Ça doit être à cause de mon caractère rabats-joie

Bon, vous pouvez poser vos fourches (toi au fond, pose ta télécommande), je sais très bien que la poésie n'a rien de stupide, au contraire. C'est juste l'impression que ça me donne...

[zeldalovelink]

Chacun ces gouts  si sa ne plait pas aux autres tempis c'est ton choix.

[Morwenn]

Tu sais, libre à toi d'aimer ou non la poésie. Le fait que ça paraisse exagéré, c'est que, avant de faire passer un message, exprimer une idée, un sentiment, ou quoi que ce soit d'autre du même style, l'essence même du poème est de jouer avec les mots, d'une façon très construite, et si possible la plus subtile. Donc il est normal que certaines choses puissent ne pas paraître naturelles dans un poème. Après tout, on peut très bien voir la poésie comme un jeu parmi d'autres, sauf qu'il a pour seul support la langue

Et de toutes façons, poète n'est pas un métier. Je ne pense pas qu'il y ait une personne en ce monde à se contenter de vivre de la poésie, et à bien vivre à la fois. Généralement, les poètes font quelquechose d'autre à côté, ce peuvent être des écrivains, des critiques littéraires, des metteurs en scène, ou même des ingénieurs par ailleurs. Poète n'est pas une profession à part entière, il ne faut pas confondre

[Noxneo]

Je ne pense pas qu'il y ait une personne en ce monde à se contenter de vivre de la poésie, et à bien vivre à la fois.

Détrompes-toi. Ce n'est pas un métier conventionnel, mais c'est un métier au même titre qu'écrivain ou peintre ou etc.

[Morwenn]

Et pourtant, j'ai eu beau chercher dans le dico des métiers, je t'avouerais que je n'ai vu marqué "poète" nulle part. Sérieusement, je vois mal quelqu'un en faire son métier, premièrement au vu de l'impact qu'a la poésie sur le public en général 'c'est-à-dire que je connais personne sinon moi-même à avoir acheté un livre de poésie un jour). Fin bref, après, faire que ça toute sa vie, ben... faut aimer. Et être inspiré...

Ensuite, je veux bien un ou deux exemples quand même, histoire de voir à quoi ressemblent ces fameux poètes