Êtes-vous un(e) poète ???

Démarré par Medulla, 08 Novembre 2004 à 22:20

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

23 Février 2005 à 15:53 #300 Dernière édition: 23 Février 2005 à 15:54 par Pingui-King
Un p'tit truc (pas de moi)... Le refrain dira quelque chose a certaine personnes.

L'amour est une bête sauvage
Elle te respire te poursuit
Niche dans ton coeur brisé
Part en chasse autour de baisers et de bougies
Dépose des baisers comme des ventouses sur tes lèvres
Creuse des couloirs à travers tes côtes
Se laisse tomber douce comme la neige
d'abord ça devient brûlant ensuite froid à la fin ça fait mal

Amour Amour
Tous veulent seulement
Te dompter
Amour amour
A la fin
Capturé entre tes dents

L'amour est une bête sauvage
Elle mord me griffe et me donne des coups de pied
Me tient avec mille bras
Me traîne dans son nid d'amour
Me bouffe corps et âme
Me vomit après un jour ou une année
Se laisse tomber douce comme la neige
D'abord ça devient brûlant ensuite froid à la fin ça fait mal

L'amour est une bête sauvage
Dans son piège tu tomberas
Elle te regarde fixement dans les yeux
Ensorcelle quand son regard te touche

S'il vous plaît s'il vous plaît donnez-moi du poison
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui » - Laurence Peter | « Et le paradoxe, c'est que dans l'Histoire, l'homme qui saisit le mieux ce qu'était le mariage fut Adolf Hitler : une heure après s'être marié, il se tirait déjà une balle dans la tête. »

Chez la Fleuriste


Un homme entre chez une fleuriste
et choisit des fleurs
la fleuriste enveloppe les fleurs
l'homme met la main à sa poche
pour chercher l'argent
l'argent pour payer les fleurs
mais il met en même temps
subitement
la main sur son cœur
et il tombe

En même temps qu'il tombe
l'argent roule à terre
et puis les fleurs tombent
en même temps que l'homme
en même temps que l'argent
et la fleuriste reste là
avec l'argent qui roule
avec les fleurs qui s'abîment
avec l'homme qui meurt
évidemment tout ça est très triste
et il faut qu'elle fasse quelque chose
la fleuriste
mais elle ne sait pas comment s'y prendre
elle ne sait pas
par quel bout commencer

Il y a tant de choses à faire
avec cet homme qui meurt
ces fleurs qui s'abîment
et cet argent
cet argent qui roule
qui n'arrête pas de rouler.


Voilà ce n'est pas de moi mais je l'aime bien  ^_^  

23 Février 2005 à 20:02 #302 Dernière édition: 23 Février 2005 à 20:02 par Medulla
Pingui-King, je parie ma vie que c'est du Rammstein !!! ^^
Link-enfant, il est joli ton poème, mais il est de qui ? Tu peux nous le dire ?
Puisque c'est à la mode, je vais en mettre une aussi :

BJÖRK -ALL IS FULL OF LOVE

Tout est plein d'amour !
Tu ne peux juste pas le recevoir.
Tout est plein d'amour !
Ton téléphone est décroché .
Tout est plein d'amour !
Toutes tes portes sont fermées .
Tout est plein d'amour !

Zut, Medulla est aller plus vite que moi. ^^
En effet, c'est Amour, de Rammstein, sur l'album Reise,Reise

Sign par pouale-link

23 Février 2005 à 20:34 #304 Dernière édition: 23 Février 2005 à 20:35 par Geomaster
Je ne pleurerai plus jamais

Un escalier dans le noir,
Des marches que je ne peux voir,
Je les grimpe à tâtons,
Essouflé, sans raison.

Une route qui n'en finit pas,
Vers où, j'espère vers toi,
Vers une réponse redoutée,
Que je n'aurai jamais.

[REFRAIN]
Je n'ai rien pu faire pour toi,
Et ce fut bien la seule fois,
Je n'y suis pour rien,
Si tu as lâché ma main,
Tu nous as abandonnés,
Et je ne pleurerai plus jamais.

Un chemin que je parcoure la nuit,
Comme le fil de notre vie,
Des larmes sur mes joues,
Que mes souvenirs rendent floues.

Un quai de gare où je m'endors,
Où tu t'es donné la mort,
Un train qui est passé ce jour,
Et j'attends seulement mon tour.

[ -> REFRAIN]

Familiale

La mère fait du tricot
Le fils fait la guerre
Elle trouve ça tout naturel la mère
Et le père qu'est-ce qu'il fait le père?
Il fait des affaires
Sa femme fait du tricot
Son fils la guerre
Lui des affaires
Il trouve ça tout naturel le père
Et le fils et le fils
Qu'est-ce qu'il trouve le fils?
Il ne trouve rien absolument rien le fils
Le fils sa mère fait du tricot son père des affaires lui la guerre
Quand il aura fini la guerre
Il fera des affaires avec son père
La guerre continue la mère continue elle tricote
Le père continue il fait des affaires
Le fils est tué il ne continue plus
Le père et la mère vont au cimetière
Ils trouvent ça tout naturel le père et la mère
La vie continue la vie avec le tricot la guerre les affaires
Les affaires la guerre le tricot la guerre
Les affaires les affaires et les affaires
La vie avec le cimetière.


Medulla ça va peut être te paraître un peu ringard mais c'est du Jacques Prévert  :P  

Je l'ai appris quand j'étais au primaire je l'aimais pas car j'avais du mal à retenir la fin.


Moi j'en ai une toute petite mais mignonne :

L'amour c'est comme une boîte de chocolat, tu l'as prend mais tu ne sais pas ce qu'il y a dedans !!!! ^_^  

L'adolescence sombre (conçernant certains)

Jeune garçon à 12 ans
Les plus vieux adolenscent l'aiment
S'enfonçent dans la drogue on l'aime
Étant soumis au sex on l'aime

Merde j'ai pas d'inspiration.. Je reviendrai  :P

Pourquoi est tu si triste et mélancolique
Un vieux souvenir d'une journée ensoleillée
Où ton sourire, sous un soleil torride, brillé
Dans un monde qui ne vivait que dans la panique


Pourquoi est tu partis en me laissant seul
Moi si fragile et démunis de toutes armes
Lorsque je t'ai vu sans vie dans ton linceul
C'était pas sans armes que j'étais mais sans âmes

24 Février 2005 à 11:06 #309 Dernière édition: 24 Février 2005 à 11:18 par Pingui-King
CitationPingui-King, je parie ma vie que c'est du Rammstein !!! ^^
Damn !!! Comment as-tu deviné ? Il n'empêche ça doit pas te déranger parce-que tu trouve les paroles très belles :P
Rien que pour toi je mets "Mein Teil" en VO puis en VF

Version Originale

Suche gut gebauten Achtzehn- bis Dreißigjährigen zum Schlachten - Der Metzgermeister

Heute treff ich einen Herrn
Der hat mich zum Fressen gern
Weiche Teile und auch harte
stehen auf der Speisekarte

Denn du bist, was du isst
und ihr wisst was es ist
Es ist mein Teil - nein
Mein Teil -; nein
Denn das ist mein Teil - nein
Mein Teil - nein

Die stumpfe Klinge – gut und recht
Ich blute stark und mir ist schlecht
Muss ich auch mit der Ohnmacht kämpfen
ich esse weiter unter Krämpfen

Ist doch so gut gewürzt und so schön flambiert
und so liebevoll auf Porzellan serviert
Dazu ein guter Wein und zarter Kerzenschein
Ja da lass ich mir Zeit Etwas Kultur muss sein

Denn du bist, was du isst
und ihr wisst was es ist
Es ist mein Teil - nein
Mein Teil - nein
Denn das ist mein Teil - nein

Yes it's mein Teil - nein

Ein Schrei wird zum Himmel fahren
schneidet sich durch Engelscharen
Vom Wolkendach fällt Federfleisch
auf meine Kindheit mit Gekreisch

Es ist mein Teil - nein
Mein Teil - nein
Denn das ist mein Teil - nein
Mein Teil - nein


Version Française

"Cherche un jeune homme bien batti de 18 à 30 ans prêt à se faire abattre - Le maître boucher"

Aujourd'hui je rencontre un homme
Qui me trouve a croquer
Des parties molles comme dures
sont au menu.

Car tu es, ce que tu manges,
Et vous savez ce que c'est
C'est ma partie – non
Ma partie – non
Oui c'est ma partie – non
Ma partie – non

La lame emoussée comme il faut
Je saigne fort et je me sens mal
Même si je dois lutter contre mon évanouissement
Je continue à manger avec des convulsions.

C'est si bien assaisonné et si parfaitement flambé
Et servi avec tant d'attention sur de la porcelaine
Agrémenté d'un si bon vin et à la douce lumière d'une bougie
Oui, là je me laisse le temps, on doit avoir un peu de culture.

Car tu es, ce que tu manges,
Et vous savez ce que c'est
C'est ma partie – non
Ma partie – non
Oui c'est ma partie – non

Oui c'est ma partie – non

Un cri ira au ciel
Se coupant un chemin à travers un choeur d'anges
Du toit des nuages tombe de la chair emplumée
sur mon enfance avec des hurlements

Car tu es ce que tu manges
Et vous savez ce que c'est
C'est ma partie – non
Ma partie – non
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui » - Laurence Peter | « Et le paradoxe, c'est que dans l'Histoire, l'homme qui saisit le mieux ce qu'était le mariage fut Adolf Hitler : une heure après s'être marié, il se tirait déjà une balle dans la tête. »

Sa me rappelle une scene d'Hannibal, (bon cerveau bon, agah)
Vous voulez me bannir il parait...Faites vous plaisir alors.

Bon... Un texte pas de moi, mais signé par un groupe français nouvellement connu et qui me fait frissonner tellement je trouve magnifique ces paroles...
C'est un extrait... Je ne mets pas la chanson entière car manifestement le groupe s'y est opposé...

J'ai eu la vie facile mais je n'servais à rien
Puis j'ai partagé sa peine, aujourd'hui je suis quelqu'un
Sarah, reine des femmes, devant elle je m'incline
Car je peux voir ce matin un ange dans ma cuisine


Le Premier Jour

Des draps blancs dans une armoire
Des draps rouges dans un lit
Un enfant dans sa mere
Sa mere dans les douleurs
Le pere dans le couloir
Le couloir dans la maison
La maison dans la ville
La ville dans la nuit
La mort dans un cri
Et l'enfant dans la vie.

(message un peut hors sujet) en music on doit étudier les choristes on vas devoir l'apprendre pas  :coeur: (fin du HS)

j'aime bien la poésie mais mon prof de français nous fait apprendre des senes de théâtres et pis ça ménerve  

Les belles familles

Louis I
Louis II
Louis III
Louis IV
Louis V
Louis VI
Louis VII
Louis VIII
Louis IX
Louis X (dit le Hutin)
Louis XI
Louis XII
Louis XIII
Louis XIV
Louis XV
Louis XVI
Louis XVII
Louis XVIII

Et plus personne plus rien
Qu'est-ce que c'est que ces gens-là
Qui ne sont pas foutus
de compter jusqu'à vingt.


:lol:  

Perdu

défouloir , dépotoir , illusions je me confonds , perdu dans le noir je n'ai aucune espoir de retrouver la terre et de dire adieux à ma mère.
Au toi lueur au loin je crie ton nom car tu me semble loin, seulement si je pourrai te toucher mon coeur batterais jusqu'à m'encourager. La chaleur de ton corps va me libèrer de cet enfer sans pitié.

Charles bourdeau écrit approximativement en 1 minute 50 secondes et 33 milimes.

Link enfant je l'adore celui là !
Je rapelle j'avais récité 5 poémes de Prévert tous dans ce style j'avais eu 20 en récitation, j'avais même pas eu besoin d'apprendre tellement ils étaient faciles à retenir !

Et mon préféré :

Les Paris Stupides

Un certain Blaise Pascal
etc...etc...

Merci ganondorf797  :D  Bon celui-là est un peu long mais il vaut le coup croyez-moi  ;)

La lessive

Oh la terrible et surprenante odeur de viande qui meurt
c'est l'eté et pourtant les feuilles des arbres du jardin
tombent et crèvent comme si c'etait l'automne...
cette odeur vient du pavillion
où demeure monsieur Edmond
chef de famille
chef de bureau
c'est le jour de la lessive
et c'est l'odeur de la famille
et le chef de famille
chef de bureau
dans son pavillon de chef-lieu de canton
va et vient autour du baquet familial
et répète sa formule favorite
Il faut laver son linge sale en famille
et toute la famille glousse d'horreur
de honte
frémit et brosse et frotte et brosse
le chat voudrait bien s'en aller
tout cela lui lève le coeur
le coeur du petit chat de la maison
mais la porte est cadenassée
alors le pauvre petit morceau de coeur
que la veille il avait mangé
de vieux portefeuilles flottent dans l'eau du baquet
et puis de scapulaires... des suspensoires
des bonnets de nuit... des bonnets de police
des polices d'assurance... des livres de comptes...
des lettres d'amour où il est question d'argent
des lettres anonymes où il est question d'amour
une rosette de la légion d'honneur
de vieux morceaux de coton à oreille
des rubans
une soutane
une caleçon de vaudeville
une robe de mariée
une feuille de vigne
une blouse d'infirmière
un corset d'officier de hussards
des langes
une culotte de plâtre
une culotte de peau...
soudain de longs sanglots
et le petit chat met ses pattes sur ses oreilles
pour ne pas entendre ce bruit
parce qu'il aime la fille
et que c'est elle crie
c'est à elle qu'on en voulait
c'est la jeune fille de la maison
elle est nue... elle crie... elle pleure...
et d'un coup de brosse à chiendent sur la tête
Le père la rappelle à la raison
elle a une tache
La jeune fille de la maison
et toute la famille la plonge
et la replonge
elle saigne
elle hurle
mais elle ne veut pas dire le nom...
et le père hurle aussi
Que tout ceci ne sorte pas d'ici
Que tout ceci reste entre nous
dit la mère
et les fils les cousins les moustiques
crient aussi
et le perroquet sur son perchoir
répète aussi
Que tout ceci ne sorte pas d'ici
honneur de la famille
honneur du père
honneur du fils
honneur du perroquet Saint-Esprit
elle est enceinte la jeune fille de la maison
il ne faut pas que le nouveau-né
sorte d'ici
on ne connaît pas le nom du père
au nom nom du père et du fils
au nom du perroquet déjà nommé Saint-Esprit
Que tout ceci ne sorte pas d'ici
avec sur le visage une expression surnaturelle
la vieille grand-mère asise sur le rebord du baquet
tresse une couronne d'immortelles artificielles
pour l'enfant naturel...
et la fille est piétinée
la famille pieds nus
piétine piétine et piétine
c'est la vendange de la famille
la vendange de l'honneur
la jeune fille de la maison crève
dans le fond...
à la surface
des globules de savon éclatent
des globules blancs
globules blêmes
couleur d'enfant de Marie...
et sur un morceaux de savon
an morpion se avec ses petits
l'horloge sonne une heure et demie
et le chef de famille et de bureau
met son couvre-chef sur son chef
et s'en va
traverse la place de chef-lieu de canton
et rend le salut à son sous-chef
qui le salue...
les pieds du chef de famille sont rouges
mais les chaussures sont bien cirées
Il vaut mieux faire envie que pitié.

28 Février 2005 à 02:17 #318 Dernière édition: 28 Février 2005 à 02:21 par Ludo Verpey
link enfant ton poème est magnifique.

Moi je vous montre un poème fait par moi sur/pour un fille :wub: :

Moi je l'aime ,elle non ,
On se regarde sans raison ,
Rien ne peut m'empêcher de vouloir
Gagner son coeur ,ce qui serait ma victoire ,
A peine suis je en cours que je ne peux penser à elle ,
Ne pensez rien sur moi ,je ne suis qu'un ange sans ailes*.
Et surtout ne croyez pas en sa beauté ce n'est qu'un ange tombé du ciel.

ailes*=jeu de mots entre :elle et ailes.

:P B) -_- :D

Voilà j'ai un poème qui j'espère remontera le moral de certaines perssones sur ce forum qui ont des pensées morbides  ;)

Chanson des Escargots qui vont à l'enterrement

A l'enterrement d'une feuille morte
Deux escargots s'en vont
Ils ont la coquille noire
Du crêpe autour des cornes
Ils s'en vont dans le soir
Un très beau soir d'automne
Hélas quand ils arrivent
C'est déjà le printemps
Les feuilles qui étaient mortes
Sont toutes réssucitées
Et les deux escargots
Sont très désappointés
Mais voila le soleil
Le soleil qui leur dit
Prenez prenez la peine
La peine de vous asseoir
Prenez un verre de bière
Si le coeur vous en dit
Prenez si ça vous plaît
L'autocar pour Paris
Il partira ce soir
Vous verrez du pays
Mais ne prenez pas le deuil
C'est moi qui vous le dit
Ça noircit le blanc de l'oeil
Et puis ça enlaidit
Les histoires de cercueils
C'est triste et pas joli
Reprenez vous couleurs
Les couleurs de la vie
Alors toutes les bêtes
Les arbres et les plantes
Se mettent a chanter
A chanter a tue-tête
La vrai chanson vivante
La chanson de l'été
Et tout le monde de boire
Tout le monde de trinquer
C'est un très joli soir
Un joli soir d'été
Et les deux escargots
S'en retournent chez eux
Ils s'en vont très émus
Ils s'en vont très heureux
Comme ils ont beaucoup bu
Ils titubent un petit peu
Mais la haut dans le ciel
La lune veille sur eux.

Beau poème... c'est de qui ?
[/url]

Euh depuis le début tous mes poèmes sont de Jacques Prévert  ;)  

28 Février 2005 à 17:27 #322 Dernière édition: 28 Février 2005 à 17:41 par Darkganon
CitationLes belles familles

Louis I
Louis II
Louis III
Louis IV
Louis V
Louis VI
Louis VII
Louis VIII
Louis IX
Louis X (dit le Hutin)
Louis XI
Louis XII
Louis XIII
Louis XIV
Louis XV
Louis XVI
Louis XVII
Louis XVIII

Et plus personne plus rien
Qu'est-ce que c'est que ces gens-là
Qui ne sont pas foutus
de compter jusqu'à vingt.


:lol:
CE POEME !!!!!!!!!! Je l'adorais, il me rapelle mon enfance ! merci Jacques et Link enfant pour ces beaux souvenirs ;)



Zelda m'inspire beaucoup ^_^ ^:


Alors que le mal,
Prenant la forme d'un infâme animal,
Se répand sur ce monde autrefois si heureux,
Endeuille les femmes, rend les braves peureux...
L'espoir se meurt,
Au milieu des cris de douleur...
Les plaines deviennent rouge sang,
Le mal commande un sauvage pur-sang...

C'est alors que le héros vert apparaît,
Celui que personne n'attendait...
L'ombre qui avait dominé,
Laisse aujourd'hui place à l'été,
Là où le mal invincible s'était cru,
L'innocence à vaincu...
Que ce soit ce jeune galopin,
Ou ce grand héros,
Ils ne font qu'un...
Ils font le héros !
[/url]

CitationEuh depuis le début tous mes poèmes sont de Jacques Prévert  ;)
Tiens Link enfant poste celui de la crosse en l'air...  ;)  ^_^  

Euh ganondorf797 je pense que je ne vais pas le mettre car :
  • Il est beaucoup trop long, pratiquement personne ne le lira (à moins qu'il soit patient, mais alors vraiment très patient  ;)  )
  • Je ne le trouve pas sur le Net
Si tu le trouves, mets-le !

28 Février 2005 à 20:32 #325 Dernière édition: 28 Février 2005 à 20:33 par Medulla
Linkenfant, merci tes poèmes de jacques Prévert qui sentent bons l'enfance et redonnent un peu de joie à ce topic !  ^_^
Darkganon, ton poème sur Zelda est très beau !  :)
Bravo ton poème, Ludo Verpey :wub:
C'est quoi ce groupe Couet ?  :P
Chuck, j'adore ton poème ! En plus tu l'as écrit rapidement . Bravo !  :clap:
Voici quelque chose de vrai gravé dans le camp Auschwitz-Birkenau dans la pierre en 19 langues (c'est du prose) :

QUE CE LIEU OU LES NAZIS
ONT ASSASSINE
UN MILLION ET DEMI D'HOMMES,
DE FEMMES ET D'ENFANTS,
EN MAJORITE DES JUIFS
DE DIVERS PAYS D'EUROPE,
SOIT A JAMAIS POUR L'HUMANITE
UN CRI DE DESESPOIR
ET UN AVERTISSEMENT.

AUSCHWITZ - BIRKENAU
1940 - 1945

Merci Medulla  :)
Bon allez je vois que mes poèmes plaisent alors j'en remets un :

Pater noster

Notre Père qui êtes aux cieux
Restez-y
Et nous nous resterons sur la terrre
Qui est quelquefois si jolie
Avec ses mystères de New York
Et puis ses mystères de Paris
Qui valent bien celui de la Trinité
Avec son petit canal de l'Ourcq
Sa grande muraille de Chine
Sa rivière de Morlaix
Ses bêtises de Cambrai
Avec son Océan Pacifique
Et ses deux bassins aux Tuilleries
Avec ses bons enfants et ses mauvais sujets
Avec toutes les merveilles du monde
Qui sont là
Simplement sur la terres
Offertes à tout le monde
Éparpillées
Émerveillées elles-même d'être de telles merveilles
Et qui n'osent se l'avouer
Comme une jolie fille nue qui n'ose se montrer
Avec les épouvantables malheurs du monde
Qui sont légion
Avec leurs légionnaires
Aves leur tortionnaires
Avec les maître de ce monde
Les maîtres avec leurs prêtres leurs traîtres et leurs reîtres
Avec les saisons
Avec les années
Avec les jolies filles et avec les vieux cons
Avec la paille de la misère pourrissant dans l'acier des canons.


:lol:  

Lol les poèmes de Jacques Prévert, ça rappelle trop notre enfance :) D'ailleurs celui des escargots, je devais l'apprendre par coeur! Ca fait du bien de se remémorer tout ça !!!
Et quand j'ai vu celui de la fleuriste, je me suis sentie concernée sur le coup, mais j'ai vu que finalement ça n'avait rien à voir avec moi  :lol:  

CitationDarkganon, ton poème sur Zelda est très beau !  :)
Voici quelque chose de vrai gravé dans le camp Auschwitz-Birkenau dans la pierre en 19 langues (c'est du prose) :

QUE CE LIEU OU LES NAZIS
ONT ASSASSINE
UN MILLION ET DEMI D'HOMMES,
DE FEMMES ET D'ENFANTS,
EN MAJORITE DES JUIFS
DE DIVERS PAYS D'EUROPE,
SOIT A JAMAIS POUR L'HUMANITE
UN CRI DE DESESPOIR
ET UN AVERTISSEMENT.

AUSCHWITZ - BIRKENAU
1940 - 1945
Merci medulla, mais ca vient de la beauté de la légende qui m'inspire...

Ce message est chargé en émotion, mais, ce que je triouve triste, c'est qu'aujourd'hui, des néo-nazis viennent, je cite "se prosterner devant la beauté et la perfection de l'oeuvre de leur maitre"... Ecoeurant...
[/url]

Le désespoir est assis sur un banc

Dans un square sur un banc
Il y a un homme qui vous appelle quand on passe
Il a des binocles un vieux costumes gris
Il fume un petit ninas il est assis
Et il vous appelle quand on passe
Ou simplement il vous fait signe
Il ne faut pas le regarder
Il ne faut pas l'écouter
Il faut passer
Faire comme si on ne le voyais pas
Comme si on ne l'entendais pas
Il faut passer presser le pas
Si vous le regardez
Si vous l'écoutez
Il vous fait signe et rien ni personne
Ne peut vous empêcher d'aller vous asseoir près de lui
Alors il vous regarde et sourit
Et vous souffrez attrocement
Et l'homme continue de sourire
Et vous souriez du même sourire
Exactement
Plus vous souriez plus vous souffrez
Atrocement
Plus vous souffrez plus vous souriez
Irrémédiablement
Et vous restez là
Assis figé
Souriant sur le banc
Des enfants jouent tout près de vous
Des passants passent
Tranquillement
Des oiseaux s'envolent
Quittant un arbre
Pour un autre
Et vous restez là
Sur le banc
Et vous savez vous savez
Que jamais plus vous ne jouerez
Comme ces enfants
Vous savez que jamais plus vous ne passerez
Tranquillement
Comme ces passants
Que jamais plus vous ne vous envolerez
Quittant un arbre pour un autre
Comme ces oiseaux.


:(  

Oh ! Je crois que je m'assis parfois sur ce banc  :P ; et je ne dois pas être la seule dans ce cas-là ...   :unsure:
Merci pour tes poèmes de Jacques Prévert Link enfant, je ne connaissais pas trop, mais là, j'adore !!!  :) C'est la poésie de l'enfance .  :wub:  

CitationC'est la poésie de l'enfance .  :wub:
Malheureusement, il est souvent jugé trop rapidement pour ca...  J'ai trop souvent entendu dire sur lui que ce n'était pas de la poésie, des vulgaires jeux de mots sans aucun sens... :angry:  
[/url]

Il ne faut pas croire les "on dit", il faut les vérifier avant. Moi je trouve très beau et frais; ça sent bon l'automne et les enfants innocents qui jouent.  :) Et pas tellement l'enfance pourrie gâtée d'aujourd'hui ...  <_<  

Citationça sent bon l'automne et les enfants innocents qui jouent.  :) Et pas tellement l'enfance pourrie gâtée d'aujourd'hui ...  <_<
Bien dit!
Mais je ne penses pas que ce poème soit avec des mots vulgaires ou quoi, je dirais plutôt qu'on doit en tirer une leçon, une morale. Pour celui-ci, je pense que c'est qu'il faut nous méfier des inconnus! Qui sait, un enfant peut accepter un bonbon empoisonné d'un monsieur méchant et sans coeur!
C'est peut-être triste, mais je trouve que c'est bon pour nous de les lire :) D'ailleurs, si on nous les fait lire quand on est petit, ce n'est pas pour nous traumatiser ;)

Je savais qu'il allait te plaire celui-là Medulla, puisqu'il parle de désespoir !

Sinon dans la famille des "Désespoir" j'en ai plein d'autres :

Déjeuner du matin

Il a mis le café
Dans la tasse
Il a mis le lait
Dans la tasse de café
Il a mis le sucre
Dans le café au lait
Avec la petite cuiller
Il a tourné
Il a bu le café au lait
Et il a reposé la tasse
Sans me parler
Il a allumé
Une cigarette
Il a fait des ronds
Avec la fumée
Il a mis les cendres
Dans le cendrier
Sans me parler
Sans me regarder
Il s'est levé
Il a mis
Son chapeau sur sa tête
Il a mis
Son manteau de pluie
Parce qu'il pleuvait
Et il est parti
Sous la pluie
Sans une parole
Sans me regarder
Et moi j'ai pris
Ma tête dans ma main
Et j'ai pleuré.

01 Mars 2005 à 18:16 #335 Dernière édition: 01 Mars 2005 à 20:36 par Darkganon
J'en ai fait un autre sur zelda (pas aussi beau que Jacques, tout de même :lol: ) :

Héros cherche amis...


Mon épée et mon cheval sont mes seuls alliés,
Ou bien ce bateau, sur lequel j'ai tant navigué...
Le Démon, c'est sûr, est mon ennemi,
Et je cherche toujours mon ami...

Que je sois ce jeune galopin,
Qui, un jour de pluie, est devenu orphelin,
Ou ce bel adolescent,
Dont la vigueur emplit le sang...

Que je sois celui qui vous a fait rêver,
Ou celui qui vous fait pleurer,
J'ai cru que le démon était mon ennemi,
En fait, il tue mon ennui...

Mes habits verts apportent, dit-on, la vie !
Mais ils ne savent tuer ma mélancolie...
On dit que, si je ne parle pas,
C'est parceque l'envie ne m'en vient pas,

En fait, ma voix est tout le temps enrouée,
Paralysée par mon envie de pleurer...
Je pleure mon malheur,
J'ai cru qu'une princesse allait faire mon bonheur...

Même si mon courage est sans limites,
Mon sourire n'est qu'un mythe...
Mon cheval et mon épée sont mes seuls alliés,
Les autres, je les ai tant cherchés...
Que ce soit au fond d'une forêt,
Dans un lac sacré,
Au sommet de bourg clocher,
Nulle part je les ai trouvés...

Aujourd'hui, je fonde ce nouveau royaume,
Béni, offert à tous les hommes,
J'espère que parmi l'un d'entre eux se trouvera
L'ami, qui mes larmes épanchera...
[/url]

Encore merci Link enfant pour ces magnifiques poèmes de désespoir.  ^_^
Bravo Darkganon pour ton dernier poème, il est très beau !  :wub:

J'ai besoin de dormir;
J'ai envie d'oublier,
D'oublier cette journée,
La meilleure et la pire.
Ce soir-là j'ai parlé
De ma peur de mourir,
Et les gens dans un rire,
De moi se sont moqués.
Pourtant il y avait
Une petite fille,
Et de sa voix fragile,
Elle, elle m'a aidée.
Puis elle est repartie
Comme elle est arrivée,
Et elle m'a crié:
"Sois heureux et souris!"
Les autres continuaient
De se moquer de moi;
Et je pensais en moi
Qu'elle reviendrait.
Mais elle n'est arrivée.
Et j'ai pensé mourir,
Alors j'ai du m'enfuir
Pour ne plus écouter ...




Très joli, medulla ! On ressent bien la tristesse...  
[/url]

Darkganon, magnifique!!! J'ai toujours aimé les poèmes sur Zelda :) T'es bien meilleur que moi :P Mon 1er poème que j'ai posté c'était sur OOT je crois bien donc...

Medulla, toujours aussi beau :) Le truc, c'est que je m'y sens trop intégrée dans ton poème  :blink:  J'ai l'impression d'être la fille qui aide, car j'ai déjà été quelqu'un comme ça une fois, et j'ai aussi l'impression d'être la personne-sujet du poème, car ça me rapelle mon passé... Bref, je crois que soit on a pas mal de points en commun malgré tout, ou soit tu lis dans mon passé :P

Merci beaucoup Mymy ! On attend tes nouveaux poèmes avec impatience !  :P Ca fait longtemps! ^^
Ben en fait, dans ce poèmes, je voulais pas trop écrire ça, mais j'ai du à cause du nombre de pied ! ^^ Donc, oui, j'ai peut-être inconsciemment pris des éléments de ton passé !  :lol:  

01 Mars 2005 à 22:29 #340 Dernière édition: 01 Mars 2005 à 22:57 par Couet
Trop bien vos poèmes

j'en écris un autre pas de moi:

Abel et Caïn

Race d'Abel, dors, bois et mange
   Dieu te sourit complaisamment,
       
   Race de Caïn, dans la fange
   Rampe et meurs misérablement.
       
   Race d'Abel, ton sacrifice
   Flatte le nez du Séraphin !
       
   
   Race de Caïn, ton supplice
   Aura-t-il jamais une fin ?
       
   Race d'Abel, vois tes semailles
   Et ton bétail venir à bien ;
       
   Race de Caïn, tes entrailles
   Hurlent la faim comme un vieux chien
       
   Race d'Abel, chauffe ton ventre
   A ton foyer patriarcal ;
       
   Race de Caïn, dans ton antre
   Tremble de froid, pauvre chacal !
       
   Race d'Abel, sans peur pullule
   L'argent fait aussi ses petits ;
       
   Race de Caïn, ton cœur brûle ;
   Eteins ces cruels appétits.
       
   Race d'Abel, tu croîs et broutes
   Comme les punaises des bois !
       
   Race de Caïn, sur les routes
   Traîne ta famille aux abois.
       
   — Ah ! race d'Abel, ta charogne
   Engraissera le sol fumant !
       
   
   Race de Caïn, ta besogne
   N'est pas faite suffisamment ;
       
   Race d'Abel, voici ta honte :
   Le fer est vaincu par l'épieu !
       
   Race de Caïn, au ciel monte,
   Et sur la terre jette Dieu !

motdumodo : J'ai réduit les espaces ;)

:P B) -_- :D

Ce qui est dommage Ludo Verpey, c'est que les paragraphes sont trop espacés et c'est pas très agréable à lire (je trouve).  :( Sinon c'est pas mal (personnellement, la bible c'est pas trop mon truc. :mellow: ), mais tu ne préfère écrire un poème qui vient de toi ?

Je suis d'accord avec Medulla pour les espaces, rassemble le poème ou laisse qu'une ligne pour les séparer, ça sera plus agréable à lire :) (c'est un conseil, pas un reproche!)

Et à tout ceux qui mettent des poèmes d'autrui, c'est bien! Mais lancez-vous un peu ;)

j'en connais pas beaucoup mais sinon j'ai fais beaucoup d'acrostiche mais bon ......... voilà un de moi et un pas de moi
Moi:

CHLOE

C'est une fille très sympathique ,
Honnète et charismatique ,
La vie pour elle ne peut faire de vrille ,
On dit qu'elle est trop gentille ,
Et moi je pense que ce n'est que la vertue d'une fille.

pas moi:

Le serpent qui danse

   Que j'aime voir, chère indolente,
   De ton corps si beau,
   Comme une étoffe vacillante,
   Miroiter la peau !
   
   Sur ta chevelure profonde
   Aux âcres parfums,
   Mer odorante et vagabonde
   Aux flots bleus et bruns,
   
   Comme un navire qui s'éveille
   Au vent du matin,
   Mon âme rêveuse appareille
   Pour un ciel lointain.
   
   Tes yeux, où rien ne se révèle
   De doux ni d'amer,
   Sont deux bijoux froids où se mêle
   L'or avec le fer.
   
   À te voir marcher en cadence,
   Belle d'abandon,
   On dirait un serpent qui danse
   Au bout d'un bâton.
   
   Sous le fardeau de ta paresse
   Ta tête d'enfant
   Se balance avec la mollesse
   D'un jeune éléphant,
   
   Et ton corps se penche et s'allonge
   Comme un fin vaisseau
   Qui roule bord sur bord et plonge
   Ses vergues dans l'eau.
   
   Comme un flot grossi par la fonte
   Des glaciers grondants,
   Quand l'eau de ta bouche remonte
   Au bord de tes dents,
   
   Je crois boire un vin de Bohême,
   Amer et vainqueur,
   Un ciel liquide qui parsème
   D'étoiles mon cœur !  

:P B) -_- :D

Bravo pour ton accrostiche Ludo Verpey, tu écris très bien !  :)
Et le deuxième poème est très beau; mais lorsque vous citez un poème, s'il vous plaît indiquez son auteur !  ;)

Partout où je vais la mort me suit,
Elle est derrière moi à chaque instant;
Et si jamais une nuit, délassée, je m'enfuis,
Elle me rattrapera, plus rapide que le temps ...

Un matin avec ma tasse de café
J'écoutait la télé
C'est là que j'ai remarqué
L'importance du monde entier
Je me suis mit a trembler
En me disant qu'il fau faire quelque chose
Fusil entre mes deux mains
Je suis allé tuer monsieur chose
Et puis tout le monde était heureux le lendemain

Moi je ne cite que du Baudelaire j'adore

L'Etranger
- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ?
ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
- Tes amis ?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est
resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie ?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté ?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or ?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas...
là-bas... les merveilleux nuages !
Posté le: 02 Mars 2005 à 22:01
en voici un autre

Tu mettrais l'univers entier dans ta ruelle

Tu mettrais l'univers entier dans ta ruelle,
Femme impure ! L'ennui rend ton âme cruelle.
Pour exercer tes dents à ce jeu singulier,
Il te faut chaque jour un coeur au râtelier.
Tes yeux, illuminés ainsi que des boutiques
Et des ifs flamboyants dans les fêtes publiques,
Usent insolemment d'un pouvoir emprunté,
Sans connaître jamais la loi de leur beauté.

Machine aveugle et sourde, en cruautés féconde !
Salutaire instrument, buveur du sang du monde,
Comment n'as-tu pas honte et comment n'as-tu pas
Devant tous les miroirs vu pâlir tes appas ?
La grandeur de ce mal où tu te crois savante
Ne t'a donc jamais fait reculer d'épouvante,
Quand la nature, grande en ses desseins cachés,
De toi se sert, ô femme, ô reine des péchés,
- De toi, vil animal, - pour pétrir un génie ?

Ô fangeuse grandeur ! sublime ignominie !

:P B) -_- :D

Bon allez je continue avec mes poèmes de désespoir de Jacques Prévert (bon Medulla l'a déjà lu mais je le mets quand même  ;) ) :

Le miroir brisé

Le petit homme qui chantait sans cesse
le petit homme qui dansait dans ma tête
le petit homme de la jeunesse
a cassé son lacet de soulier
et toutes les baraques de la fête
tout d'un coup se sont écroulées
et dans le silence de cette fête
j'ai entendu ta voix heureuse
ta voix déchirée et fragile
enfantine et désolée
venant de loin et qui m'appelait
et j'ai mis ma main sur mon coeur
où remuaient
ensanglantés
les septs éclats de glace de ton rire étoilé.


PS : Ludo Verpey euh... Ganon Ludo  :P  evite les double-post en appuyant sur le bouton "Editer"  ^_^  

Ganon Ludo, tes poèmes ne seraient-ils pas tirés d'une pièce de théâtre (ou d'un livre)? Parce que 'l'Etranger" ça me dit quelquechose, je l'ai étudié en cours!

Merci Link enfant pour nous faire part des poèmes de Jacques Prévert ;) Il ets un peu plus court celui-là  :D  Allez lance-toi un peu toi aussi :P

Medulla, c'est court et beau! Je veux la suite! :P

Chuck, ça pourrait être une histoire vraie ce que tu racontes ;) Dit-moi, quand tu fais des poèmes, c'est à propos de ce dont tu as envie? Ou c'est juste comme ça? :P

03 Mars 2005 à 10:51 #349 Dernière édition: 03 Mars 2005 à 10:52 par Ganon Ludo
CitationGanon Ludo, tes poèmes ne seraient-ils pas tirés d'une pièce de théâtre (ou d'un livre)? Parce que 'l'Etranger" ça me dit quelquechose, je l'ai étudié en cours!

Merci Link enfant pour nous faire part des poèmes de Jacques Prévert ;) Il ets un peu plus court celui-là  :D  Allez lance-toi un peu toi aussi :P

Medulla, c'est court et beau! Je veux la suite! :P

Chuck, ça pourrait être une histoire vraie ce que tu racontes ;) Dit-moi, quand tu fais des poèmes, c'est à propos de ce dont tu as envie? Ou c'est juste comme ça? :P
en fait Baudelaire à fait un recueil dans le quel il raconte une histoire avec des poèmes donc ça pourrait être une pièce de théâtre mais ça n'a jamais été ^_^
et l'Etranger est tiré de ce recueil (en quelque sorte chaque poème est égal à un chapitre de l'histoire).
En voilà un autre un (qui ne fais pas parti du recueil) peu plus long que le dernier que je ai poster mais super simpa à lire:

Le vampire
Toi qui, comme un coup de couteau,
Dans mon coeur plaintif es entrée ;
Toi qui, forte comme un troupeau
De démons, vins, folle et parée,

De mon esprit humilié
Faire ton lit et ton domaine ;
- Infâme à qui je suis lié
Comme le forçat à la chaîne,

Comme au jeu le joueur têtu,
Comme à la bouteille l'ivrogne,
Comme aux vermines la charogne,
- Maudite, maudite sois-tu !

J'ai prié le glaive rapide
De conquérir ma liberté,
Et j'ai dit au poison perfide
De secourir ma lâcheté.

Hélas ! le poison et le glaive
M'ont pris en dédain et m'ont dit :
" Tu n'es pas digne qu'on t'enlève
A ton esclavage maudit,

Imbécile ! - de son empire
Si nos efforts te délivraient,
Tes baisers ressusciteraient
Le cadavre de ton vampire ! "

:P B) -_- :D