Êtes-vous un(e) poète ???

Démarré par Medulla, 08 Novembre 2004 à 22:20

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Si on en est à mesquinement relever les fautes d'orthographe, allons jusqu'au bout:

Citation de: Cetais le 30 Juin 2013 à 08:16
Toi qui attendais paisiblement,
:P

Au fait, Cetais, si "t'enlaçant près de moi" te gêne, moi je mettrais "t'enlaçant tout contre moi", ce n'est a priori plus redondant puisque tu ajoutes une précision.

Hormis cela, j'apprécie ton poème, la chute est efficace, le texte un poil décalé, bref il fonctionne bien et est bien équilibré autant dans son rythme que dans sa longueur, sympa quoi.

A Link: sympa^^. Côté fautes, j'ai lu rapidement, mais il y a déjà ça:
Citation de: A Link le 30 Juin 2013 à 23:04
Chaque instant est un supplice, un véritable péché pour mon âme.
Sa voix est une mélodie des plus mielleuses, son odeur est le parfum le plus exquis et le plus sublime qu'il soit.
Sinon, généralement on met toujours une majuscule en début de vers, même si on est en pleine phrase.

À part ça, texte sympatoche, pour le coupe je n'ai pas grand-chose à dire dessus :ninja:

Me concernant, j'ai un certain goût pour la poésie, c'est un exercice de style intéressant, qui permet de créer pratiquement à l'infini, il y a toujours moyen de trouver de bonnes idées. J'en écris très peu car je veux  prendre le temps de faire ça bien (je suis de la vieille école, du genre à compter les pieds et à déclamer, je suis tellement perfectionniste que je finis par jeter la plupart de ce que je fais au rebut :mrgreen:), mais j'essaierai de poster une création dans les prochains jours histoire de m'y remettre et de glaner des opinions :P.

PS: ouais je sais, j'ai fait des grosses lettres dans les citations, mais perso je voyais presque pas la différence en mettant en gras, au moins je suis sûr que ça capte l'attention comme ça x).

01 Juillet 2013 à 08:47 #1601 Dernière édition: 01 Juillet 2013 à 08:51 par A Link
Thanks, j'aurais peut-être dû penser à corriger mon texte entre temps x) !

Et effectivement on a zappé une erreur sur le poème de Cetais, bien ouej :ninja:

Par contre la règle des majuscules c'est une règle que j'applique selon mon gré par rapport à l'esthétisme, si je trouve que ça fait moche j'en mets pas x_x !

FILLE DE JACQUELINE

[spoiler]Son nom était Jacqueline,
Belle et douce et fine,
Vivant seul avec sa fille.

Son cœur, bien que fragile
Ne pouvait cacher son côté perfide.
À l'idée de brûler, tuer, violer le monde
Rien d'autre n'avait autant la capacité de l'exciter.

Croissant au milieu du ciel,
Greffoir dans la main,
Cœur de sa fille à la gauche.

N'ayant plus accès  à ses ailes
N'ayant plus aucun passeport vers le ciel,
Sachant que ce n'était aucunement accidentel,
Elle avait complété son autel.

Alors que le sang coulait le long de l'abdomen
Se mélangeant avec la bouteille de vin,
Regrettant la tristesse de son passé ancien,
Son meurtre était en vain.

Elle ne pouvait regarder sa tronche,
Rempli du liquide écarlate de sa greluche,
Coupant toujours une autre tranche,
Elle possédait un air louche et croche.

Pensant s'échapper de ses malheurs passés,
En voyant sa fille se faire découper,
En imaginant ses anciens agresseurs,
Prendre la place de sa fille.

Fille de violeurs,
Fille de pécheurs,
Fille abattable,
Fille d'une assassine,
Fille de Jacqueline.
[/spoiler]

Oh, Baudelaire, que ferais-je sans toi?
Surement des poèmes beaucoup moins violent.

05 Mars 2014 à 17:01 #1603 Dernière édition: 05 Mars 2014 à 17:08 par Supersigo
Essaye Nelligan et Rimbaud, c'est meilleur que Baudelaire... mais aussi sombre, surtout Nelligan. :P

Je dois être la seule personne au monde à ne pas trouver Baudelaire sombre, mais dramatiquement bêbête  :ninja:.


Clair qu'il en fait des tonnes pour pas grand-chose, mais il écrit quand même vachement bien le père Baudelaire ; je ne me lasse toujours pas de ses 4 spleens (dans Les Fleurs du Mal).

Sinon, ton poème a quelques passages pas mal Cetais, notamment la sixième strophe et ses sons en « r » et en « ch » qui donnent un côté agressif à souhait et sont très intéressants à entendre et/ou prononcer. Pour ce qui est du fond du poème, je n'ai pas grand-chose à dire ; je n'accroche malheureusement pas des masses. M'enfin bon, j'ai tendance à beaucoup critiquer récemment ; il faudrait que je trouve un moyen d'arranger cet odieux penchant :ninja:

Citation de: Morwenn le 05 Mars 2014 à 23:26
j'ai tendance à beaucoup critiquer récemment ; il faudrait que je trouve un moyen d'arranger cet odieux penchant :ninja:
Ça va, ça va, je préfère ça qu'aux commentaires habituels: "c'est bien", "c'est sympa", "K."...
... Ou même "seule*" :ninja:

Je souhaitais simplement viser un autre type de poème comparés aux autres, surtout comparé à ça...



06 Mars 2014 à 08:40 #1607 Dernière édition: 06 Mars 2014 à 08:42 par Antevre
Citation de: Morwenn le 05 Mars 2014 à 23:26
Clair qu'il en fait des tonnes pour pas grand-chose, mais il écrit quand même vachement bien le père Baudelaire ; je ne me lasse toujours pas de ses 4 spleens (dans Les Fleurs du Mal).
Sûr, je suis le premier à le reconnaitre^^ les spleens sont mythiques, mais perso je préfère "Une Charogne"... Je le trouve drôle :ninja:.

Sinon ton poème m'a pas spécialement parlé, Cetais (question de goût personnel), mais c'est pas une mauvaise idée de changer de style, et on sent que tu es inspiré, ce qui est toujours une bonne chose dans ce type d'écriture ;).

Le papillon


Un papillon volant sur la dune
Sous un soleil aveuglant la lune.
Un océan dansant sur le sable
Offre à mes yeux, une beauté durable.

A l'horizon, des pins et des plages
Rendent très riches ces beaux paysages.
Un bel oiseau blanc planant en hauteur,
Guettant le poisson, surveillant son heure.

Et dans les terres, des brins de lavande,
Parfum d'été, telle une légende.
Les abeilles sauvages cherchent du nectar,
Quand à la sauterelle, elle prend sa guitare.

Mais c'est sans compter tous ces vacanciers
Marchant sur la plage ou baignant dans l'eau.
Châteaux de sables, petites randonnées,
Et bains de soleils sur le sable chaud.

Les années passent, les temps ont changés,
Trop de maisons, surconsommation.
Plus d'oiseau blanc, son heure est venue.
La dune est triste, les pins ne sont plus.

La mer malade, la plage déserte
sont devenus moins intéressants.
Beau papillon, devenu inerte
savoure le temps, écoute le vent.