Salem Spirit's-Walker, par Hellburning Phénix

Démarré par Hellburning Phénix, 14 Février 2008 à 21:53

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14 Février 2008 à 21:53 Dernière édition: 22 Février 2008 à 18:14 par Hellburning Phénix
Je vous mets la liste des chapitres de ma fic par ordre chronologique avec le titre de chacuns des chapitres. Chaque titre mène vers le chapitre en question. Malheureusement, je n'ai pas trouvé de moyen pour que cela s'ouvre dans la même page, ou tout simplement que ça mène juste au bon endroit dans la page...

0)Prologue
1)Le passage des esprits
2)Les Avatars
3)Anna
4)Le début d'une nouvelle vie
5)Confrontation et la belle-famille
6)Le peuple des Gardiens
7)Bouleversement et l'Avatar du feu
8)Journée tranquille
9)L'Avatar du désir charnel
10)Ultime souffrance[/ur]
[url=http://forums.zelda-solarus.com/index.php/topic,18777.msg322421.html#msg322421]11)Golem, L'Avatar qui se sacrifia

12)Le père des Avatars
13)L'influence des dragons
14)Dénouement
14')Fin alternative



Bien, dans ce sujet je vais un peu vous présenter mes quelques fan fics Zelda.

Actuellement, j'en ai 2 à mon actif.

Dont une complètement finie.

Je vous donnes les titres et ensuite je vous les présente quelque peu.

- L'aventure du rêve.
- Salem Spirit's-Walker ou à la recherche d'une raison de vivre.

L'aventure du rêve => Bref résumé :

Suite à une nuit fêtant sa victoire contre Ganondorf et Majora Mask, Link se trouve projeté dans un monde bien étrange ou il se retrouve face à face au trois déesses créatrices. Ces dernières lui apprennes alors une terrible nouvelle, les ennemis qu'il à jusqu'à présent ne sont que de bien piètre chose face au danger qui menace toute la création. Un mal bien plus terrible et bien plus terrifiant est près à se relever de ses cendres. Un mal suffisamment puissant pour avoir vaincu la Déesse mère, déesse parente des trois créatrice. Pour contrecarrer cette menace, Link se voit projeté dans un monde inversé. Un monde ou le bien est le mal, et le mal est le bien. Pourra-t-il surpasser cette nouvelle aventure ?

Salem Spirit's-Walker, ou à la recherche d'une raison de vivre => Bref résumé :

Je suis Salem Spirit's-Walker. Je suis un solitaire. Qu'est-ce qu'un solitaire. Les solitaires sont des guerriers qui ont choisis de vivre dans la solitude, dans la réclusion et l'exclusion du monde. En ce qui me concerne, je vis depuis si longtemps dans le désert bordant la forteresse Gerudo que je ne saurais vous dire depuis quand j'y suis. J'ai un don particulier, je peux voir et communiquer avec les esprits. Et je suis depuis de nombreuses années accompagné des esprits de mon frère et de ma belle-soeur, tous deux assassinés par les Gerudos. Leur fille, une jeune guerrière Hyliène est depuis cet événement élevée par les Gerudos par Nabooru en personne. C'est ma nièce. Incapable de me pardonner de n'avoir pu les protéger, de n'avoir pas été là lorsqu'ils auraient eu besoin de moi. Je n'a pas eu le coeur de me révéler à ma nièce. Mais un curieux incident m'y à malheureusement poussé. Suite à cela, libéré de ma souffrance, je suis parti en quête d'une raison de vivre, d'exister. Loin, très loin, dans un contrée inconnue, j'ai traversé un passage étrange créer par les esprits des morts. Je me suis retrouvé projeté dans un monde en pleine crise. Suite à cette traversée, les esprits qui me suivaient, se sont transformés en deux têtes de dragons sortant de mes omoplates. Mon instinct de guerrier m'a poussé à aider ces gens. Peut-être que je trouverai, ma raison de vivre, ma rédemption dans ce monde...

voilà, ça fait un sacré patté tout ça. J'espère que mes deux fics vous intéresserons.

Dans la mesure ou cela fait plusieurs années que je les écris, je vais pas bombarder votre site de mes nombreux chapitres.

Donc, si elles vous intéresses, dites le moi et je serrai ravi de vous faire partager ma passion de l'écriture.
When shadow comes to claim our souls, some must rise, the light of old. Names in stone, spirits of legend, deeds unknown, yet never forgotten. These are the Hyrule's Knights, of honor within and fear without. Remember them when in hope you doubt.

15 Février 2008 à 18:18 #1 Dernière édition: 15 Février 2008 à 18:32 par @PyroNet
Tes fan fics m'intéressent, vu que c'est moi qui m'occupe de la Section Fans du site. Les Fan Fics du site seront bientôt transférées sur le forum, donc je t'invite à poster les tiennes ici, pour qu'elles soient déjà à la bonne place. Comme ça tu as en plus l'honneur d'inaugurer cette section. :D

tu veux que je vienne poster les chapitres de mes fics ici ?

si tu as lu mon sujet tu dois être conscient de la taille qu'elle font.

c'est vraiment ce que tu veux que je fasse ???

ou j'ai mal compris ???
When shadow comes to claim our souls, some must rise, the light of old. Names in stone, spirits of legend, deeds unknown, yet never forgotten. These are the Hyrule's Knights, of honor within and fear without. Remember them when in hope you doubt.

Citation de: Hellburning Phénix le 15 Février 2008 à 18:49
tu veux que je vienne poster les chapitres de mes fics ici ?

si tu as lu mon sujet tu dois être conscient de la taille qu'elle font.

c'est vraiment ce que tu veux que je fasse ???

ou j'ai mal compris ???

Tu as bien compris, mais sil te plait, ne les écrits pas à doubles interlignes et n'oublie pas tes majuscules... C'est chiant à lire ;).

J'ai lu, j'ai lu... Ce que je souhaiterais que tu fasses, c'est poster l'une de tes Fics ici, et l'autre dans un autre topic de cette même section. (Une par topic en somme. ^_^)

Je te propose de les poster ici, même si elles sont de taille conséquente, car je ne vois pas vraiment comment faire autrement. Quel autre système avais-tu en tête pour "nous faire partager ta passion de l'écriture" ?

Etant moi même webmaster et rédacteur en chef de notre site web, nous avons une rubrique consacrée entièrement aux fa fics ou nous les publions.

Tout comme les fan arts.

Je ne pourrais pas te donner les détails lié à la programmation de la chose, ce n'est pas moi qui l'ai faite.

cela, dit, je trouve cela plus pratique.

Mais je vais commencer par poster les premier chapitres de mes deux fics, pas de soucis.

Laisser moi juste un petit peu de temps ;)
When shadow comes to claim our souls, some must rise, the light of old. Names in stone, spirits of legend, deeds unknown, yet never forgotten. These are the Hyrule's Knights, of honor within and fear without. Remember them when in hope you doubt.

15 Février 2008 à 19:47 #6 Dernière édition: 22 Février 2008 à 17:49 par Hellburning Phénix
Alors, petit changement, je vais modifier le premier post.


When shadow comes to claim our souls, some must rise, the light of old. Names in stone, spirits of legend, deeds unknown, yet never forgotten. These are the Hyrule's Knights, of honor within and fear without. Remember them when in hope you doubt.

Et voila, j'ai mis les premiers chapitres de mes deux fan fictions.

Afin de ne pas rendre encore plus énorme les topics, qui seront déjà monstrueux en taille.

je propose que vous veniez me donnez votre avis ici.

En attendant de les avoir, je vous souhaite une bonne lecture.

P.S.: J'ai mis beaucoup de coeur et bien plus dans mes fics, j'espère de tout coeur qu'elles vous plairont.
P.S.S. : J'ai beau faire de mon mieux et de me relire X fois, il y aura sûrement des fautes, je vous serrai grandement reconnaissant de me pardonner ;)
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En fait le double interligne me dérange encore plus que les fautes :lol: :mrgreen:.

aurais-je mis des doubles interlignes ???
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Tes fanfics ça va, je parle de tes posts en général :) :P.

ah ok, ben je trouve que c'est beaucoup plus lisible et esthétique que tout en bloc sans espace.

Mis à part ça, je trouve que c'est pas top comme organisation de mettre les avis, commentaire et autres dans le même topic que la fic elle même.

Le topic sera déjà énorme dut à la taille de la fic elle même, et de plus, je trouve aussi que ça gâche la lecture.

Ce serrait pas possible de faire un topic à part exprès pour les commentaires ???

Bon, après c'est les modos qui décide, je me permets de donner mon avis sur la chose vu que je connais bien le domaine, m'occupant moi même de cette section sur mon site.

Mais une fois encore, ici je ne suis qu'un simple membre, alors c'est vous qui décidé  -_-
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Il avait été décidé après une longue concertation qu'il n'y aurait qu'un topic par fic, pour justement permettre aux membres de poster les commentaires dans ledit topic.

C'est plus facile pour les fan arts car on peut éditer le premier post, d'où la consigne d'un topic par dessinateur, mais pour les fics, c'est moins facile. ;)


ok, donc si j'ai bien tout capter, pour rajouter la suite, j'éditerai mon post et non pas reposter la suite ?
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Si tu ne dépasse pas la longueur maxi du post, oui ^_^


Et sachant d'avance que je vais dépasser, et de loin, la longueur maxi du post, je le fais quand même comme cela, avec à chaque fois un nouveau post que j'atteins la limite ????
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Donc je répète... ^^

Pour les fan arts c'est plus facile car on peut éditer le premier post et commenter dans les posts suivant.
Mais pour les fans fics, c'est plus difficile car on ne peut pas mettre toute la fic dans le premier post.
Donc, pour éviter qu'on se retrouve avec un topic de commentaires à part (qui ferait vite bazar dans le forum), le mieux est de poster d'un coup sa fic (pour éviter qu'entre 2 chapitres il y ait des commentaires) histoire de l'avoir en tout début de topic (en plusieurs posts ou pas) puis ensuite avoir les commentaires.
Tu comprends donc dans ce cas là, qu'on demande un topic par fic.

Mais là c'est un peu tard pour ta fic, puisque tu n'as pas tout posté d'un coup, donc tout les autres membres ont posté entre temps... Alors oui là effectivement il va falloir chercher dans le topic la suite de ta fic, ce qui n'est pas agréable.

Au pire, tu peux toujours mettre en tout premier post un lien vers tes différents chapitres.


ok, alors si je peux me permettre, vous devriez tout de même créer juste un tout petit topic que vous bloquer et qui reste en tête de sujet avec le mode d'emploi que tu viens de me donner, ainsi personne d'autre ne ferra la même erreur que moi.

Et je vais donc, de ce pas, vous poster la totalité de mes deux fics (ça va en faire des pages ...)
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Je confirme ce qu'a dit Couet en te suggérant de mettre dans ton premier post un lien vers les différents chapitres. Je pense que c'est la meilleure façon de procéder.

17 Février 2008 à 19:20 #19 Dernière édition: 17 Février 2008 à 19:26 par Hellburning Phénix
Ok, alors je vais faire comme ça.

En passant, ma première fic est mise à jour, bonne lecture, parce que y a de quoi faire.

Je tiens à préciser que elle n'est pas encore terminée, je ne peux donc pas la mettre en entier...

Maintenant je vais mettre à jour celle-ci.

D'ailleurs, en passant, est-ce que quelqu'un saurait m'expliquer comment faire un lien vers un endroit précis d'une page.

Je sais faire un lien vers une page, mais pas vers un endroit précis de cette page ????
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Une ancre ?
Tu peut ancrer un message précis en utilisant l'URL du titre du message ;).
Par exemple, il faudrait copier l'URL de "Re : Salem Spirit's-Walker, par Hellburning Phénix".

Pour ancrer une partie particulière d'un message, je sais pas. ZS accepte les balises HTML ?
<a id="chap1">

    







Pour faire un lien vers un message précis, il te faut l'adresse du message en question, que tu peux obtenir à partir du lien au-dessus du message (en faisant un clic droit ou en cliquant sur le lien). Ensuite, le procédé est le même que pour créer un lien quelconque.

Prologue
ENTREE EN SCENE

Par contre je me rappelle avoir entendu dans les cris des spectres répercuter dans le vent , la complainte d'un couple déchirer par la perte de leur vie. Ça me revient, J'étais en train de veiller une nuit près d'un désert dans une contrée inconnue. Le vent s'est levé, et dans les cris du vent j'ai perçu la souffrance de ce couple. C'était bouleversant. Tant de souffrance, de désespoir et de tristesse. Les deux voix chantaient inlassablement un requiem pour leur mort. Et un chant d'espoir pour quelqu'un qui leur était cher de leur vivant. Je me suis adressé à eux. Ils m'ont juste répondu que jamais ils ne verraient grandir leur enfants, leur chère fille adorée. Qu'ils pleureraient sa perte jusqu'à ce qu'elle les rejoigne. Et que seulement a ce moment-là, ils trouveraient la paix de l'âme.

Après tant d'années, cette complainte reste gravée en moi. Jamais je n'oublierai la souffrance de ce couple. Leur chant était si expressif que les écouter chanter ferait pleurer l'âme la plus dure. Je me souviens que je m'étais juré sur la souffrance de ce couple d'éviter autant que je le pourrai d'être la cause d'un tel malheur. Lorsque j'ai rencontré Kasuto, enfin rencontré, aperçu plutôt, j'ai tout de suite compris. Le couple m'avait discrètement emmener vers leur fille. Il me faisait ainsi une demande silencieuse de la protéger à tout prix. Mais ma malédiction ne me permet pas de la protéger de manière rapprochée. C'est pourquoi, je suis partie en pérégrination afin de trouver quelqu'un qui me permettra de me maîtriser pour que je puisse honorer mon serment. Mais on dirait que quelqu'un d'autre la protège désormais. J'en suis heureux.

De loin, je veille toujours sur elle et son nouveau protecteur. Mon rôle n'est peut-être pas terminé. J'ai la conviction que mon temps n'est pas éteint dans cette tragédie. Je sens au plus profond de moi-même que je peux encore être utile. Peut-être que mon rôle sera de lui faire comprendre le langage du vent. Ainsi elle pourra entendre la voix de ses défunts parents. Chaque jour, je joue sur mon ocarina, une la mélodie de leur chant afin de toujours me remémorer mon serment. Voilà 12 ans que ses parents m'ont guidé vers elle. Voilà 9 mois que j'ai trouvé la personne me permettant de maîtriser ma rage. Plus le temps passe, plus je suis apte à la protéger. Cependant, je ne veux pas m'immiscer dans son bonheur. Elle est heureuse avec sa mère adoptive et son nouveau protecteur. Les vents l'entourent toujours. Ils sont toujours auprès d'elle. Le souffle, la bise, le moindre petit mouvement d'air est un murmure de ses parents. Une complainte de tristesse de ne plus pouvoir la prendre dans leur bras. Un requiem de leur mort prématurée. Mais ils sentent que le jour de leur vengeance approche. Plus leur fille grandit, plus elle acquiert les capacités de les venger. Le jour où le meurtrier paiera sa lourde dette approche. Chaque coup porté blesse mon âme, et détruit la vie de mon ennemi. Mais rien, oh non, jamais rien ne pourra atteindre le seuil de douleur de ses malheureux parents. Et de l'absence que ressent cette pauvre enfant. Sur mes capacités de guerrier, le jour où elle les vengera sera jour de fête. Et le premier qui ose dire le contraire mourra de ma lame dans une mort atroce et d'une douleur extrême.

Inlassablement, je m'entraîne physiquement je mets mon corps à l'épreuve de la nature et de l'épée. L'entraînement mental n'est pas de tout repos non plus, continuellement, sans relâche j'aiguise mes sens et réflexes. Sully, ma compagne, la mystérieuse danseuse des Chakras m'apprend elle aussi sans relâche a maîtriser ma malédiction. Je parcours désormais les terres de ce monde avec quelqu'un. Seul, je ne le suis plus. Pourtant, cette enfant, que j'ai juré de protéger, s'épanouit avec le temps. De loin, je contemple la naissance de son premier amour pour son nouveau protecteur et compagnon désormais. Leur bonheur me rempli d'aise, pourtant, bien que le bien s'agroupe autour d'eux, jamais je ne sens la présence du mal diminuer. Dans ce monde où presque tout leur est hostile, ils arrivent quand même à trouver le bonheur. Inlassablement mes ennemis périssent de ma lame, inlassablement je rends des vies à la mort. Au fond de mon coeur, une pointe d'amertume fait acte de présence. Car un bonheur ne peut être plein que dans un monde en paix. Ce monde-ci ne connaît pas cette situation. Le mal règne sous la personne de ce personnage nomme Sakatoru. La folie n'est qu'une forme dérivée et pervertie de la raison. Tout comme le maléfice n'est qu'une forme dérivée du bien. Tout cela ne forme qu'un seul et unique ensemble parfait et réajustable à volonté. Le mal ne pourra jamais être entièrement défait. Car tant que le bien existera le mal perdurera lui aussi. Qui suis-je ? Je suis un guerrier solitaire vivant avec ma compagne la danseuse Sully. Mon nom ? mon véritable nom se perd dans les traces du temps, et j'ai juré de ne plus le prononcer tant que la tragédie qui a coûté la vie de ma famille, il y a de cela bien des années, ne sera pas vengée. Cependant, la hargne et la rage que je porte au combat ainsi que la forme que prend l'énergie de ma technique la plus aboutie prend. On fait naître une légende autour de moi. Certains me dise mort, d'autre me dise vivant, d'autre encore me dise entre les deux. Il y en a même qui pense que je ne suis qu'un mirage rendu matériel par sa propre volonté. Je ne saurais dire ce que je suis vraiment, car bien que mon corps vive, une grande partie de moi est morte en même temps que ma mère, dans mes bras, alors que je n'avais que 5 ans. Peut-être suis-je mort. Ou peut-être ne le suis-je pas. Cependant une seule chose est sûre, mon existence est désormais irrémédiablement liée a cette jeune fille, Kasuto.

Une révélation a eu lieu, l'enfant va repartir à l'aventure. Les parents chantent plus fort que d'habitude. La peine exprimée par leur chant est plus grande et additionnée d'une inquiétude très puissante. Leur voix soulève des bourrasques entière sde sable dans le désert. Leur chant s'amplifie de plus en plus. La souffrance exprimée me transperce le coeur. Cette souffrance, fait vibrer mon coeur. Les âmes sont bien plus puissantes que les êtres matériels. Un hurlement de douleur sort de ma gorge malgré moi. Des larmes de tristesse me sont arrachées. Je pleure pour eux toutes les larmes de mon corps, mais cela ne suffit pas à rendre la vie à un deuxième désert, celui que représente le vide en moi et la souffrance des parents de cette jeune fille. Je comprends en ce moment ce que les parents ont fait de moi, et ce, depuis la première rencontre, larme de leur amour pour leur fille. Ils m'ont gratifié d'un don : celui de comprendre le langage du vent et aussi d'entendre les voix des âmes. Ils m'ont fait l'incarnation de leur amour et de leur bienveillance pour leur fille. La tristesse m'accompagne sans relâche car, je suis devenu le physique de ce couple. Je retrouverai ma sérénité quand eux aussi la retrouveront. Étrangement, cette souffrance devient mon art de l'épée. Depuis quelque temps je découvre que me battre me libère de ces peines tout du long de combat. Mais une fois vainqueur, la souffrance me revient. Seul, je marche sur le sentier du guerrier. Où mène ce chemin ? Il me mène vers le salut de ses parents, le bonheur de cette fille, la mort d'un des plus grands êtres maléfiques et ne vengeance implacable. Tel un voile de sang et de fureur, cette vengeance plane telle une épée de Damoclès au-dessus de cet être noir. La fille sera l'instrument de la vengeance, quant à moi je serai l'arme et la voix de ses parents.

Frère, tu es là autour de moi. Je t'entends, tu pleures et chantes. Ta femme est là aussi. Savais-tu que j'avais un peu le béguin pour elle ? Cela n'a de toute manière plus d'importance, maintenant. Vous chantez tous deux ce requiem et ces chants d'espoir. Frère, je sens de l'amertume dans ta voix. Mais j'y sens aussi un profond espoir, tout comme un profond amour. Je sais, ta fille. J'ai juré de la protéger a n'importe quel prix. Cette jeune fille si belle. Elle ressemble tellement à sa mère. Et elle a ta force et ton courage. Son caractère est un doux mélange de vous deux. Petit frère, je m'en veux toujours de n'avoir pas été là pour te protéger. Cette douleur me poursuivra toute ma vie. Je ne commettrai pas deux fois la même erreur. Je veillerai sur ta fille, et j'irai même jusqu'à me sacrifier pour elle. Kasuto, jeune et belle guerrière. Tu es le salut de mon pardon. Un de ces jours tu trouveras peut-être un cadeau de ma part pour toi. Un jour, peut-être, je te donnerai un objet que ton père m'a offert, il y a bien des années. Il te revient plus à toi qu'a moi. Kasuto, chère nièce. Je n'ai pu protéger ton père, mon frère, ma douleur, ma souffrance, ma peine je vais les utiliser pour t'aider à te guider vers le bonheur et pour te protéger des périls qui parsèment ton parcours.

Un nouveau péril c'est abattu sur toi, cher nièce. Plus le temps passe et plus j'ose m'approcher de toi. Cependant je ne le fais que la nuit. Durant ton sommeil et celui de ton protecteur et amoureux, je veille sur vous deux. Ton ennemi juré veut te mener à ta perte. Mais l'amour, telle une aura protectrice flotte autour de toi. De plus, tes proches sont des êtres puissants. L'amour renferme le pouvoir le plus puissant de tous les temps. Capable de transcender le temps et les distances. C'est une énergie miraculeuse. Cette énergie t'habite. Elle coule en toi comme le sang. Elle est dans tout ton corps tel un courant électrique. Elle stimule les énergies et les forces. Cette énergie t'es encore inconnue. Quant à moi, cela ne fait que très peu de temps que je l'ai redécouverte. Une grande concentration et maîtrise de soi ainsi qu'un objet divin, l'un des plus puissants de tous les temps permet de transformer l'amour ou son opposé, la haine en une énergie magique si puissante qu'elle transperce les capacités physiques de son porteur et le rend insensible à toute magie. J'ai pendant bien longtemps recherché ce bijou. Je ne l'ai jamais trouvé. Et pourtant, te voir heureuse avec ton protecteur me persuade que ce bijou existe, pour toi. Comme c'est étrange, je sens au plus profond de moi-même que quelque part ce bijou t'a été destiné pour mener à bien ta quête. Peut-être ne le trouverais-je pas a temps, et quand bien même, aurais-je le courage de te rencontrer face à face et de te le donner. Un face à face avec toi, ma plus grande hantise. Tu représentes non seulement mon salut, la fin de ma peine. Mais tu es aussi le déclencheur de ma faiblesse. Je n'ose affronter ton regard, de peur que tu me haïsses de n'avoir pu protéger tes parents. Tes parents sont toujours autour de moi. Frère, peux-tu le croire? J'ai beau être un maître d'armes incontesté parmi de nombreux solitaires, je n'ose affronter le jugement de ta fille. Le temps qui s'est écoulé depuis que je suis parti en quête de vengeance puis pour protéger ta fille a effacé mon vrai nom des mémoires. Les autres solitaires me nomment Hurleur, dû au vent qui toujours m'entoure, et aux voix chantantes que l'on entend dans ce vent qui m'accompagne partout ou je vais. Telle est mon identité depuis longtemps. Seule ta fille pourrait peut-être m'aider à regagner ma véritable identité. Un jour viendra ou ce face à face sera inévitable. Ce jour-là, ma véritable voie sera révélée. En attendant, je continue à m'entraîner inlassablement dans le désert, à me rapprocher de plus en plus mais à chaque fois sensiblement de Kasuto, ma nièce. Chaque jour je sens mes forces et mon mental devenir plus forts et plus puissants. Mais malgré cela, je suis faible. Une fille au destin déterminant pour cette terre me terrifie.

Après avoir médité durant de longs mois, je me suis enfin décidé à affronter ton jugement. Je l'ai donc attendue à la sortie du Donjon des Gorons dans lequel ils sont tous les deux entrés. Après de longs jours d'attente, je les vois enfin ressortir. C'est alors qu'à mon plus grand étonnement, je vois Gaboro, le frère de Darmania, à leurs cotés. « Voilà un gardien de plus pour ma protégée, et quel gardien, le plus puissant de tous les Gorons. » Mais alors qu'ils ont l'air heureux un Moblin se jette sur eux, ils ne le voient pas. « Voilà le signe que j'attendais », me dis-je alors. Je fonce droit sur lui, et l'intercepte juste avant qu'il ne les blesse. Je lui fais rapidement mordre la poussière et revoir ses ancêtres. Link sors son épée, mais Kasuto l'en empêche.

- Non, Link. C'est un ami.

- Comment peux-tu le savoir ?

- Il a raison Kasuto, cet homme est étrange. Pourtant je ne sens aucun mal venir de lui.

- Je ne sais pas comment, mais je le sais. Qui es-tu étranger ? 

- Étranger ? me dis-je. Je relève ma capuche et laisse apparaître mon visage. Je suis quelqu'un qui a veillé sur toi pendant de nombreuses années. Tu ne me connais pas, mais je t'ai vu naître.

- Vous m'avez vu naître?

- Oui, mais mes souvenirs s'effacent avec le temps. Mais je me rappelle cela.

- Alors vous connaissiez mes vrais parents? - Ça oui, on peut le dire.

- Mais qui êtes-vous enfin ? s'impatiente Link.

- Le jeune homme a raison, révélez-vous. Je me mets à leur hauteur en m'agenouillant devant ma nièce, je prends tendrement les mains de Kasuto dans les miennes. Une larme coule sur ma joue droite.

- Kasuto, je suis le frère de ton père, ton oncle

- Mon oncle?

- Oui. Je veille sur toi depuis la disparition de tes parents. Si tu ne m'a jamais vu, c'est parce que je veillais sur toi à distance. En prévenant des dangers qui pouvaient te nuire et en les éliminant à leur source.

- Pourquoi n'êtes-vous jamais venu me voir ? Lui caressant sa mèche de cheveux, je lui réponds :

- J'ai attendu cette question depuis si longtemps, pour y répondre, parce que j'avais peur de toi.

- Peur de moi ?

- Oui, peur.

- Peur de quoi ?

- De ton jugement.

- Pourquoi avoir peur ?

- Je n'ai pas su protéger tes parents. Depuis je vis seul, dans le désert près de la forteresse de Gerudos, entouré des esprits de tes parents.

- Mes vrais parents sont là ?

- Oui et non. - Comment ça ?

- Oui ils sont là, mais tu ne pourras malheureusement ni leur parler, ni les voir. Je suis le seul à le pouvoir. En ce moment ils t'observent et ils pleurent. - ils pleurent ?

- Oui, en vainquant enfin ma peur, je viens de réaliser leur souhait le plus cher.

- Quel était ce souhait ?

- Te revoir.

Link intervient:

- Vous devez être quelqu'un de spécial pour avoir ce don.

- Oui, en effet. Je suis un solitaire, guerrier mage de l'illusion.

Gaboro intervient à son tour:

- Un solitaire! mes amis nous venons de rencontrer un des guerriers les plus mystérieux de la créations.

- Kasuto, je sais que tu as été adoptée par Nabooru, la reine des Gerudos. il faudrait que je la rencontre. Mais pas tout de suite.

- D'accord, je vous la présenterai.

- Hmmmmmmm...

- Qu'est-ce qu'il y a?

- Je sens ma souffrance diminuer.

- Vous avez souffert depuis la mort de mes parents?

- Oui, je vis dans la souffrance depuis ce temps.

- Cela n'a pas du être facile. - Étrangement, non, ce n'est pas si difficile que ça.

Link intervient à nouveau :

- Et maintenant?

- Maintenant, je dois repartir à la recherche d'un bijou divin qui es destiné a Kasuto. Elle en aura grand besoin.

- Mon oncle, ne pouvez-vous nous accompagner?

- Non, cela n'est pas le chemin que je dois suivre.

Gaboro lui aussi intervient à nouveau :

- Ce bijoux divin? Quel est son nom ?

- Le protectora, ou le collier absorbeur.

- Alors les armes divines ne sont pas des légendes?

- Celui-là n'en est pas une en tout cas.

- Mon oncle, comment dois-je vous appeler ? Et quand vous reverrai-je ?

- Les miens m'appelle le Hurleur.

- Le Hurleur! S'exclame Gaboro. Mes amis, nous avons devant nous un des plus puissants guerriers existants en ce monde.

-Vous pourriez nous aider à vaincre Sakatoru.

- Peut-être, mais normalement notre caste a l'interdiction de se mêler du destin des autres. Je transgresse déjà cette loi en cherchant ce bijou. Je réfléchirai à cela. - Vous n'avez pas répondu à ma deuxième question -Tiens! Sur ce parchemin il y a un hymne écrit, une mélodie. Je sais que tu joues très bien de la musique. Joue cet air quand tu voudras me revoir, il a le pouvoir d'utiliser les vents pour faire apparaître une fois par semaine la personne voulue. Alors utilise le à bon escient. Voilà, ma peur est vaincue, je peux m'en aller à ma quête l'âme plus paisible qu'avant. A la prochaine ma très chère nièce.

Je suis le Hurleur.

A présent, le temps est venu pour moi de repartir en quête afin d'éprouver mes capacités et connaissances. Je dois me mettre à l'épreuve afin d'acquérir de nouveaux savoirs pour servir au mieux mon serment.
When shadow comes to claim our souls, some must rise, the light of old. Names in stone, spirits of legend, deeds unknown, yet never forgotten. These are the Hyrule's Knights, of honor within and fear without. Remember them when in hope you doubt.

CHAPITRE 1
LE PASSAGE DES ESPRITS

Voilà plusieurs semaines que je voyage à dos de cheval. J'ai traversé bien des contrées et croisé le chemin de bien des quêtes, mais aucunes d'entre elles ne me semblaient de ma valeur. Depuis mon départ du désert près de la forteresse des Gerudos, j'ai l'esprit dans le néant. Les vents m'accompagnent toujours, toujours tourbillonnants autour de moi. Un beau jour, las de voyager, je m'arrête une nuit dans une grande prairie paisible et calme. Mon cheval m'obéissant au doigt et à l'œil, reste près de moi. La lune a déjà commencé sa course dans le ciel étoilé quand j'arrive à mettre en route un feu de bois. Je m'endors à la belle étoile en pensant à ma nièce, Kasuto.

- Que deviens-tu ? Et que fais-tu en ce moment ?

Puis le sommeil me gagne. Durant celui-ci, une vision vient frapper mon esprit. J'entends d'abord un souffle puissant puis un grognement fort. Puis apparaît la tête massive et impressionnante d'un minotaure. Celui-ci m'observe scrupuleusement avant de me dire :

- Toi qui cherches un but à ta vie. Va au fin fond de la contrée se trouvant le plus au nord du monde connu. Là-bas tu trouveras par toi-même le moyen d'aller à un pays encore inexploré. Ce pays est dans le besoin. C'est là-bas que tu trouveras ce que tu cherches. Lève toi et pars sans attendre.

Sur les paroles de la créature, je me réveille. Je réveille aussitôt mon cheval et je le selle puis pars dans la direction qu'elle m'a donnée. Une semaine plus tard, après avoir traversé bien d'autres contrées et villages, j'arrive enfin au lieu que le minotaure m'a indiqué. Suivant mon instinct, je traverse ce petit village pour aller vers un attroupement de gens au milieu de la place centrale.

- Que se passe-t-il ici ?

- Une cérémonie est en cours dans notre temple.

- Quoi comme cérémonie ?

- Mais qui êtes-vous d'abord ?

- Les gens croisant ma route me nomme le Hurleur.

- Le Hurleur, nous avons entendu parler de vous. Hmmmmf, un solitaire, hein ? Et que faites-vous ici ?

- J'ai vu en rêve un minotaure qui m'a dit de venir ici.

- Vous avez vous aussi vu le minotaure ?

- Oui et alors ?

- Alors allez immédiatement au temple, me disent ces gens.

Je me rends alors au temple. Au moment même où j'entre dans le temple un gigantesque tunnel apparaît au fond de la salle. Les prêtres présents m'observent jusqu'à ce que l'un d'entre eux prenne la parole :

- C'est sûrement vous qui avez force l'ouverture du tunnel. Vous devez être le solitaire Hurleur.

- Vous me connaissez ?

- Votre réputation vous précède.

- Pourtant les gens dans le village ne me connaissent pas.

- Tout le monde ne connais pas forcément tous les genres de combattants parcourant le monde.

- Mouais. Bon alors, c'est quoi ce truc ?

- C'est un passage.

- Je crois que ce passage est apparut pour moi

Dis-je, juste avant d'aller chercher mon cheval.

- Où allez vous ?

- Chercher mon cheval.

- Et que comptez-vous faire avec votre cheval ?

- Emprunter ce passage.

- Mais vous n'avez pas le droit de faire entrer un cheval dans le temple.

- Ah bon ? et vous compter m'en empêcher ?

- Euh...

- C'est bien ce que je pensais...

Je m'en vais alors récupérer mon cheval, puis je reviens au temple. Le passage est toujours ouvert, et je m'en approche en marchant à côté de mon cheval. C'est alors que les esprits de mon frère et de sa femme me parlent.

- Hurleur, me dit mon frère dans une voix venteuse autour de moi.

- Oui, qui y a-t-il frère ?

- C'est la voie des esprits.

- C'est à dire ?

- C'est un chemin formé par des centaines de millions d'esprits qui coalisent leurs pouvoirs et leurs mémoires pour créer un pont qui mène d'un endroit à un autre. Me répond ma belle-sœur.

- Et alors ?

- Quand tu entreras dans ce passage, il va se passer quelque chose qu'aucun humain jusqu'à présent n'a expérimenté. Nous sommes liés à toi, et nous sommes des esprits. Donc personne ne sait ce qu'il va se passer. Mais ce qui est sûr, c'est que des choses vont changer radicalement.

- Bon, eh bien il n'y a qu'un seul moyen pour le savoir.

J'entre alors dans le tunnel. Et il se passe effectivement quelque chose de particulièrement inattendu. Les esprits de mon frère et de ma belle-sœur se matérialisent, c'est-à-dire qu'ils reviennent sur le plan matériel, comme une espèce de résurrection. Seulement, ils ne reviennent pas sous leur forme humaine, mais sous forme de deux têtes de dragons partants de mes épaules. L'une des deux têtes est rouge avec deux cornes, et l'autre est bleu outremer avec une crête.

- Eh bien ça, pour une surprise ! Vous êtes devenus une sorte de parasite corporel.

- CRIIIIIIIIIIIIIII ! (nous sommes revenus sur le plan physique, épatant)

- CRIIIIIIK ! (hurleur, nous allons pouvoir t'aider dans les combats sous cette forme, nous possédons toutes les capacités de dragons)

- J'entends vos voix dans ma tête, et pourtant vous poussez des cris de dragons.

- CRIII ! (c'est un lien mental, ce n'est que comme ça que nous pourrons communiquer)

- CRUI ! (regarde ton cheval, Hurleur. Il se passe quelque chose)

Je me retourne vers lui, et c'est là que je vois qu'il se passe effectivement aussi quelque chose avec lui. Plusieurs esprits tournoient autour de lui. Il hennis et me regarde. Je lui fais comprendre de ne pas avoir peur et de me faire confiance. Il se calme et se laisse faire. J'ai une énorme complicité avec mon cheval, c'est mon plus grand compagnon de route, nous avons traversé tellement d'événements ensemble. C'est alors que les esprits autour de lui viennent se coller à son pelage et se transforment en une armure faite d'ossements. L'armure recouvre tout son corps ainsi que sa tête, la partie protégent son front comprend une grande pique visiblement très aiguisée.

- CRUIUI ! (Ton cheval à aussi été affecté par les esprits)

- HIIIIIIIII ! (Hurleur, tu m'entends ?)

- Cheval, c'est toi ?

- HIII ! (oui, c'est moi, les esprits ont créé un lien mental entre toi et moi qui nous permettra de communiquer, je peux aussi communiquer avec les deux autres esprits t'accompagnant de cette manière.)

- Je vois qu'ils t'ont donné aussi une armure te protégeant.

- HIIIIIIII ! (oui, cette armure me permet de voir les passages d'esprits. De me défendre des esprits malins et la corne placée sur mon front me permet de détruire les esprits mauvais et de les absorber afin d'augmenter sensiblement mes capacités physiques.)

- Déjà que nous avions une grande complicité, nous allons pouvoir vraiment nous comprendre maintenant.

- HIIIIIIIIIIIIIIIII ! (oui, c'est bien. Je suis content que tu puisses enfin entendre ma voix)

- Moi aussi. Au fait, as-tu un nom ?

- HIIIIIII ! (oui, les miens me nomme Ada)

- Bien, Ada, c'est un joli nom.

Durant notre discussion nous continuons de marcher dans le tunnel des esprits. Puis au bout d'un certain temps, j'entends des bruits vagues et lointains de bataille. Pousser par mon instinct, je sens que je dois me presser et forcer l'allure. Je saute sur le dos d'Ada.

- Tu ressens peut-être la même chose que moi ?

- HII ! (Oui, nous devons nous hâter.)

- Alors allons y au triple galop.

- HI ! (Entendu.)

Ada s'élance alors de toute sa puissance vers l'avant, le choc est très violent, je faillis de peu être désarçonné. Le bruit se fait plus précis au fur et à mesure que nous galopons en direction de la sortie. Puis nous passons enfin la sortie et nous apparaissons directement en pleine bataille dans une grande cour. J'observe rapidement où nous sommes. Nous nous trouvons apparemment dans la cour principale d'un château. Lequel m'importe peu, je sens que je dois aider ces gens.

- HIII ! (Hurleur, c'est infecté d'esprits malsains ici.)

- Bien, je me charge des monstres, je te laisse les esprits.

- HI ! (D'accord.)

Je fais alors un salto arrière depuis ma selle. En plein vol, je sors ma lame et tranche un monstre en deux en retombant avec force sur mes deux pieds. Puis, je me rue au combat en tuant en priorité les monstres mettant en danger les soldats présents. Tout en massacrant les monstres vraiment hideux dans la cour, j'observe plus attentivement l'endroit où je me trouve et les soldats présents. Je ne reconnais ni l'un ni l'autre. Après quelques très courtes minutes, je suis rejoint par Ada.

- HIIIII ! (Il n'y a plus d'esprits malsains par ici. Soit ils ont pris la fuite, soit je les ai tués.)

- Bien, j'en ai aussi terminé avec les monstres.

- HIIIII ! (Hurleur, je sens une grande présence maléfique venant de l'intérieur du château.)

- Bien, allons-y alors.

Je remonte sur son dos et le laisse nous emmener à l'endroit d'où provient la présence du trône. Je ne suis absolument pas surpris quand je le vois me mener dans la salle du trône.

- HIIIIIIIII ! (Hurleur, là, le monstre ! Il est possédé par un esprit puissant ! Tue le, afin que je puisse anéantir l'esprit qui l'habite !)

- Entendu, je me charge de lui. Fonce lui dessus, je vais en faire de la charpie.

Ada lui fonce dessus. Ma lame dégainée, je lui assène un coup avec la plus grande violence et la force dont je suis capable. Le monstre n'a ni le temps de comprendre ce qu'il lui arrive ni le temps de riposter. Il s'effondre raide mort. L'esprit sort de son corps.

- Vous allez me payer ça qui que vous soyez !

- Je ne crois pas.

Ada plante sa corne droit dans la tête de l'esprit. Après un court cri de douleur, l'esprit se fait aspirer par la corne.

- HIIIIII ! (Hurleur!)

- Quoi ? dis je en regardant Ada.

- HIIIIIII ! (Quelque chose est en train de se produire. L'absorption de cet esprit a déclanché quelque chose en moi.)

- Que se passe-t-il ?

- HIIIIIII ! (Je ne sais pas si c'est moi ou si c'est l'armure, mais une transformation est en cours)

Peu de temps après avoir terminé sa phrase, l'armure entière change de forme et lui aussi devient différent. Son pelage change de couleur. Il passe du marron foncé à un marron plus clair. Ses yeux deviennent plus expressifs, et son armure d'ossements se renforce. Les os à l'allure fragile semblent être devenus plus résistants et plus solides.

- Ada, ça va ?

- HIIIIIII ! (Oui, ça va, mes capacités physiques ont augmenté un peu d'un coup et mon armure est devenue plus puissante qu'avant.)

- C'est ce qu'il me semblait.

- HIIIIII ! (Hurleur, je crois qu'il est peut-être temps de nous présenter, non ? Tu ne crois pas ? surtout que nous sommes visiblement en présence du roi de cette contrée...)

- Tu as raison.

Je me retourne, pour voir alors un sage d'âge mûr avec une allure assez puissante.

- Qui êtes-vous ? me demande-t-il.

- Un combattant voyageur.

- Vous me semblez être quelqu'un de particulier pour avoir un dragon à double tête comme parasite de corps et pour pouvoir parler avec votre cheval.

- Les têtes de dragons sont la réincarnation des esprits de mon frère et de ma belle-sœur et mon cheval se nomme Ada.

Un garde intervient.

- Surveillez votre langage étranger ! Vous êtes en présence du roi de Spirita.

- Je n'ai d'ordre à recevoir de personne, je suis le seul maître de mon destin.

- Votre majesté, cet homme n'est qu'un rufian. Renvoyez le !

- Mon instinct m'a mené vers votre guerre. Et mon destin est d'y participer. Ne te mets pas en travers de mon chemin, ou tu mourras.

- Votre majesté, cet homme est un danger...

Je ne lui laisse pas le temps de terminer sa phrase car je lui tranche la gorge.

- Je t'avais prévenu, mais tu ne m'as pas écouté, tant pis pour toi.

Le sang coule à flots et le soldat meurt en quelques instants aux pieds de son roi dans une marre de sang. Estomaqué, le roi me dit stupéfait :

- Mais que voulez-vous ?

Je regarde Ada et lui dit mentalement :

- Je vais aider ces gens, je sens que c'est là que réside mon destin.

- HIIIIII ! (Je sens que le mien est lié au tien.)

- Bien, donc tu me suis.

- HIIIIIII ! (Maintenant plus que jamais)

Le roi me foudroie du regard de me répète :

- QUE ME VOULEZ-VOUS A LA FIN ?

Je range ma lame dans son fourreau que je détache de ma ceinture, puis je m'agenouille devant le roi et lui dis :

- Selon mon bon vouloir, je vous offre mes services. Il ne s'agit pas là d'une allégeance, mais d'une offre d'aide. Vous pouvez l'accepter ou la refuser. Mais je sais déjà que vous allez l'accepter, vous avez besoin de moi.
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CHAPITRE 2
LES AVATARS

Après lui avoir présenté mon arme, je la range puis me relève et je regarde le roi droit dans les yeux.

- Très bien, j'accepte votre offre d'aide.

- Je savais que vous alliez l'accepter. Avant que je ne puisse réellement vous aider, je dois rencontrer quelqu'un.

- Qui donc?

- Je comptais sur vous pour me le dire. Cette créature m'a menée à vous, il me faut donc la rencontrer pour en savoir plus.

- Quelle est cette créature dont vous me parlez ?

- Un Minotaure.

- En êtes-vous sûr ?

- Certain.

- Le Minotaure est le messager de nos dieux, si l'un d'entre eux vous a contacté c'est que vous pouvez effectivement nous aider.

- Celui dont je vous parle avait une cicatrice lui balafrant tout le visage et l'œil droit.

Ma phrase jette un froid dans la salle, une atmosphère soudainement glaciale règne dans la pièce.

- Ce Minotaure-ci est un renégat. Il a refusé l'immortalité de sa race pour vivre des combats sur notre terre. Lorsque les combats ont cessé lors de la fin de la dernière grande guerre, on n'a plus jamais entendu parlé de lui.

- Où puis-je le trouver?

- Personne ne le sait, cependant, la dernière fois où il a été vu était dans les monts enneigés de la mort.

- Charmant. Et où cela se trouve-t-il?

- C'est au sud de la cité.

- Bien, je vais m'y rendre.

Ne laissant pas au roi la possibilité de répondre, je m'en vais en tenant toujours mon cheval par la bride. Alors que je marche dans le couloir menant à la sortie du château, une femme me rattrape. Une femme très belle, aux cheveux roux comme le feu, et court. Avec une musculature assez forte pour une femme. Elle est habillée en guerrière, une armure visiblement de facture parfaite recouvre son corps. Un fourreau pend à sa ceinture, je sens jusqu'ici la magie émaner de l'épée qui y est rangée. Elle porte son casque dans une main.

- Vous avez sauvé le roi.

- Si cela vous pose un problème, vous n'avez qu'à vous le reprocher, vous n'êtiez pas là pour le protéger. J'ai dû donc le faire à votre place.

- Le roi est mon père.

Je ne réponds pas.

- Qui êtes-vous?

- Allez le demander à votre père, je n'ai pas le temps de bavarder.

- Vous pourriez être au moins poli et me répondre.

- Pourquoi le devrais-je ? Je ne vous dois absolument rien.

- Vous êtes aussi froid que la mort.

- Si vous ne me laissez pas partir, je serai effectivement votre mort.

- Je vous mets au défi de réaliser vos paroles ! me répond-t-elle apparemment très vexée.

- HAHAHAHAHAHAHA!

- Qu'est-ce qui vous fait rire?

- Vous êtes incapable de garder votre sang froid dans une simple discussion. Vous n'avez aucune chance de gagner.

- Je m'entraîne au combat depuis de longues années, je serai un rude adversaire.

- Le combat c'est toute ma vie, je ne vis que par et pour ça.

Elle dégaine son épée et me met en joue.

- Très bien, je vais vous prouver votre imprudence jeune pucelle écervelée.

- JEUNE PUCELLE ÉCERVELÉE ?!

- Parfaitement.

Sous la colère elle me charge, très maladroitement. Avec une passe d'arme rapide je fais voler son arme qui va se planter droit dans le mur d'en face.

- Vous voyez, vous ne faîtes pas le poids.

- Et comme ceci ? dit-elle en sortant un poignard de son dos qu'elle me met sous la gorge.

- Toujours pas.

Je me rapproche d'elle, son poignard s'appuie contre mon cou. Je continue de rapprocher mon visage d'elle. Puis, je l'embrasse, je sens sa lame entailler un tout petit peu mon cou. Estomaquée, elle se retire vivement en arrière. Elle ne dit rien, cette fois-ci, je lui ai définitivement coupé toute possibilité de réplique. Je me dirige vers le mur où est plantée son épée. Elle se précipite vers son arme, tente de la retirer du mur, mais n'y arrive pas. Je saisis alors le manche de son épée, et la retire tout doucement du mur, je jauge l'épée, puis la lui rend.

- La place d'une femme n'est pas sur les champs de bataille. La juste place d'une femme est celle où se trouve l'homme qui a besoin d'elle. Réfléchissez-y.

Puis, je me retourne, et j'enfourche mon cheval.

- Allez Ada, on y va.

- HIIIII! (d'accord)

En chemin, Ada me demande.

- HIIIIII! (Pourquoi l'as-tu embrassée ?)

- Parce que je voulais lui montrer que ne pas maîtriser ses sentiments est une grosse erreur.

- HIIIIII! (N'y avait-il vraiment que cela?)

- Moi, avec une femme, tu veux rire ?

- HIIIII! (Pourtant tu as bien vécu pendant presque un an et demi avec la danseuse Sulli)

- Elle. Hmmmmmmmmmm. Nous étions trop différents pour que cela tienne.

- HIIIIIIIIIII! (si tu le dis)

- Ne me fais pas rire. Je ne suis pas fait pour vivre avec une femme. Quelqu'un qui comme moi a voué sa vie au combat n'est pas fait pour l'amour et la famille. Notre place est dans la guerre. Telle est notre seul et véritable amour.

Je continue alors de voyager en direction du sud. Au bout d'un moment je commence à sentir souffler un léger vent, léger mais glacial. Après quelques minutes de plus, je vois devant moi un chemin montant dans la montagne qui me fait face. Le paysage est impressionnant, j'en reste sans voix. Sur même pas cinq mètres le terrain passe d'une magnifique verdure à la neige. J'emprunte le chemin. Il monte en sillonnant en direction du centre de la montagne. Après plusieurs heures de chevauchée, j'arrive enfin au centre de la montagne. Un village se trouve au beau milieu d'une gigantesque plaine enneigée. Une fois entré dans la ville, je demande des renseignements au villageois, mais ceux-ci ne me répondent pas ou me fuient une fois la question posée. Je me dirige alors en direction de la garnison de la ville. Une fois devant celle-ci, je descend de cheval, l'attache à un poteau, et entre. Mon accoutrement étonne tous les soldats à l'intérieur. Je suis à peine entré que tous les yeux sont rivés sur moi. Cela doit être dû à ma capuche relevée au-dessus de ma tête qui cache mon visage et laisse juste apparaître mes yeux. Ma cape descend jusqu'en bas des talons. La seule chose que l'on voit de moi en dehors de ma cape est mon fourreau, mes bottes et les deux têtes de dragons partant de mes épaules. Je sais tout cela, car juste en face de l'entrée, de l'autre côté de la pièce, une vitre givrée me renvoie mon image. L'homme avec la plus belle armure se dirige vers moi.

- Qui êtes-vous ?

- Un solitaire.

- Que fait un de votre guilde ici ?

- Votre roi m'a dit que c'est dans ces contrées que je pourrais trouver la tanière du Minotaure borgne.



A mes paroles, toutes la salle se met à parler à voix basse.

- La dernière fois que ce Minotaure a été vu était à l'est d'ici.

- Bien, merci. Maintenant, je vais m'en aller.

- Vous dites que c'est notre roi qui vous à mené ici.

- Oui, c'est le cas.

- Je ne vous crois pas.

- Je n'ai pas le temps de discuter de cela avec vous.

Je m'apprête alors à sortir, mais le soldat grade commande à ses soldats de me retenir.

- Vos soldats ne font pas le poids.

- Retenez le, je dois interroger cet homme.

Les soldats veulent me retenir, mais c'est alors qu'instinctivement, j'utilise pour la première fois le pouvoir des dragons. Je me retourne vivement, sors ma lame et un des dragons souffle sur ma lame lui donnant l'attribut de son élément. C'est mon frère qui a soufflé, ma lame est désormais entourée d'une flamme digne de l'enfer.

- Vous ne ferriez que gâcher vos vies. Restez bien sages, laissez-moi sortir et personne ne sera blessé.

- Saisissez-vous de lui ! hurle le commandant.

A peine quelques soldats s'approchent de moi, je suis déjà derrière eux. Ma lame enflammée fait chauffer leur armure et les brûle. Je fais mordre la poussière à plusieurs soldats et désarme le commandant au passage.

- TSSSSSSSSSSSSSSSSS ! Vous êtes de bien piètres guerriers, ne me gênez plus ou votre déshonneur sera plus grand la prochaine fois. De plus, j'ai déjà vaincu une femme plus costaude que vous.

- Une femme guerrière vous a défié ?

- Certes.

- Il n'y a que très peu de femmes guerrières à travers notre monde, elles font partie d'une élite. L'élite de guerres assurant la protection du roi et les meneuses dans les grandes guerres. Qui était cette femme ?

- La fille de votre roi.

- Vous avez vaincu la fille du roi en combat régulier ?

- Oui, facilement même.

- C'est impossible.

- Bien, messieurs, j'ai déjà perdu énormément de temps. Ce petit entraînement fut plaisant, mais je dois m'en aller. Au plaisir de ne pas vous revoir.

Je sors du village et me dirige vers cette grotte se trouvant à l'est du village. Une fois devant la grotte :

- HIIIIIIIIIIIIII ! (Hurleur)

- Oui, qui y a-t-il ?

- HIIIIIIIII ! (un esprit très puissant se trouve dans cette grotte)

- CRUIK ! (Ada a raison, je sens une magie très puissante) Réplique le dragon correspondant à ma belle-sœur.

- Bien, je ferai attention.

J'entre dans la grotte. Un froid si dur règne ici que mon souffle se gèle. Après quelques minutes de marche, je me trouve devant un gigantesque bloc de glace. Et quelle est ma surprise quand je constate que ce bloc de glace gigantesque renferme en son sein le Minotaure borgne.

- Tu peux le dégeler ? dis-je en parlant au dragon de feu

- CRIIIII ! (Oui, je le peux)

- Alors fais le, s'il te plait.

Mon frère dragon souffle son feu sur la glace qui fond aussitôt, ressuscitant le Minotaure. Il est impressionnant. Une véritable montagne de muscles, tout en puissance. Il ouvre les yeux, scrute devant lui, me vois, puis s'étire puissamment, éclatant plusieurs stalactites et stalagmites au passage. Il enfonce ensuite son poing dans le mur derrière lui comme si c'était du beurre, alors que cela doit être un mur de glace d'une épaisseur d'au moins 30 centimètres. Il en sort une hache monstrueuse. La taille de la lame de cette arme est aussi grande que moi. C'est une hache à double tranchants. Il la manie comme une brindille alors que je serais tout à fait incapable de la traîner.

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! 10'000 ans de sommeil ! Je me sens revivre. Tu es Hurleur je parie ?

- Oui, c'est moi.

- Tu as entendu mon appel et tu es venu ?

- Oui.

- Maintenant que je suis ici, dites m'en plus.

- Je t'ai appelé car notre royaume est attaqué par une armée d'esprits malins. Tu es le seul capable de les vaincre.

- Comment ça ?

- Seul quelqu'un ayant la capacité de communiquer avec les esprits est capable de vaincre ceux qui nous attaques. Or, tu es le seul que j'ai trouvé dans les limites que mon esprit a put voyager.

- Bien, et ensuite ?

- Ensuite, tu vas nous aider dans la guerre qui se prépare.

- Mais je ne fais pas partie de votre monde. Je ne connais rien de vos coutumes. Le code de ma guilde m'interdit de me mêler du destin des autres.

- Je sais, cependant, tu as déjà enfreins cette règle dans ton monde en sauvant ta nièce Kasuto.

- Comment sais-tu pour elle ?

- Je suis un avatar. Un esprit ayant pris forme à l'aube des temps. Un esprit de guerre, ayant des liens avec toutes les énergies de tous les mondes. Je peux par mon esprit sonder les histoires de tous les mondes.

- Et vous avez sondé la mienne.

- Exact. Maintenant, viens. Je vais t'enseigner notre monde, ainsi que la raison pour laquelle je t'ai fait venir à moi.

Après un moment de marche dans la caverne, je vois que mon cheval est apparut dans une partie de la grotte, qui a été aménagée il y à bien longtemps.

- Ada, à quand remonte la dernière fois où je t'ai vu ?

- HIIIIIIIII ! (Mon vieil ami de toujours, la dernière fois où l'on s'est vu je vivais une vie précédente et je servais quelqu'un d'autre)

- Je vois, on dirait que mon sommeil à un peu altéré ma mémoire. Ce n'est pas grave, elle reviendra.

- Vous vous connaissez ?

- Oui, je connais très bien Ada. C'est aussi un avatar, mais pour le peuple des chevaux. Ils sondent les histoires des mondes à leur naissance, et choisissent eux-même le maître qu'ils vont servir.

- Eh bien, on en apprend tous les jours.

Après de longues heures de discussion, je connais enfin plus de choses sur ce monde. Il est étrangement ressemblant avec un monde dont ma nièce m'a déjà parlé, Termina. La citadelle où je suis arrivé est placée au centre du monde. Au sud, les terres enneigées. A l'ouest un immense désert que personne n'a encore exploré entièrement. Au nord, une plaine, la plaine de la mort. Celle-ci renferme le terrain le plus mortel de ce monde, des marécages boueux et des forêts remplies d'esprits de soldats morts au combat. Et à l'est,  Une autre citadelle taillée à même la roche par les avatars du peuple nain, dont tous les membres sont morts il y a bientôt plus de 5000 ans. Cette citadelle est hantée par les esprits de ses anciens habitants.

- Bien, maintenant que tu connais tout de notre histoire, je vais te dire pourquoi je t'ai fais venir a moi.

- Je vous écoute.

- Tu trouveras dans les 5 lieux principaux de notre monde, des créatures comme moi, enfermées dans un bloc de glace. Les plus vieux et plus puissants avatars, dormants d'un sommeil que seul le souffle de ton compagnon peu sortir. Pour nous aider à vaincre notre plus grand ennemi, tu devras être imprégné de l'énergie de ces avatars. Cette énergie se matérialise sous la forme d'une attaque propre à chaque avatar. Ces attaques exécutées dans un certain ordre créeront une autre attaque suffisamment puissante pour vaincre notre plus grand ennemi. Je suis le premier des avatars. Et je vais t'enseigner mon attaque.

- Très bien je suis prêt.

- Je ne crois pas, mon attaque ne s'effectue qu'avec une hache comme la mienne.

- Mais je ne pourrai jamais utiliser une arme comme la vôtre.

- Tu sous-estimes le pouvoir des esprits qui t'accompagnent. Essaie de la soulever.

Je m'approche de la hache, saisi le manche, et tire de toutes mes forces dessus. A mon plus grand étonnement, j'arrive à soulever la hache, péniblement, mais j'y arrive.

- Tu vois. Cependant, il faut que tu entraînes tes esprits, plus ils deviendront forts, plus les attaques des avatars seront puissantes.

- Et comment les entraîner ?

- Je vais te donner un objet qui te permettra à toi aussi d'aspirer des esprits, mais que certaines sortes d'esprits. Plus tu en aspireras, plus tes esprits deviendront puissants. De plus, grâce à ton voyage dans le tunnel des esprits, ils sont devenus des avatars eux aussi, à part entière, et totalement nouveaux dans notre panthéon. Quand ils atteindront une certaine puissance, il est fort probable qu'ils t'enseignent des techniques de combat totalement nouvelles et inédites encore jamais vue dans notre monde.

Le Minotaure ouvre un coffre près de lui et en sort une amulette.

- Cet objet te permettra d'aspirer les esprits des monstres classiques. Seul Ada peut aspirer les esprits des commandants que tu auras à affronter. Bien maintenant, je vais t'imprégner de mon énergie et tu vas de cette manière apprendre ta première attaque d'avatar.

Il prend ma tête entre ses deux puissantes mains, je sens une puissante et sauvage énergie entrer dans mon crâne.

- C'est terminé.

- Je sens en moi la technique naître. Je vais l'essayer.

- Bien, essaie la sur cette grosse stalactite, là-bas.

Je saisis la hache, elle est soudainement plus légère qu'avant. Une fois devant la stalactite, je suis mon instinct.

- CHARGE BESTIALE !

J'effectue alors une charge d'une violence extrême accompagnée par un violent coup de bas en haut de la hache. La stalactite est littéralement pulvérisée.
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CHAPITRE 3
ANNA

Après cet évènement, et une autre discussion avec le Minotaure je repars, en direction des terres enneigées où je dois trouver l'Avatar qui y sommeille. Je décide de remplir ma bourse et de faire des provisions. Je retourne donc à la citadelle, et retourne auprès du roi. En chemin, je croise la princesse.

- Vous revoilà ?

- Cela vous pose-t-il un problème ?

- Oui.

- Eh bien je m'en fiche. Je suis venu parler avec votre père, écartez-vous de mon chemin.

Elle me laisse passer. Cinq minutes plus tard je suis en train de parler avec le roi.

- J'ai rencontré le Minotaure.

- Impressionnant !

- Je vais partir à la recherche des autres Avatars. Mais avant j'ai besoin d'argent pour acheter des provisions.

- Le meilleur moyen pour obtenir de l'argent, c'est l'arène.

- L'arène ?

- Oui, c'est la où mes soldats s'entraînent. Ils se confrontent entre eux ou contre des monstres qui ont été capturés.

- Intéressant. Je vais aller voir ça de plus près.

- On m'a rapporté que vous aviez été froid avec ma fille et que vous aviez vaincu toute une garnison à vous tout seul.

- L'une comme les autres s'étaient mis en travers de mon chemin.

- Je vous préviens juste que ma fille est toujours attirée amoureusement par les personnes les plus puissantes du côté du bien. Et comme vous l'avez vaincue, il y a de fortes chances pour que même si vous ne lui plaisiez pas, elle soit attirée par vous.

- Eh merde, il ne manquait plus que ça.

- Cela vous pose un problème ?

- Oui, un gros problème.

- Lequel ?

- Je ne suis pas fait pour l'amour. C'est une notion dont je n'ai pas connaissance. Vous devez éloigner votre fille de moi.

- C'est une adulte et une femme guerrière, je n'ai plus d'emprise sur elle.

- Ça ne me plait pas du tout, sachez le.

Je repars, après avoir demandé à un garde où se trouve l'arène. Je la trouve assez rapidement. Je monte en grade et ma bourse se remplit elle aussi assez vite. Mais alors que je viens d'éliminer  un gros dragon, je vois entrer dans l'arène la fille du roi.

- Oh non !

Elle remarque la moue que je fais, s'approche de moi et me dis :

- Combattons !

- Non !

- Vous êtes dans l'arène, vous n'avez pas le choix.

- Le choix, nous l'avons toujours et là, je choisis de ne pas vous combattre à nouveau.

- En garde !

- La leçon de la dernière fois ne vous a-t-elle pas suffit ?

Lui dis-je en me retournant. Mais mon instinct très développé grâce à mes entraînements draconiens me titille. Je sens que quelque chose cloche et fais un pas d'esquive rapide sur la gauche. Je le fais juste à temps pour éviter que sa lame vienne se ficher dans mon dos, cependant elle m'entaille un peu l'épaule.

Je me retourne aussitôt, dégainant mon épée et la mettant en joue. Le début de la scène a attiré du monde. A présent les gradins sont pleins de monde. Le combat reprend, et il est rude. Elle combat mieux que la dernière fois. Cependant, je sens que quelque chose est différent. Elle ne combat plus de la même manière. Je ne parviens pas à saisir en quoi. Je sens entre temps que je ne suis pas à fond, les paroles du roi hantent mon esprit. « Je vous préviens juste que ma fille est toujours attirée amoureusement par les personnes les plus puissantes du côté du bien. Et comme vous l'avez vaincue, il y a de fortes chances pour que même si vous ne lui plaisiez pas, elle soit attirée par vous ».

- Eh merde !!! Ce n'est pas vrai ça, manquait plus que ça en plus. Je ne suis pas concentré à fond. Si je ne fais pas attention, je risque de perdre le dessus. Me dis-je.

Soudain elle me sourit, je comprends alors ce qui se passe. Elle joue avec moi. Ce n'est qu'un vulgaire jeu pour elle. Soit elle a très vite appris à maîtriser ses sentiments en combat, soit c'est moi qui me fais envahir par les miens. Le fait qu'elle joue avec moi me déstabilise. Je ne suis pas habitué à cela, en règle générale c'est moi qui joue avec mes adversaires. Je perds en maîtrise, en souplesse, en rapidité. Puis soudain, les rôles s'inversent, elle prend le dessus. Ensuite tout va très vite, elle me domine avec une passe d'arme, me fauche les jambes et je me retrouve par terre en n'ayant compris que très vaguement ce qui vient de m'arriver. Fière et jubilante, elle s'avance vers moi et me met en joue.

- Vous êtes vaincus !

- Tsssssssssss, les femmes. Ensorceleuses que vous êtes !

Ma phrase la pique au vif, elle s'échauffe.

- Acceptez que vous ayez été vaincu.

- Je n'ai pas vraiment le choix, là. Vous pensiez quand même pas que j'allais dire le contraire.

Elle recule et jubile encore plus. J'en profite pour me relever le plus vite possible, elle pointe son arme vers moi mais je la saisis entre mes mains, la lui arrache, puis la plaque contre le mur le plus proche. Elle me refauche les jambes et nous tombons ensemble au sol. Je suis sur elle. Elle éclate alors de rire.

- Qu'est-ce qui vous fait rire ?

- Je vous ait mené exactement là où je voulais.

- Comment ça ?

- Une telle situation dans cette arène, correspond à une demande officielle en mariage de la part du gagnant au perdant.

- Hein ?

- C'est la loi des guerrières. Dans notre caste, perdre face à un homme dans l'arène correspond à se marier avec lui.

- QUOI ?

- Puisque vous ne vous êtes pas réellement avoué vaincu, et que vous venez de me mettre hors d'état de nuire. C'est vous qui gagnez.

- C'est hors de question que je vous épouse.

- Vous n'avez pas le choix, les lois c'est les lois.

- Je ne suis pas soumis à vos lois, je ne viens pas de votre monde.

- Vous n'avez pas le choix. Quiconque entre dans l'arène accepte ses lois, on ne vous l'avait pas dit ?

- Manipulatrice !

- Enfin voyons, ne vous fâchez pas mon futur époux. Vous m'avez séduite. J'ai réalisé que votre baisé avait fait naître de l'amour pour vous en moi.

- Ce n'est pas possible. Je dois être en train de vivre un cauchemar.

- Mais non c'est bel et bien la réalité.

Le peuple sur le gradin applaudit de partout. La foule est presque en délire. Je sens une profonde joie les envahir. Alors que moi je sombre dans la dernière des situations que j'aurais pu souhaiter. Me marier, moi ?!? C'est le délire total. Je ne PEUX PAS me marier, je suis incapable d'exprimer mes sentiments ni même de les montrer, je ne sais même pas si je peux encore ressentir de l'amour. Alors que je sombre encore plus dans mon état de réflexion intense, elle me mène en dehors de l'arène. Je ne remarque même pas qu'elle me guide dans la salle du trône. Lorsque j'émerge de mes pensées, elle discute avec son père, qui en me voyant redescendre sur terre, me fait un grand sourire.

- Je vous avais prévenu que vous attireriez ma fille à vous.

- Non, pitié. Pas ça ! Éloignez-la de moi ! Je ne suis pas quelqu'un qui correspond à ce rôle.

- Vous n'avez pas le choix. Vous l'avez vaincue dans l'arène.

- Ce n'est pas possible.

- Alors comme ça, vous allez devenir mon gendre. Je n'aurais jamais cru que ma fille épouserait quelqu'un un jour. Et encore moins un étranger à notre monde. Mais je suis content que ce soit quelqu'un de votre trempe.

Le cauchemar continue encore et toujours.  Chaque seconde supplémentaire est un instant de plus dans le calvaire. Je commence à me sentir mal.

- Je... je me sens....faut...faut que je prenne l'air.

- Hurleur? Me demande-t-elle.

Je me dirige vers l'extérieur en titubant. Je sens une vieille blessure s'ouvrir à nouveau en moi. Ainsi donc la blessure que la grande danseuse Sulli m'avait infligée ne s'était pas entièrement refermée. Je sens la souffrance revenir en moi. Au milieu de tout ça, j'entends à peine la voix de mes deux compagnons.

- CRUUUUUUUUUUK! (Hurleur, Tiens bon!)

- CRIIIIIIIIIIIIIII! (Allez courage, nous y sommes presque)

Je vois la cour se profiler devant moi. Ada m'aperçoit et se précipite vers moi.

- IIIIIIII! (Hurleur, que se passe-t-il?)

- Emmène-moi dans un endroit calme et paisible et surtout où personne ne viendra me déranger pendant un bon moment. Vite.

- IIIIII! (Qu'y a-t-il?)

- CRIK! (La fille du roi a été séduite par lui. Elle l'a bluffé lors  d'un combat. Et il doit désormais l'épouser)

J'arrive à peine à monter sur ma selle. Au moment ou je me cramponne à sa crinière, Ada part au triple galop et j'ai juste le temps d'entendre la voix de la fille du roi m'appeler par mon nom de solitaire. Durant le trajet mon esprit chavire et je sombre dans un état de stase psychologique. Lorsque la course folle s'arrête, je me sens tomber lentement mais lourdement au sol. Je glisse tranquillement de ma selle. C'est alors que je remarque dans mon tout dernier instant de conscience qu'il fait froid. Puis c'est le vide. Durant cette sorte de coma, les événements récents repassent dans ma tête. Ma rupture avec Sulli. La rencontre avec Kasuto. L'aventure à travers le passage des esprits. La rencontre avec le Minotaure, puis enfin ce coup fourré du destin. Me marier, moi. C'est impensable ! Je sens le temps passer, où plutôt le ressens. Tout proche de moi je ressens une présence, Ada sûrement. Durant la dernière partie de mon coma, je vois à nouveau la tête du Minotaure me parler.

- Hurleur, réveille-toi. Si les énergies du monde t'ont mis devant ce fait accompli, c'est que c'était ton destin. Accepte-le.

- Avatar, je ne peux accepter ce destin. Je suis un guerrier, pas un homme de cœur.

- Mais tu n'as plus le choix. Tu dois faire avec.

- Je ne peux pas. C'est impossible. Lorsque j'ai perdu la dernière femme que j'ai aimée, j'ai aussi perdu la capacité de ressentir tous bons sentiments. Je ne suis plus capable de ressentir quoique ce soit.

- Alors peut-être que c'est la raison pour laquelle cela t'arrive. Les énergies ont fait en sorte que tu réapprennes à ressentir.

- Mais je ne veux pas réapprendre. Ca m'est très utile en combat de ne rien ressentir. Et je ne veux plus revivre pareille souffrance.

- Une fois encore, tu n'as plus le choix. Maintenant réveille-toi.

A ces paroles j'ouvre les yeux. Ada est prêt de moi.

- Où sommes-nous ?

- HIIIIII! (Je t'ai emmené dans la grotte du deuxième Avatar.)

- Ah bon?

- HIIIII! (Bon, d'accord, j'ai été un peu aidé...)

- Par qui?

- Par moi.

Le Minotaure se trouve en face de moi, et à côté de lui se trouve une femme entièrement bleue comme la glace environnante, habillée d'un linceul violet luisant.

- Bonjour.

- Bonjour Hurleur, me réponds-t-elle.

- Comment te sens-tu? me demande le Minotaure.

- Pour être tout à fait franc, ça pourrait aller beaucoup mieux.

- Pour l'instant ton cœur est comme l'élément qui t'entoure : figé et de glace. Pour le destin que les énergies te réservent, tu vas devoir apprendre à l'ouvrir à nouveau. Tu dois réapprendre à ressentir.

Je me lève mais mes jambes vacillent sous mon poids,  je tombe. Mais la femme Avatar me rattrape.

- Je vais t'apprendre à maîtriser cet élément et te remettre moi aussi un objet.

Je ne dis rien, j'écoute et observe. Elle utilise la magie pour m'enfermer dans un bloc de glace, je ne ressens pas le froid. Comme je le pensais, je ne suis plus capable de ressentir. Mais soudain, je réalise que je peux encore ressentir, mais juste avant de m'endormir. C'est comme cela que j'ai ressenti le froid avant de sombrer. Puis au bout d'un instant, je ressens à nouveau le froid. Un froid très intense. Non pas le froid de la glace dans lequel je suis enfermé, mais un froid dans mon cœur. Puis tout à coup, je sens cette coquille de glace entourant mon cœur éclaté, se brisé en mille morceaux. Je sens à nouveaux la chaleur du sang envahir mon cœur. Le bloc de glace se brise. La tristesse me prend aux tripes, une douleur insupportable m'étreint l'âme. Mes yeux  brûlent. Puis viennent les larmes. Qui coulent, coulent, coulent, coulent et coulent encore. Je ne cesse de pleurer. Toute la souffrance de ma rupture qui s'est accumulée au fil de ses derniers mois, sort de moi, en une seule fois. Je remarque à peine la femme remplacer mon vieux sabre par une toute nouvelle épée.

- Cette nouvelle arme à été crée par nous, les Avatars, elle est baignée de notre énergie. Et elle est destinée à toi. Sa particularité est de prendre l'apparence de n'importe quelles armes d'Avatars et ceci selon ta volonté.

Je ne la remercie même pas, car je continue toujours et encore de pleurer. Le Minotaure me soulève et me place sur ma selle. La femme se place à gauche d'Ada, et lui à droite. Ils me ramènent au château. Une heure plus tard, je suis de retour avec les deux Avatars avec moi. Et bien malgré moi, je pleure encore.

J'aperçois à peine entre mes larmes ma fiancée qui se précipite vers moi. Et c'est en la voyant très inquiète pour moi et se mettre aux petits soins pour moi que je réalise véritablement ce qu'elle ressent pour moi. Elle m'a certes abusé lors du combat, mais elle est sincère quand elle dit qu'elle m'aime. Je détourne mon regard d'elle, je ne veux pas qu'elle me voie dans cet état. J'ai besoin d'un soutient durant cet instant pénible ou toute ma souffrance me quitte. Et je vais prendre ce soutient chez elle. Je finis quand même par la regarder, toujours en pleurant.

- J'ai besoin d'aide pour surmonter ça.

- Je suis là, je vais t'aider Hurleur.

- Je vais t'épouser et je ne connais même pas ton nom, dis-je en essayant de sourire.

- Je m'appelle Anna.

- Aide-moi Anna, je ne peux surmonter cela seul. Aide-moi, et peut-être arriverai-je alors à pouvoir t'aimer.

- Je vais t'aider Hurleur. Je t'aime.

- Je sais, je l'ai compris.
When shadow comes to claim our souls, some must rise, the light of old. Names in stone, spirits of legend, deeds unknown, yet never forgotten. These are the Hyrule's Knights, of honor within and fear without. Remember them when in hope you doubt.

CHAPITRE 4
LE DEBUT D'UNE NOUVELLE VIE

Alors que je me réveille, je sens mes yeux me brûler affreusement. Ma vision est presque entièrement rouge. Je ne vois presque rien.

- Tu as pleuré toute la nuit et toute la journée suivante, puis tu t'es endormi pendant une nuit et une demi-journée.  L'après-midi vient tout juste de commencer.

- Anna?

- Oui Hurleur, je suis là, près de toi.

J'entends son père, le roi, parler à son tour.

- Elle t'a veillé durant tout ce temps.

- Vraiment?

- Oui, me répond-t-elle.

Les mots me manquent, je distingue à peine les ombres de ce qui m'entoure. Je voudrais tendre une main vers elle pour essayer de lui faire comprendre que je suis reconnaissant. De manière gauche j'attrape une de ses mains, je la tâte puis la caresse de la manière la plus tendre que je peux. Je ne vois pas sa réaction. Mais je sens très vite sa deuxième main venir se poser sur la mienne et faire la même chose. Je pense qu'elle a compris.

- CRIIIIIII! (Hurleur, enfin te revoilà !)

- Salut frérot.

- CRUIUI! (Notre énergie te guérira vite.)

- Eux aussi, t'ont veillé durant tout ce temps, me dit-elle.

- Je vois que j'ai causé du souci à tout le monde.

Petit à petit ma vue revient. J'aperçois en premier le visage d'Anna, ma future femme. Je ne sais pas si c'est du au fait que ma souffrance est définitivement partie en une seule fois ou si c'est à autre chose, mais je ne suis plus repoussé par elle. Je me sens complètement neutre. Je ne ressens plus rien qui me repousse en elle. Je ferme les yeux. Pour la première fois depuis longtemps, le visage de la danseuse Sulli qui m'apparaît ne me fait pas souffrir. Je souris.

- CRUIUIUIIUI! (C'est une grande première, Hurleur a sourit !)

- CRIIIKIKIK! (Oui, c'est vrai, cela faisait longtemps que je n'avais pas vu cela...)

- Que disent-ils ? me demande Anna.

- Ils disent que cela fait bien longtemps que je n'avais pas souris, lui dis je en rouvrant les yeux.

- Je ne lis plus la souffrance dans tes yeux ni dans ton visage.

- Ma souffrance est partie.

- Il y a ici deux personnes qui voudraient te voir.

Les deux Avatars entrent dans la chambre. Le Minotaure doit même faire très attention pour ne pas défoncer l'encadrement de la porte en entrant.

- Bienvenue parmi nous Salem Walker ! me dit l'Avatar de glace.

- Mais nous devrions t'appeler désormais Salem SpiritsWalker.

- Voilà bien longtemps que je n'avais pas entendu ce nom.

- De quoi parlent-ils Hurleur? me demande Anna.

- Anna, les noms qu'ils viennent de prononcer sont les miens, mes vrais noms. Mon héritage. Tout ce qu'il me reste de mes parents, assassinés, il y a bien longtemps. J'avais juré de ne plus jamais les prononcer avant de les avoir vengés. Mais on dirait qu'ils devaient réapparaître avant cet instant.

- Je ne comprends pas très bien.

- Hurleur est juste un pseudo, un nom renfermant l'image de mon identité au sein des solitaires.

Je pousse un long soupir.

- Mon véritable nom est Salem Walker. Mais en règle des lois de mon peuple, l'Avatar Minotaure ici présent vient de me renommer Salem SpritsWalker.

- Salem le marcheur d'esprits. J'aime beaucoup, c'est un joli nom. Ca me plait.

- Bien, j'ai végété pendant trop longtemps. Il est temps que je me dérouille.

Je fais mine de comprendre que j'aimerais bien être seul pour pouvoir m'habiller. Tout le monde sort. Tout le monde sort sauf Anna. Ne ressentant absolument aucune gêne, je sors du lit, nu, lui exposant mon corps recouvert un peu partout de cicatrices du à mes nombreux combats et à mes entraînements draconiens. Je ne vois nul part mes habits. Je me tourne vers elle. Elle m'examine, me scrute et m'analyse sous toutes les coutures.

- Anna, où sont passés mes habits?

- Je les ais jetés.

- Tu as jeté mes habits?

- Oui, ils étaient tout crasseux, vieux et ils sentaient la transpiration.

- Mais... mais...mais, j'étais bien dedans. Ce sont mes habits de solitaire.

- J'ai demandé que notre couturier royal t'en confectionne de nouveaux dignes de ton rang de solitaire royale.

- Pardon? Tu peux me répéter ça lentement, s'il te plait?

- Je t'ai fait faire de nouveaux habits rien que pour toi. Considère ça comme mon premier cadeau de mariage.

Soudain c'est le choc, je réalise vraiment que je vais me marier avec elle. Jusque-là, pour moi cela tenait plutôt d'un rêve très lointain. Je retombe assis sur le lit.

- Salem, quelque chose ne vas pas?

- Non, non, ça va. C'est juste le choc, je ne me suis pas encore tout à fait habitué à cette idée que je vais me marier avec toi.

- Cela est-il vraiment si invraisemblable pour toi?

- Oui.

- Explique-moi?

- Eh bien! Cela va faire de bien nombreuses années que j'ai perdu la notion de ce que c'est que de ressentir des sentiments bons, comme l'amour ou encore la pitié. Alors, quand tout d'un coup, comme ça, ça me tombe dessus le fait accompli que je vais marier avec toi, c'est un sacré gros choc. Tu comprends?

- ... *Elle secoua la tête.*

- Ma souffrance bloquait tout. Maintenant elle n'est plus. Je suis revenu à un statut neutre et stable. Avant tu me repoussais, comme toute personne. La seule chose qui m'attirait était la fureur du combat, et elle m'attire toujours. Mais maintenant, les choses ont un peu changées. Tu ne me repousses plus, cependant je ne sais pas ou j'en suis par rapport à toi.

- Je comprends, me réponds-t-elle simplement.

Je lis dans son regard qu'elle est sincère.

- J'accepte cette situation qui m'est donné de vivre et j'irai jusqu'au bout de celle-ci. Mais pour le moment, c'est ainsi seulement parce que je pense que je suis capable de te rendre heureuse, bien que je ne sache absolument pas comment y arriver, et aussi parce que si tu m'as choisi moi, c'est que tu estimes que nous nous méritons mutuellement. Et cela correspond à mon mode de pensée.

- Donc pour le moment tu ne sais pas si tu m'aimes ou non ?

- Je suis désolé, mais, oui, c'est cela.

- Ne t'en fais pas. Tu m'attires tel que tu es. J'apprendrai à te connaître mieux au fil du temps. Et je suis sur que l'amour viendra.

- S'il y à bien une chose que j'ai appris, c'est que les femmes ont rarement tort sur ce sujet.

Elle me regarde avec des yeux énormes et exorbités. Visiblement, je l'ai surprise.

- CRUUUUUUUUUUUUUUUU! (Hallucinant, Hurleur vient de complimenter une femme !)

- CRYYYYY! (Tu as raison, ça tient du miracle !)

- OH, ça suffit vous deux!!!

Elle rit. Je la regarde étrangement.

- Ils ont aussi créé un lien mental avec moi. Ils m'ont raconté ton histoire. Je ne maîtrise pas encore tout à fait cette énergie. Alors je n'entends pas toujours ce qu'ils disent. Mais là, j'ai compris.

Je les regarde.

- Ah ben c'est malin ça! J'ai l'air de quoi moi, maintenant, hein?

Mais alors que je veux m'habiller, elle me pousse dans le lit. Puis se déshabille à son tour. Je ne l'ai même pas remarqué, mais à force de discuter, le temps à bien passé, il fait désormais nuit dehors. Une fois complètement nue, elle entre dans le lit et vient se lover contre moi. Je suis gêné et elle le ressent. Mais faisant un effort, je me domine, moi et mes craintes, et lui fait comprendre que tout va bien, en faisant quelque chose que je n'avais pas fait depuis bien longtemps. Je me penche vers elle et l'embrasse sur les lèvres. Je redécouvre le goût subtil et agréable des lèvres d'une femme. Heureuse, elle me prend dans ses bras.

- En tout cas, tu commences fort dans ton apprentissage pour me rendre heureuse.

Ne sachant pas quoi répondre, je ne dis rien.

- Il est tard désormais, et tu es sûrement encore faible. Notre aventure peut bien attendre demain.

Cette remarque me pique au vif.

- Notre aventure?

- Tu ne pensais quand même pas que j'allais laisser partir mon futur mari à l'aventure tout seul.

- Euuuuuh!

- Je vois, tu n'y avais même pas pensé.

- Exact.

- Eh bien c'est hors de question! Je viens avec toi.

- Euuuuuh! Bon, d'accord.

Sur ce, elle s'endort paisiblement, toujours en me tenant dans ses bras.

- Bonne nuit Anna.

- Bonne nuit Salem.

Elle s'endort contre moi, en me serrant dans ses bras. Je la replace doucement de manière plus confortable mais vu que elle tient visiblement à être très proche de moi, je la cale tout contre moi. Les événements récents me prennent beaucoup l'esprit et je ne trouve pas le sommeil cette nuit-là. Je passe une grande partie de la nuit à observer Anna. Je ne sais vraiment pas où j'en suis. Je ne sais pas si je suis neutre vis à vis d'elle, ou si quelque part, au fond de moi, je ressens quelque chose pour elle ainsi que l'avait pensé Ada.  J'essaie de ne pas trop y réfléchir, pour ne pas trop me prendre la tête là-dessus. Et pourtant, je ne sais pourquoi, mais quelque chose en Anna, me touche. Je ne sais pas comment je dois le penser. Je sens juste que je ne dois pas contrecarrer mon  futur mariage ainsi que la relation qui commence entre elle et moi. C'est étrange, une sorte d'instinct, une sorte de voix me dit à l'intérieur que c'est mon destin, que je dois vivre cela et que je ne dois pas lutter contre. Etant donne que cela fait longtemps que je fais confiance à cette petite voix et qu'elle ne m'a jamais trahie, je lui fais confiance une fois encore. Mes deux têtes de dragons commencent à devenir particulièrement lourdes.

- Vous êtes vous aussi crevées, hein ?

- CRI ! (Oui.)

- CRKI ! (Je tombe de sommeil...)

- Bien, je vais m'installer afin que cela soit confortable pour vous.

Je me cale contre le dos du lit et dans mes coussins afin que mes deux compagnons puissent se reposer eux aussi. Peu de temps après, ils s'endorment. Je reste donc le seul éveillé. Depuis là où je suis, je regarde tour à tour la nuit avec sa lune et ses étoiles ainsi qu'Anna. Puis quelques heures plus tard, mes deux têtes de dragons se réveillent.

- CRU ! (Tu n'as pas dormi Salem ?)

- Non. Je vais aller un moment sur la terrasse de la chambre.

J'attends que mes deux compagnons soient bien réveillés, puis je me lève le plus doucement possible pour ne pas réveiller Anna. Je mets juste un caleçon, le premier qui me tombe sous la main, c'est à dire celui qui a été spécialement confectionné pour moi. Puis je sors sur la terrasse. Les étoiles brillent très intensément, la lune est pleine, belle et orange. Alors que je suis pris dans l'admiration de la voûte céleste, deux bras m'enserrent la taille. Je tourne la tête, Anna se trouve derrière moi.

- Tu ne dors pas ?

- Non, je n'y arrive pas cette nuit.

- Que faisais-tu ?

- J'admirais le ciel nocturne de vos contrées.

- Tu aimes les étoiles et la nuit ?

- Oui, c'est un moment calme et apaisant de la journée. Je m'y attarde souvent afin de réfléchir.

- Et à quoi réfléchissais-tu ?

- A nous deux, enfin surtout a moi. Je veux dire, à là où j'en suis par rapport à toi.

Elle rit.

- Et que retires-tu de ta réflexion ?

- Qu'il est encore trop tôt pour que je puisse te dire vraiment ce que je ressens vis à vis de toi. Cependant, je peux en revanche te dire, que mon instinct me dit que mon destin est auprès de toi, lui dis-je, en me retournant et en prenant ces mains dans les miennes. Donc, je ne lutterai pas contre ce qui m'arrive. J'ai juste besoin d'un peu de temps pour retrouver la capacité de ressentir ce que tu attends de moi.

- Et d'après toi, qu'est-ce que j'attends de toi ?

- De l'amour.

- Pas pour le moment.

- Ah bon ?

- Non, ton amour viendra en temps voulu, je sais être patiente. En fait, ce que j'attends de toi pour le moment, tu commences déjà à me le donner, et cela me rend heureuse.

- Et qu'est-ce ?

- Que tu me parles de toi, de ce que tu ressens. Que tu sois autant attentionné que tu le peux. Et aussi que tu me laisses venir à toi, que tu me laisses te connaître.

C'est sur cette discussion que le soleil commence gentiment à se lever.

- Bien, il faut que j'aille me dérouiller un peu.

- Je veux voir comment tu t'entraînes, je viens avec toi.

- Bien.

Mais alors qu'elle me montre mes nouveaux habits et que je les mets pour la première fois, je pense à une chose très importante pour moi.

- Anna, il faut que je te dise quelque chose.

- Oui ?

- Dans le monde d'où je viens, j'ai une nièce. Elle s'appelle Kasuto, elle représente énormément pour moi, et je suis son seul véritable parent qui soit encore vivant. Je vais me marier avec toi, mais je ne peux me déroger du rôle que je dois remplir vis-à-vis d'elle. J'espère que tu comprends.

- Bien sûr. Tu as intérêt à me la présenter. Je veux faire sa connaissance.

- Très bien je te la présenterai. La prochaine fois que je retournerai dans mon monde d'origine, vient avec moi.

- D'accord.

- Encore une chose, quand je reviendrai dans mon monde d'origine nous devrons nous marier aussi selon les coutumes des solitaires. C'est une cérémonie très particulière. A ma connaissance, très peu de solitaires se sont mariés.

Elle s'avance vers moi et me caresse le visage.

- Salem, lorsque j'ai choisi de passer ma vie à tes côtés, j'ai aussi choisi d'accepter tout ce que cela implique.

- Très bien, lui dis je tendrement.

Alors qu'elle me guide à la salle d'entraînement, je lui dis :

- Je ne m'entraîne pas dans une salle faite à cet usage. Cela ne reproduit pas assez l'ambiance réelle d'un combat.

- Et comment t'entraînes-tu alors ?

- En temps réel.

- C'est à dire ?

- Suis moi, je vais te montrer.

Je l'emmène sur Ada loin de la ville, en terrain où l'on trouve des monstres.

- Pour moi, l'entraînement, c'est la situation réelle. C'est-à-dire en combattant des monstres.

- Je vois...

Elle saute de cheval, sors son arme, et nous nous entraînons ensembl
When shadow comes to claim our souls, some must rise, the light of old. Names in stone, spirits of legend, deeds unknown, yet never forgotten. These are the Hyrule's Knights, of honor within and fear without. Remember them when in hope you doubt.

CHAPITRE 5
CONFRONTATION ET LA BELLE-FAMILLE

Mais alors que les premiers monstres commencent à arriver et que je sors mon arme, je me retrouve avec l'arme des Avatars dans mes mains. Les paroles de l'Avatar de glace me reviennent en mémoire : « Cette nouvelle arme à été crée par nous, les Avatars, elle est baignée de notre énergie. Et elle est destinée à toi. Sa particularité est de prendre l'apparence de n'importe quelles armes d'Avatars et ceci selon ta volonté ». L'arme des Avatars, je l'observe attentivement, elle luit des couleurs de l'arc-en-ciel. Sa lame est apparemment extrêmement affûtée. Les monstres commencent à nous attaquer. Des flobos, rien de bien méchant.

-Ni y aurait-il pas un endroit avec des ennemis plus puissants comme des hommes lézards ou autre ?

-Oui, plus au Nord, dans les environs des marrais.

-Bien, alors allons-y.

Apres quelques petites heures de chevauchée, nous arrivons au lieu dit. Nous reprenons le combat. Apres un certain nombre d'ennemis, je sens de l'énergie entrer en moi. Je touche le médaillon que m'a donné le minotaure, il chauffe. Plus je tue d'ennemis, plus il chauffe. Puis, finalement, a la mort d'un ennemi, son corps s'effondre au sol comme tous les autres, cependant, son âme reste en suspension devant moi, puis soudain, le médaillon aspire l'âme je sens l'énergie de la vie de cet ennemi pénétrer en moi par l'intermédiaire du médaillon, servant de catalyseur. Puis, les ennemis suivants subissent le même sort, leur âme est aspirée. Une heure plus tard, alors que les hommes lézard prennent la fuite après avoir constaté que nous sommes plus puissants qu'eux, nous décidons de rentrer au palais. Apres une heure et demi a cheval, nous arrivons en vue du château. En dans l'enceinte du palais, nous descendons de cheval. Anna, viens tout de suite se placer à mes côtés et marche à cote de moi en me tannant à la taille. Toutes les personnes que nous rencontrons nous regardent avec étonnement. Alors que nous arrivons à l'écurie ou j'y laisse Ada. Un groupe de femmes s'approchent de nous.

-Ainsi donc, voilà l'homme dont tout le monde parle, Salem Sprirtswalker, dit le Hurleur du peuple des Solitaires. L'homme qui est donc ton fiancé et futur marri.

Le ton sur lequel elle le dit à Anna ne me plaisant pas du tout, je viens me placer entre elle et Anna en répliquant d'un ton froid, tranchant et cinglant.

-Et alors ?

-Alors notre matriarche veut vous voir tous les deux.

-Nous n'avons pas le temps pour des broutilles une quête nous attend déjà.

-Salem, l matriarche est la reine de l'ordre des femmes guerrières, malgré mon amour, faisant parti de cet ordre, j'ai besoin de son consentement pour me marier en toute tranquillité avec toi.

-Hmfffffff.

Je lance un regard éclair et un brin haineux aux autres guerrières, puis regarde Anna en fronçant un sourcil, apparemment elle est un brin gênée de la situation. Je décide de faire quelque chose pour l'aider, mais je ne sais pas quoi.

Puis, pour je ne sais quelles raisons, j'ai soudain le sentiment que je devrais faire quelque chose qui lui montre que je tiens à elle plus que d'habitude. Apres y avoir réfléchis quelques secondes, je me décide. Je l'embrasse, puis prend sa main dans la mienne et lui dit :

-Bon, allons voir cette matriarche alors.

Anna, tout autant que les autres guerrières, sont visiblement très surprise par ma façon de réagir. La seule différence, c'est que Anna est surprise grandement en bien, alors que les guerrières, elles, sont surprises que je réagisse aussi bien. Ce qui semble les déranger. Alors que nous suivons les guerrières, Anna me tient à la taille, pose sa tête contre moi, et me dit tout bas :

-Qu'est-ce qui t'es arrive tout à l'heure ?

-J'ai eu envie de te montrer que je te soutiens. Mais comme les paroles ne sont pas mon point fort, j'ai préféré te le montrer par des gestes. Et ce sont les seuls qui me sont venus à l'esprit sur le moment. Je voulais aussi que tu comprennes que non seulement je te soutiens, mais aussi que je tiens à toi désormais un peu plus qu'avant.

-Un peu plus qu'avant ? Comment ça ?

-Je ne sais pas, vraiment, je ne sais pas. Je peux juste te dire que quand j'ai vu ces guerrières te troubler, ça m'a mis en rogne contre elles et que ça m'a fait de la peine pour toi.

-Je suis heureuse auprès de toi Salem.

Me dit-elle en me tenant par la taille plus fort qu'avant. Elle ferme les yeux tout en gardant sa tête posée sur mon épaule. Elle me fait confiance, totalement confiance. Cela me touche. Je la guide durant le trajet que nous faisons. Et j'en profite aussi pour réfléchir sur moi même. Tandis que je suis plongé dans mes pensées, mes deux comparses me parlent intérieurement :

-CRI ! (Tu semble bien troublé Salem...) me dit mon frère.

-CRI ! (Qu'est-ce qu'il y a ?) me demande ma belle-sœur.

Je leur réponds intérieurement, pour que personne n'entende cette conversation.

-Qu'est-ce qui m'arrive ? je ne comprends pas.

-CRI ! (Ce sont tes sentiments qui te troublent ?)

-Oui. Est-ce que c'est cela, ressentir à nouveau ?

-CRU ! (Oui, tu as réappris à ressentir à une vitesse fulgurante.)

-Je ne comprends plus rien, tout m'échappe. Avant c'était beaucoup plus simple, les gens étaient soit des alliés et je ne m'en préoccupais pas, soit des ennemis que j'éliminais s'ils se trouvaient sur mon chemin. Désormais, il y à une multitude impressionnante de variables différentes.

-CRIK ! (C'est ça ressentir.)

-CRU ! (Et que comptes-tu faire maintenant que tu peux à nouveau ressentir et au vu de la situation ?)

-Excepte que je vais continuer ma quête et que je dois faire tout ce que je peux pour rendre Anna heureuse, je ne sais pas. Pour tout le reste, j'improviserai su le moment. Mon instinct ne m'a jamais trompe jusqu'ici.

-CRIK ! (C'est une bonne solution)

-CRU ! (Je suis d'accord)

Au fil de la discussion, nous arrivons au temple des femmes guerrières.

-Anna. Lui dis-je doucement. Je crois que nous sommes arrivés.

Elle ouvre les yeux à nouveaux. En contemplant le temple qui se trouve devant elle, elle pousse un long soupir. Je la sens nerveuse, et cela me peine un peu de la voir comme cela. Je tente de la rassurer.

-Allez, ne t'en fais pas. Tu me connais assez bien pour savoir que je ne suis pas du genre à me faire vaincre facilement. Tu verras, ça va bien se passer.

Je lui souris. Elle me regarde et me souris en retour. Je constate que en finalité, je m'en sors pas si mal que ça dans ma relation avec Anna. Cela me rassure. Je me sens content d'arriver à lui donner ce qu'elle attend de moi. Les portes s'ouvrent, nous entrons. Dans l'enceinte, des femmes s'entraînent au combat à l'épée, au sabre, au bouclier et à la lame courte. Nous sommes emmenés dans plusieurs salles plus profondément dans l'enceinte. Puis nous arrivons finalement dans la salle du trône. Sur celui-ci, siège une femme à carrure très impressionnante. Une femme d'age mure. Mon expérience de combattant me permet de lire sur son visage une connaissance des champs de bataille immense. Un adversaire redoutable.

-Bienvenu étranger. Ton exploit dans l'arène est parvenu jusqu'ici. Tu dois être juge apte à épouser Anna.

Je ne réponds rien. Je regarde Anna, qui elle aussi me regarde inquiète. Je caresse son visage et lui souris pour la rassurer. Son visage se décontracte, elle relâche un peu de pression. Je sens le regard des guerrières pose sur nous. Mais je m'en contrefiche.

-Tu dois passer une épreuve. Un combat contre l'une d'entre-nous, si tu vaincs une deuxième de nos guerrières, tu auras l'accord de notre caste pour ton mariage. Choisis ton adversaire Solitaire.

-Vous !

Toute l'assemblée est choquée, des chuchotements traversent la salle avec un bruit tel un troupeau de cheval au galop. Anna, me regarde. Cependant, elle, n'est pas choquée. Ses lèvres affichent un petit sourire.

-Décidément, je suis vraiment tombée sur une perle rare.

-Qu'est-ce qui te fais dire cela ?

-Personne n'a jamais osé défier notre matriarche pour cette démarche. Cependant, le fait que tu l'ais choisi elle comme adversaire, prouve ton courage et c'est un bon point pour ton image au sein de notre caste. De plus, j'ai pu voir ton niveau de combat ce matin, à l'entraînement, c'est un combat à ta hauteur.

La matriarche, attend que le silence revienne dans la salle. Elle me regarde très intriguée et me dit :

-Maintiens-tu ton choix de me choisir moi pour ton adversaire ?

Je ne réponds pas par la parole, cependant, je pose ma nouvelle cape de solitaire à terre, sors mon arme de son fourreau et m'avance au milieu de la salle. Une des guerrières lui apporte son arme, elle descend de son trône et s'avance elle aussi au milieu de la salle. C'est seulement à ce moment la que je la vois vraiment. Elle mesure environ 1m70 et quelque, elle est digne de son rang de reine de guerrières. Un corps tout juste comme il le faut, une belle poitrine, des hanches fermes, un fessier superbe. Des jambes musclées, tout autant que ses bras. Elle porte de longs cheveux noirs bouclés, attachés par un bijou commençant sur son front en couronne simple, en décoration dans ses cheveux pour terminer en broche attachant ses cheveux en une grande queue de cheval. Une véritable œuvre d'art ce bijou. Elle porte une longue robe blanche mais renforcée en armure à certains endroits. Lui garantissant confort et protection. En bref, une femme fatale. Et dans plus ou moins tous les sens du terme. Tout en l'observant, je remarque qu'elle en fait de même pour moi. C'est seulement à ce moment la, que je lui réponds par la parole, une phrase simple et courte, juste quelques mots :

-Que le combat commence. Et honneur aux dames.

Ma réflexion la pique au vif, elle me charge. Une charge puissante et contrôlée à la perfection. Elle continue de m'attaquer, elle est puissante, très puissante, comme je le pensais, même un peu plus, en fait. Cependant, je ressens une chose étrange se produire, je sens les âmes que j'ai absorber ce matin durant mon entraînement devenir énergie en moi. C'est très étrange, c'est comme si tout d'un coup, je percevais les événements légèrement au ralenti ou légèrement en avance. J'en acquiers une esquive accrue. Je peux parer ses attaques plus facilement qu'au début du combat. Etonné, je ne contre-attaque pas. Toute l'assemblée nous observe. Dans un mouvement brusque pour éviter un coup d'estoc, je vois passer le visage d'Anna dans mon champ de vision. Un visage inquiet. Perplexe, je réfléchis trente secondes. «Hmmmmm, je devrais peut-être arrêter d'essayer de comprendre ce qui m'arrive et terminer ce combat rapidement. Anna se fait du souci pour moi.» Apres ce bref moment, je contre-attaque en stoppant net une des attaques de mon adversaire en lui opposant mon arme à la sienne.

-Bon, allez, fini de rigoler, je ne réfléchis plus, passons aux choses sérieuses.

Je brise son attaque en la repoussant, puis j'enchaîne les passes d'armes qui me sont propres, mes passes d'armes solitaires. Le même résultat se produit à chaque fois, et celle-ci ne fait pas exception à la règle, aussi puissante soit la reine des guerrières. Etonnement, perte d'assurance, faute de parade, peur ou panique puis défaite. Seulement, cette fois-ci, le processus est plus long que d'habitude. Cela dit, c'est normal, mon adversaire est particulièrement puissant. Mais, ne déroge malgré tout, pas à la règle habituelle. Quelques longues minutes plus tard, me semble-t-il, le processus est achevé, la reine est au sol, vaincue.

-Vous êtes vaincue.

-Vous avez l'accord de notre caste.

J'entends Anna pousse un soupir de soulagement. Je range mon arme et me dirige vers elle.

-Tu vois, tout s'est bien passé. Lui dis-je, en ramassant ma cape et en prenant sa main dans la mienne.

C'est à ce moment la, que je réalise, que je l'ais fait instinctivement. Je réalise aussi, que j'ai plaisir à être avec elle. Alors que nous commençons à sortir de l'enceinte, quelque chose vient perturber mes pensées.

Des cris venant de l'intérieur, Anna et moi nous précipitons à l'intérieur. Plusieurs guerrières gisent au sol, inertes, mortes. D'autres protègent leur reine d'un esprit. Au moment où je pense à lui, Ada, déboule dans la pièce.

-HIIIIIIIIIIIIII ! (J'ai senti la présence d'un esprit particulièrement puissant alors je suis venu aussi vite que j'ai pu)

-Tu tombes a pic, je l'affaibli et je te laisse le reste.

-HIIIII ! (OK)

Je sors mon arme et la lance de toutes mes forces en direction de l'esprit. Elle se plante bien profondément dans son corps spectral.

-C'est impossible, aucune arme ordinaire ne peut me blesser.

-Ada, a toi.

Profitant de la surprise du spectre, Ada lui fonce dessus. Et quelques instants après, Ada à aspirer le spectre, cependant, cette fois-ci, rien d'aussi spectaculaire que la fois précédente se produit.

-Alors, pas de changement spectaculaire d'armure ou autre ?

-PFFFFFFFFFBRRR HIIIII ! (Euh, en fait, je sens juste une drôle d'énergie me parcourir, mais je ne peux pas te dire à quoi elle me sert)

-Ben tu le sauras sûrement en temps voulu.

Je récupère mon arme. Puis pensant aux paroles du spectre, je dis.

-C'est parce que c'était pas une arme ordinaire, banane.

Alors que je m'apprête à repartir. La reine me dit :

-Salem, ne partez pas. Laissez moi au moins vous remercier de m'avoir sauvée ainsi que le temps de vous donner la preuve de mon accord personnel en plus de celui de la caste.

-Et qu'est-ce donc, que cette preuve ?

-Pour prouver que vous avez eu mon accord, il est convenu dans nos coutumes que une de nos guerrières vous fasse un tatouage symbole de l'accord. Mais au vu de ce qui vient de se passer, je vais vous faire moi-même ce tatouage.

-Qu'elle différence entre le fait que ce soit une guerrière ou vous qui le fassiez ?

-Je suis la reine, je fais un tatouage différent de mes guerrières. Un tatouage renfermant plus de puissance symbolique, plus respecté.

-Hmmmmmmmmmmmm, intéressant. C'est d'accord.

-Apportez moi mes outils de tatouage. Ordonne-t-elle.

-Mais ma reine, d'habitude, le tatouage doit se faire dans la salle rituelle prévue à cet effet. Lui dit une des guerrières.

-Oh, c'est vrai, ou avais-je la tête. Cet événement m'a un peu troublée.

-Anna, vient avec nous.

-Bien ma reine.

Quelques minutes plus tard, après avoir suivi la reine, nous nous trouvons dans une salle imposante aux murs peints de scènes en relation aux mariages.

-Alors Salem, dites moi, ou voulez vous ce tatouage ?

J'enlève mes habits recouvrant le haut de mon corps, je me retourne et lui dit :

-Dans le dos.

Elle s'approche de moi, pose ses mains sur mon dos, puis dis :

-Hmmmmmmmmmmm, un dos puissant, musclé, éprouvé par les batailles, marque par les cicatrices. Très agréable.

Anna se racle la gorge et intervient :

-Hem, ma reine, c'est mon fiancé. Le tatouage, s'il vous plait.

J'éclate de rire. Gênée, la reine, s'immobilise quelques secondes, puis se reprend.

-Hum, c'est vrai, bon, le tatouage.

Elle commence à dessiner, je sens le pinceau dessiner dans mon dos. Intrigue, je demande :

-Le tatouage ne risque-t-il pas de partir avec la sueur, l'eau ou même le temps ?

-Non, j'utilise une peinture spéciale fabriquée dans notre temple prévue spécialement à cet effet. Qui reste à vie.

Deux heures et demi plus tard, elle à termine.

-Bien, regardez.

Par un jeu de miroirs et de reflets d'eau, je vois le tatouage qui orne désormais la peau de mon dos. Il représente une femelle dragon dormante avec entre ses pattes un objet sphérique.

-Le dragon femelle symbolise la femme guerrière. Et l'objet sphérique ses sentiments pour l'homme qu'elle à choisis. Et le fait qu'elle dorme symbolise qu'elle est en paix avec ses sentiments et l'homme de son choix.

-Symbolique intéressante.

Après cela, Anna et moi retournons au palais sur le dos d'Ada. En arrivant dans l'enceinte, un homme de taille moyenne et habille drôlement se met précipitamment a courir vers nous après nous avoir aperçus.

-Intendant, que se passe-t-il ? Lui demande Anna.

-Le roi votre père se fait du souci pour vous, allez le voir au plus tôt. En plus, des invités sont arrivés pour vous voir.

-Des invités ? qui donc ?

-Votre frère ainsi que votre soeur et leurs compagnons.

-Oh non, il ne manquait plus que ça.

-Qu'il y a-t-il avec ta famille ?

-Ma sœur et mon frère n'ont pas du tout apprécies que je renie le trône pour la guerre, je suis l'aînée. Depuis, ils ne cessent de me narguer et de me casser les pieds sur le sujet.

-Bah, allez, t'en fais pas, je vais leur fermer leur clapet à ceux la.

-Vas y molo quand même.

-T'en fais pas, j'ai pas envie que mes futurs beau-frère et belle-sœur m'ais dans le nez. Cependant, je ne tolérerai pas non plus qu'ils ne se comportent autrement que normalement avec toi.

Alors que je vais attacher Ada aux écuries, Anna m'attend pour entrer dans la salle des fêtes ou nous attendent son père, sa sœur et son frère. En la voyante inquiète de cette rencontre, je sens que je dois la soutenir. Une fois de plus, a ma manière, je le lui montre en la tenant à la taille en entrant dans la salle.

-Très chère sœur, quelle joie de te revoir. Lui dit son frère sur un ton narquois.

-Sœur, quel plaisir de savoir que tu vas enfin te marier. Réplique sa sœur, elle aussi sur un ton narquois.

Je sais déjà que je n'apprécie pas du tout le comportement de ces deux la. Je décide d'intervenir à ma manière, tel que je l'avais fait avec leur père.

-Ca suffit, cela n'est pas une manière acceptable de saluer votre aînée.

-Et vous, qui êtes-vous ?

Ils n'ont même pas prêté attention que Anna et moi nous nous tenant à la taille. En fait, ils m'ont carrément ignoré.

-Je suis son fiancé gringalet. Et ne t'avise plus jamais de manque de respect à ta sœur aînée où je te le ferrais regretter moi même.

Littéralement choqué et estomaqué, il ne répond rien. Je regard dans la direction du père, pour voir si je n'ai pas trop abuser ou dépasser les bornes. Mais à mon plus grand étonnement, le père me fait un signe comme quoi j'ai très bien réagi. Anna me dit discrètement dans le creux de l'oreille :

-Père n'à jamais aime le comportement de mon frère et de ma sœur à mon égard. Mais n'a jamais réussi à le changer. C'est pour cela qu'il t'approuve.

Préférant deux précautions à une seule, je regarde la sœur et lui dit sur un ton tranchant :

-Ne pensez pas que je vous oublie. Vous êtes loge à la même enseigne que votre frère. Et ne pensez surtout pas que parce que vous êtes une femme je ne tiendrai pas parole. Je suis un guerrier, vous ne serriez pas la première que je ratatinerais en combat.

Elle aussi, choquée et estomaquée, ne répond rien. Leur père entre en discussion seulement maintenant.

-Bien, les présentations étant faites. Anna, je t'emprunte ton fiance un moment, j'ai a discuter un moment avec lui. Profitez en bien pour vous retrouvez entre frère et sœur.

Il me fait signe de le suivre dans une autre pièce. Je le suis.

-Je suis heureux que vous ayez obtenu l'accord de l'ordre de ma fille, en plus il paraît que c'est la reine des guerrières qui vous a fait le tatouage.

-C'est exact.

-Encore une chose, il m'a semblé voir que Anna vous a mis au courant des relations dans notre famille.

-Oui.

-Eh bien, je suis content qu'elle épouse un homme comme vous. Vous avez réussi à remettre à leur place son frère et sa sœur. De plus, avec votre carrure, ils ne risquent pas d'aller à l'encontre de vos avertissements.

-Je me sens bien auprès d'elle. Je ne pense pas pouvoir dire pour le moment que je ressente de l'amour pour elle, mais je suis bien auprès d'elle. Et je ne suis pas du tout tolérant pour ce genre de personnes. Sachez le, je n'hésiterai pas leur faire du mal si une situation ou une autre m'y contraint, je ne me contiendrai pas.

-Je vous apprécie vraiment de plus en plus. Vous êtes franc, sincère, honnête et direct. L'homme qu'il fallait à ma fille. Salem, je suis heureux de vous compter désormais dans notre famille.

-D'ailleurs a ce propos, l'intendant a dis qu'il y avait aussi les compagnons de vos enfants, ils n'étaient pas dans la salle.

-Non, c'est vrai, ils n'ont pas voulu assister aux retrouvailles.

-Il faut que vous sachiez encore quelques choses à mon sujet, c'est très important.

-Je vous écoute.

-Alors, pour commencer, tutoyer moi, je ne supporte vraiment pas que l'on me vousoie. Ensuite, ne venez pas me parler de trône, je le refuse catégoriquement. Je suis un guerrier, pas un dirigeant. Je ne quitterai mon mode de vie actuel pour rien au monde. Et pour terminer, je ne veux aucun traitement du au rang que j'accéderai en épousant votre fille. Je tiens à mon indépendance. Pas d'intendant, pas de compagnie, rien du tout. Je ferrai le strict minimum obligatoire que me demandera mon prochain rang, mais rien de plus.

-Ma fille est comme vous. Je pensais bien que vous me demanderiez des choses comme celle-ci. C'est d'accord. Vous... .... ...tu es quelqu'un de bien.

-Merci.

-Mais alors, tu dois me tutoyer aussi. Apres tout, tu mon gendre.

-Bien, cela me convient.

Alors que nous retournons dans la salle des fêtes, les trois discutent entre eux. Anna me voit, son visage s'illumine d'amour pour moi. En me regardant, la sœur me dit :

-Qu'est-ce que ces deux têtes de dragons partant de vos omoplates ?

-Des esprits devenus Avatars par le tunnel des esprits.

-Oh. Au fait, Anna vient de me dire qu'elle pensait se marier avec vous dans une semaine tout au moins. Avez-vous déjà choisi vos témoins ?

Etonné, je regarde Anna avec un air questionneur et perplexe. Elle hausse les épaules et me souris. Je ris. Puis vais vers elle, la prend à la taille, réfléchis un instant et répond :

-En fait, si, j'ai choisis mes témoins.

Encore plus étonnée que moi, Anna me regarde avec des yeux exorbites

-Et qui est-ce donc ? Me demande la sœur de Anna.

Je fais un clin d'œil à Anna et lui dit en pensée, les Avatars. Elle rit.

-Attendez, je vais aller les chercher pour vous les présenter.

Je sors de la salle, et me rend dans les jardins où se baladent toujours les deux Avatars. Je les retrouve facilement du a la taille du Minotaure plus haute que la plus part de tous les arbustes du jardin. Une fois que je les ais rejoins, ils me saluent respectueusement. L'Avatar de glace, parle la première :

-Bonjour Salem, comment vas-tu ?

-Bien, bien.

-Quel bon vent t'emmène ici ? me demande le Minotaure.

-Deux questions, en fait.

-Lesquelles ? me répond-t-il.

-Premièrement, quels sont vos noms ?

-Tanagra. Me répond le Minotaure.

-Akanon. Me répond l'Avatar de glace.

-Et quelle est ta deuxième question ? Réplique Tanagra.

-Est-ce que vous me ferriez l'honneur d'être mes témoins pour mon futur mariage ?

Visiblement, ma question les surprend. Ils se mettent tous deux à rire. Ils se regardent. Akanon me répond la première :

-Avec grand plaisir Salem.

-Ce serra un honneur d'être ton témoin. Me répond à son tour Tanagra.

-Bien, ma belle-famille demande à rencontrer mes témoins, vous avez un moment ?

-Bien sur. Me répond-t-ils tous les deux.

En chemin, Akanon me demande d'un commun accord avec Tanagra :

-Dis moi Salem, j'ai entendu dire que le frère et la sœur de Anna, ne sont pas des tendres avec elle. Est-ce que tu nous aurais choisis un peu pour cette raison.

-Il faut bien que j'avoue que tu as raison.

-Dis moi Salem, comment cela se passe-t-il entre elle et toi ? Me demande Tanagra.

-Je ne peux pas dire que je ressente de l'amour pour elle, cependant, je me sens bien auprès d'elle. Et aussi que je ne supporte et n'aime déjà pas du tout le comportement de son frère et de sa sœur.

-Je suis content pour toi que sois bien avec elle. Vous allez bien ensemble.

Nous entrons dans la salle des fêtes. Les Avatars font leur effet, mes beau-frère et belle-sœur sont estomaque de voir quels témoins j'ai choisi. Définitivement laminés psychologiquement, les deux se ratatinent et ne font plus les malins.

-Je pense que je n'ai pas besoin de vous présenter l'Avatar de la guerre Tanagra ainsi que l'Avatar de la glace Akanon.

Anna, viens vers moi et prend par la taille. Puis regarde les Avatars.

-Je suis content que vous ayez accepté d'être ses témoins.

-Tout le plaisir est pour nous. Lui réponds Tanagra en s'inclinant.

-Allons, enfin, voyons, nous évoluons dans le même univers, pas de ça entre nous.

-Et toi Anna, as-tu choisi tes témoins ? Lui demande Akanon.

-Mes témoins sont la reine guerrière, c'est dans la coutume de ma caste et une amie d'entraînement.

La journée commence à décliner, Anna et moi prenons congé de nos invités et allons nous coucher. Alors que je vais un moment sur la terrasse observer le ciel étoilé. Anna me rejoint un instant plus tard dans une nuisette très sexy mettant son corps en valeur. Comme la fois précédente elle passe ses bras autour de moi.

-Tu m'as beaucoup étonnée et comblée aujourd'hui. Merci.

-Anna. Lui dis-je le plus tendrement que je peux. Je suis extrêmement exigeant envers moi-même, et très peu tolérant pour les personnes comme ton frère et ta sœur. Ne me remercie pas. Tu m'as choisi car tu penses que je peux te rendre heureuse. Alors je mets toute mon énergie pour y arriver du mieux que j'y peux.
When shadow comes to claim our souls, some must rise, the light of old. Names in stone, spirits of legend, deeds unknown, yet never forgotten. These are the Hyrule's Knights, of honor within and fear without. Remember them when in hope you doubt.

CHAPITRE 6
LE PEUPLE DES GARDIENS


Après lui avoir dis cela, je me retourne vers elle, lui caresse le visage et lui souris.

-         Je n'ai pas sommeil, je vais continuer de regarder votre voûte stellaire un moment.

-         Je reste avec toi.

Je passe derrière elle, et passe mes bras autour de sa taille à mon tour. Elle se cale contre moi. Puis s'endors soudain dans mes bras. Sa tête reposant sur mon sur mon torse, je la maintiens tout contre moi. Je reste un long moment comme cela, à la tenir tout contre moi, tout en regardant les étoiles. Puis le sommeil commence moi aussi à me gagner. Je la soulève délicatement dans mes bras puis la dépose doucement dans le lit. Pour ne pas la réveiller en y entrant à mon tour, je vais me coucher sur le canapé de sa chambre.

Alors que je sens Anna se réveiller le lendemain, Ada m'envoie alors soudain un hurlement tonitruant d'appel au secours :

-         HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! (SALEM, AU SECOURS, VIENS M'AIDER, VIIIIIIIIIIIIIIITE)

Réveiller en sursaut, je saisi mes habits dans ma course et dis en quatrième vitesse a Anna :

-         Ada est en danger, je vais le secourir.

Elle prend son arme et me suit. M'habillant en chemin, cela donne une scène visiblement très comique au rires de Anna. Alors que j'arrive dans la coure qui mène à l'écurie je vois Ada passer au tripe galop devant moi suivis d'une horde impressionnante de juments. Après un saut majestueux, il se réfugie sur une plateforme élevée que lui seul pouvait atteindre. La scène est tellement drôle que Anna et moi ne pouvons nous empêcher de nous écrouler de rire.

-         HIIIIIIIIIIII PFFFFFBR! (Au lieu de rire, viens m'aider Salem. Je t'en supplie éloignes ces folles de moi)

-         Qu'est-ce qui t'arrives ?

-         HIIIIIIIIII ! (L'énergie d'hier, je sais à quoi elle sert. Elle agis sur les juments comme un filtre d'amour super puissant)

-         Veinard !

Anna, m'envoies une magistrale tape sur l'arrière du crâne.

-         AIEU !

-         Tu es mon marri ! La première qui t'approche, je la démonte. Et je te démonte toi aussi. Alors fais gaffe !!!

-         Bien m'dame.

Akanon viens me voir.

-         Bonjour Salem.

-         Bonjour.

-         Tanagra t'a dit que chacun des Avatars doivent t'apprendre une technique de combat.

-         Oui.

-         Cependant, pour certains d'entre nous. C'est particulier. Je suis liée à un autre Avatar. Nous allons de paire. Pour que je puisse t'apprendre la mienne de technique. Tu dois libérer l'Avatar qui m'est lié.

-         Laisse moi deviner. Il s'agit de l'Avatar de feu.

-         Exact.

-         Sais-tu ou se trouve-t-il?

-         La dernière fois que j'ai entendu parler de lui il errait dans le désert à l'ouest.

-         Bien, c'est donc la bas notre prochaine destination. Dis-je en regardant Anna.

-         Il est farouche et puissant, il ne serra pas facile à convaincre.

-         On verra sur le moment. Bien tu es prête Anna?

-         Oui.

-         Alors en selle.

Je selle Ada et monte dessus. Anna va chercher sa jument. C'est alors que je la vois pour la première fois. Elle est magnifique, noir comment l'ébène. Sa crinière tout aussi noire que le reste de son corps tombe lisse sur sa nuque. Cette jument respire la santé et la puissance. C'est alors que quelque chose de très étrange se produit. Bien malgré lui, toujours sous l'effet incontrôlé de sa magie Ada rend la jument de Anna amoureuse de lui. La jument vient vers lui, fière. Etant sensible aux émotions des êtres vivants qui m'entourent grâce à la magie du tunnel des esprits, je sens les sentiments de la jument. Cependant, fière, elle n'en montre rien. Anna remarque, elle aussi le changement d'attitude de sa jument.

-         Alors ça c'est la meilleure. Dis-t-elle en riant.

-         C'est le comble du comble.

Ada est trop absorbé par la jument d'Anna pour prêter la moindre attention à ce que l'on dit. Je le réveille.

-         Hé le rêveur! Redescend sur terre.

-         HIIIIIIIIIIII ! (Hein quoi ?)

-         Revient parmi nous. Tu es obsédé par cette jument ou quoi ?

-         HIIIIIIII PFRRRRRRBRRRRRR (Moi, obsédée par elle, tu délires ou quoi ?)

-         Mmmmouais, c'est ça !

-         Tu mens très mal Ada. Lui répond Anna.

Nous nous mettons alors en route. En cours de route, Anna se rapproche de moi. Elle maintient sa jument à ma hauteur, et pose sa main sur ma cuisse. Puis une lueur dans les yeux elle me regarde. Je lis dans ces yeux l'amour qu'elle me porte.

Puis soudain, un tunnel s'ouvre juste devant nous. J'arrête les chevaux.

-         Salem, qu'est-ce?

-         C'est un tunnel des esprits.

-         C'est par un passage comme celui-ci que tu es venu dans notre monde?

-         Oui.

-         Qu'est-ce que cela signifie qu'un autre s'ouvre à nouveau ?

-         Je ne vois qu'une seule possibilité.

-         Laquelle?

-         La quête continue sur mon monde. Viens, suis-moi.

-         Salem, tu es sûr?

-         Ne te fais pas de soucis, je suis là. Nous allons passer ce tunnel ensemble.

-         Mais... j'ai peur.

-         Tu as peur?

-         Oui, j'ai peur de te perdre dans ce tunnel.

Je prends son visage dans mes mains, et l'embrasse passionnément sur la bouche. Puis, tandis que je l'embrasse, je passe ensuite mes bras autour de sa taille et l'étreint le plus tendrement que je peux.

-         Est-ce que cela te suffit à t'encourager?

-         Oui. Ca m'encourage, mais j'ai toujours peur de te perdre.

-         Anna...

-         Oui?

-         ...  ... ... ... ...

-         Qu'est-ce qu'il y à Salem?

Je réfléchis trente seconde sur moi-même, puis réalise finalement, que ce bien être que je ressens auprès d'elle, que cette puissante envie de la rendre heureuse, que cette hargne et haine qui m'envahit quand elle est mal à l'aise ou en danger EST de l'amour.

De l'amour.

JE SUIS amoureux. C'est l'explosion d'énergie. Je sens les plus profonds restes de souffrance et blocages partir en fumée, je suis enfin libre. LIBRE. Je suis libre, libre et AMOUREUX! J'aime Anna de tout mon coeur et de toute mon âme. Je sens une joie et un bonheur puissants et dépassant toutes mes espérances les folles. J'AIME ANNA! Cette constatation me fait exploser de rire. Je ris tout haut et fort.

-         CRUIK! (Il est malade, il doit pas être bien...t'en penses quoi?)

-         CRIK! (Franchement, je ne sais pas. Demandons le lui.)

-         CRAK? (Salem, tu es sûr que ça va?)

Je leur réponds mentalement.

-         Oui, ne vous en faites pas, tout va très bien. Je viens juste de réaliser que je suis amoureux.

-         CRUUUUUUUUUK! (DEMENTIEL)

-         CRUIKAK! (HALLUCINANT)



-         Salem, ça va?

-         Oui, tout va bien.

-         Qu'est ce qui t'arrives, tu m'inquiètes.

-         Mais non, il ne faut pas Anna. Et tu veux savoir pourquoi?

-         Oui, dis-le-moi tout de suite.

-         Je t'aime Anna.

-         Pardon?

-         Je t'aime Anna.

Elle saute de son cheval directement sur moi, et nous tombons ensemble au sol. Anna est sur moi et m'embrasse fougueusement. Une fois qu'elle termine de m'embrasser, je caresse son visage, passe mes mains dans ses cheveux. Je la regarde et lui souris. Puis, je lui rends son baiser, et l'embrasse à mon tour passionnément. Alors que nous roulons sur le sol en nous embrassant, nous entrons dans le tunnel involontairement et il se referme derrière nous, laissant Ada et la jument de Anna penauds. Nous sommes quelques instants plus tard propulsé de l'autre côté du tunnel. Nous arrivons directement dans une tente, toujours l'un sur l'autre. Le bruit que nous faisons en atterrissant dans celle-ci réveille ses occupants. La voix qui nous interpelle alors m'est familière :

-         Qui est là ?

-         Kasuto.

-         Oncle ?

-         Comment va ma nièce adorée ?

-         Elle dormait.

Link grommelle et marmonne :

-         Et elle n'était pas la seule.

-         Vous dormiez? Vraiment ?

J'ai alors droit un coup de pied de Kasuto dans le tibia et à un coup de poing de Anna.

-         De quoi je me mêle, j'ai droit à ma vie privée.

-         C'est le genre de questions qui ne se posent pas !

-         Aie, aie, aie, c'est bon, c'est bon.

-         Qui est cette femme oncle Salem ?

-         Kasuto, je te présente Anna, ma femme.

-         Oh, enchantée.

-         Moi de même Kasuto. Salem, m'a beaucoup parlé de toi.

-         Qu'est-ce que tu fais ici mon oncle ?

-         J'ai beaucoup voyagé, puis j'ai trouvé un passage qui mène vers un autre monde.

-         Et qu'est-ce que ces deux têtes de dragons qui sortent de tes épaules ?

-         Ce sont tes parents, Kasuto. Ce passage dont je viens de te parler, les a rendus vivants à nouveau et sous cette forme.

-         Oh...

-         Dans la quête que j'ai acceptée et que je réalise désormais avec Anna, un autre passage c'est à nouveau ouvert et nous a transporté dans ta tente.

Kasuto et Link s'habillent un peu plus. Nous sortons tous les quatre de la tente et allons nous asseoir au bord du feu de camp qui brûle au milieu de la forteresse Gerudo.

-         Ton monde m'a l'air beau.

-         Quand il n'est pas en guerre, oui.

-         Il est en guerre ?

-         Non, mais il l'a été. Mais grâce à Link ici présent, il ne l'est plus.

-         Tu dois être un puissant guerrier Link.

-         Euh...merci...

Une chose étrange, drôle et à laquelle je ne m'attendais pas se produit alors. Link se met à rougir puissamment, Kasuto le remarque, lance des regards de foudre à Anna et à Link aussi. Elle prend sa main dans la sienne et l'embrasse très amoureusement devant Anna et moi. Anna et moi éclatons alors de rire.

-         HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !

-         HAHAHAHAHAHAHA ! Ne t'en fais pas Kasuto, je n'ai nullement l'intention de te voler ton amoureux, j'ai le mien. Dit-elle en m'embrassant à son tour. Et puis Link est un peu trop jeune pour moi.

Mais alors que tout va pour le mieux, un guerrier vient rompre la bonne humeur de notre petit comité et m'attaque. Kasuto et Link se ruent dans leur tente chercher leurs armes et reviennent très vite me porter secours. Anna elle aussi veut venir me porter secours. Mais je les en empêche tous.

-         NON ! Ne vous mêlez pas de ce combat.

-         Mais Salem...

-         Non Anna, pas cette fois-ci. Ce combat-ci est le mien.

-         Mon oncle...

-         Kasuto, Link, reculez ! Il est trop puissant pour vous.

Le combat commence. Je reconnais immédiatement le style que mon adversaire utilise. Cette souplesse, cette rapidité, ces gestes amples, cette force. Pour n'importe qui d'autre cela serrait déstabilisant et il gagnerait, mais pas avec moi. Non, pas avec moi. Un apprenti ne peut vaincre un combattant qui lui est supérieur. Voilà bien longtemps que je n'avais combattu un apprenti. Mon adversaire est un solitaire.

Les bruits du combat ont maintenant réveillé toute la forteresse et Nabooru la reine des Gerudos accoure voir ce qu'il se passe. Je l'entends discuter avec Kasuto :

-         Kasuto, qui sont ces hommes ?

-         Maman.

-         Kasuto, répond à ma question.

-         Celui avec les deux têtes de dragons est mon oncle maman. Tu te souviens, je t'en avais déjà parlé un peu il y a quelque temps.

-         Oui, je me souviens. Qui est l'autre ?

-         Je ne sais pas.

J'entends Anna prendre la parole :

-         L'autre homme est un solitaire, tout comme Salem.

-         Qui êtes-vous ?

-         Je suis la femme de Salem, l'oncle de Kasuto.

-         Je vais faire intervenir mes guerrières.

-         NON !

-         Pardon ?

-         Non, ne faîtes pas cela.

-         Pourquoi ça ?

-         Parce que je sens que c'est un combat important pour lui. Il doit le livrer seul. Tout comme moi, vous êtes une guerrière, vous devriez comprendre.

-         Oui, je vois ce que vous voulez dire. Très bien, je ne ferrai pas intervenir mes guerrières.

-         Merci.

Après cette conversation, c'est mon adversaire qui me parle :

-         Assassin !

Je ne réponds pas. Nous continuons de nous combattre. Et maintenant, toute la forteresse est là, toutes les Gerudos observent notre combat. Je reste impassible et imperturbable face à ses attaques et les contres assez facilement, mais il fait preuve d'une énergie rare pour un apprenti.

-         Assassin !

Encore une fois cette accusation. Cette fois-ci je réponds :

-         Pourquoi m'accuses-tu d'être un assassin ?

-         Parce que tu as l'aura de notre roi, mais tu n'es pas lui. Tu l'as donc assassiné et tu lui à voler son aura, son âme et son art.

Tout le monde reprend alors en cœur ce qu'il vient de dire :

-         NOTRE ROI !

-         Notre peuple entier l'a ressenti et il est désormais en période de deuil. Mais tu dois payer pour ton crime abject.

-         Tu dis n'importe quoi, je n'ai pas tué votre roi.

-         Menteur ! Notre roi était parti en quête de pardon auprès de la seule vraie famille qui lui restait et il ne nous est jamais revenu. Et maintenant, tu es la, toi.

-         Aaaaaah ! Les jeunes apprentis ! Quand est-ce que leurs maîtres apprendront-ils à mieux canaliser leurs fougues ?

-         Tu lui as volé son âme, notre roi se bagarrait souvent avec les maîtres sur ce sujet.

-         Cela suffit, j'en ais assez. Tu parles sans savoir.

J'effectue alors une passe d'arme foudroyante que seul moi connaît et qui stupéfait toute l'assemblée et stop ce combat futile.

-         Je n'ai pas tué ton roi, JE SUIS ton roi.

A terre, mon adversaire n'en revient pas :

-         Cette passe d'arme, seul notre roi la connaît. Veuillez me pardonner votre majesté.

-         Non, je refuse !

-         ...

-         Notre caste enseigne qu'attaquer sans savoir est un crime envers notre adversaire. Et c'est précisément ce que tu as fait. Tu subiras les conséquences de tes actes, maintenant retourne auprès des tiens. Je reviendrai très prochainement, mais j'ai quelques affaires à régler avant cela.

-         Bien.

Après cette scène. Tous me regardent attentivement :

-         Ben quoi ?

-         Salem, tu es le roi des solitaires ? Me demande Anna.

-         Oui, c'est effectivement mon titre.

-         Eh bien! J'ai décidément trouvé une grande perle rare.

Au tour de Nabooru de prendre la parole :

-         Roi des solitaires, veuillez me pardonner de ne pas vous avoir reçus plus tôt comme vous le méritiez.

-         Reine Nabooru, ne vous en faites donc pas pour cela, c'est à moi de vous remerciez pour avoir veillez sur ma nièce durant toutes ces années.

-         Mon oncle, tu es roi ?

-         Oui Kasuto.

Cette fois, Link prend la parole :

-         Ben ça alors. Si je veux me marier avec toi, va falloir que je fasse attention, avec deux personnes royales dans ta famille, ça rigole pas !

-         Salem?

-         Oui.

-         On peut se parler?

-         Euh, oui, bien sur... (elle à un drôle de regard, là, elle m'inquiète) pensais-je alors.

Anna et moi partons nous balader.

-         Salem, plus je vis auprès de toi, plus je découvre qui tu es vraiment et ça, ça...je sais pas...j'arrive pas à trouver mes mots

-         Et? Cela change-t-il quelque chose à notre relation? (Merde, j'espère qu'elle ne va pas rompre, pas maintenant, bon sang, connerie...)

-         Bien sur que non, bien au contraire.

-         Ouf, je respire.

-         Vraiment?

-         Oui.

-         C'est de cela que je te parle, plus le temps avance, plus tu évolues vers moi. Et cette évolution et tellement fulgurante, je suis un peu prise au dépourvu. Le changement est si fulgurant, tu n'es plus celui que j'ai rencontré, tout en le restant quand même. Tu es si polyvalent, les aspects de ton caractère qui me plaisaient se renforcent et tes lacunes se comblent.

Elle avance et me tourne le dos, les cheveux dans le vent du désert. Je m'approche doucement d'elle et l'enlace de mes bras par la taille et pose mon menton sur son épaule gauche. Je l'entends sangloter. Elle pleure.

-         Anna? Qu'est-ce qui ne vas pas?

-         Je suis juste heureuse, je me rends compte que j'ai ouvert mon coeur au bon moment et à la bonne personne.

-         ...

-         Je suis quelqu'un de sensible.

-         Je l'avais ressenti.

Je passe devant elle, des larmes coulent le long de ses joues. Son visage changé par les sentiments la rend encore plus belle à mes yeux. Je sèche ses larmes d'une main, relevant sa tête de l'autre.

-         Anna...je ne sais pas trop quoi te dire pour te réconforter. La parole est toujours quelque chose ou je ne suis pas très doué. Cependant, je vais essayer quand même. Quelle que soit l'évolution que je fais, cela ne change rien à ce que je ressens pour toi ni à ce que je t'avais dis sur ton balcon. J'accepte cette destinée qui m'est donné de vivre, et j'irai jusqu'au bout de celle-ci, à tes côtés. Tu m'as rendu la vie, et j'aurai une dette envers toi jusqu'à la fin de ma vie.

Je m'approche d'elle et l'enlace dans mes bras et l'embrasse passionnément. Lorsque nos lèvres se séparent, je la regarde dans les yeux et je lui dis:

-         Anna, je t'aime, vraiment, je t'aime. J'ai encore du mal à le réaliser moi-même, mais c'est la vérité, je t'aime. Je suis là pour toi, et uniquement pour toi. Ma vie est pour toi, et uniquement pour toi. Je ne t'appartiens pas, mais mon coeur, lui, est tien à jamais. Si tu as besoin de pleurer, alors pleure, lâche-toi, laisse toi aller, je suis là pour toi.

Après ces paroles, elle m'enlace à son tour dans ses bras, me serre le plus fort qu'elle peut, blottit sa tête contre mon torse et se met à pleurer toutes les larmes de son corps, elle crie tellement elle pleure. Touché par cette sensibilité toute nouvelle que je découvre en elle, je sens les yeux me piqué aussi.

NON! Me dis-je, ne pleure pas, tu es là pour elle, soutiens la, sois son pilier. Maintient la à flot.

Je caresse sa chevelure d'une main et son dos de l'autre. Je sens mes sentiments se chambouler dans mon coeur. Mais la voir comme ça renforce encore plus mon amour pour elle. Ma détermination à tout faire pour elle enfle démesurément. Je jure en moi-même de la protéger, elle ainsi que notre bonheur à jamais.

Ses pleures cessent. Elle se sèche les yeux d'un revers de main, puis elle me dit dans un soupir:

-         Je suis épuisée, toutes ces émotions m'ont vidée.

Puis, sans prévenir, elle s'endort dans mes bras. Je la prends dans mes bras et la porte jusqu'à la forteresse. Lorsque nous arrivons, Nabooru, Kasuto et Link nous attendent. En nous voyant comme cela, ils s'inquiètent tous de son état.

-         Ne vous en faites pas, les émotions de cette journée l'ont épuisée, elle à juste besoin d'une bonne nuit de repos.

-         Suivez-moi, je vais vous mener à la meilleure chambre.

Une fois arrivé, Nabooru nous laisse. Je déshabille Anna et la couche dans le lit. Mes deux compagnons interviennent,:

-         KRUIK? (Salem, ça va aller?)

-         Oui, ça va.

-         KIK? (Comment va-t-elle?)

-         Elle est épuisée.

-         KRA. (Il est vrai que tu n'es plus le même...)

-         Je le ressens aussi.

-         KRU. (Salem, que comptes-tu faire?)

-         Je dois aller accomplir la danse du salut.

-         KRAK! (Tu es fou! Tu peux y laisser la vie)

-         Je le sais, mais cela n'arrivera pas. J'ai Anna en moi.

Je prends mes armes, sort de la forteresse et me dirige vers une stèle secrète dans le désert. J'utilise ma magie pour enlever, le sable qui la cache. Je me mets à genoux sur le symbole qui gravé dessus. J'active la magie, la douleur me transperce de la tête au pieds.

-         AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!

Je hurle de douleur, cette souffrance sort par ma bouche malgré moi. Et ce cri retenti bien au-delà des limites que j'imaginais. Anna l'entend, elle se réveille. Je sens ce qu'elle fait, elle se précipite vers moi. Quelques minutes plus tard, elle arrive.

-         N'approche pas Anna, tu pourrais en mourir.

-         Salem, qu'est-ce que tu fais.

-         Je vais utiliser ma magie de roi pour libérer la cité des solitaires. En tant que souverain de mon peuple, je dois à nouveau leur donner un toit. Je ne pouvais le faire, car j'y aurais laissé ma vie. Mais maintenant que je t'ai en moi, je peux le faire. Alors reste ou tu es et admire la danse du salut d'un peuple exécutée par leur roi.

-         Bien, mais je t'interdis de mourir, tu m'entends.

-         Ne t'en fais pas, cela n'arrivera pas.

Je saisis mes armes et hurle de toutes mes forces au vent du désert:

-         PEUPLE DES SABLES, GUERRIERS DE LA SOLITUDE, RASSEMBLEZ-VOUS! L'HEURE DU SALUT EST ARRIVÉE. VENEZ A MOI. VENEZ REGARDEZ LA DANSE DE VOTRE ROI ET SOUTENIR VOTRE REINE.

Quelques instants plus tard des centaines de solitaires arrivent de partout et il ne cesse d'en arriver encore. Anna au devant de tous, elle les observe. Tous s'agenouillent devant elle. Je souris. Mon peuple à reconnu Anna en tant que reine.

La danse peut commencer.

-         FORCES DE LA NATURE, J'EN FAIS APPEL A TOI, PUISSANCES DU DÉSERT JE VOUS INVOQUENT.

Je me relève, la magie s'embrase autour de la stèle. Des portails apparaissent autour de la stèle, des monstres extrêmement puissants en sortent. Le combat commence. Une danse macabre. Une danse de mort. Mais aussi une danse de libération. Une danse de vie et de mort. Une danse de courage, d'amour et de force. Ces monstres me forcent à donner le meilleur de moi-même. Pour les vaincre, je suis obliger de combattre avec toute ma puissance et la danse de mort du roi des solitaires. La danse dure tout le reste de la journée. Alors que la lune commence son ascension, le dernier monstre vient vers moi. Je rassemble toute ma puissance et saute le plus haut possible, alors que je retombe droit sur lui je rassemble toute ma puissance magie dans la lame des Avatars. Arrivant à sa hauteur je le tranche littéralement en deux enfonçant ma lame dans la pierre de la stèle comme si c'était du beurre. La magie se libère à son tour et se disperse dans le sable. Quelques instants plus tard, le sol tremble. Puis surgit hors du sable une gigantesque porte d'entrée, massive, puissante. Puis c'est une cité entière qui surgit hors du sable.

-         Pffffffffffffffffffiu, je suis épuisé, mais j'ai réussi. J'ai libéré ma cité de son emprisonnement. J'ai brisé le cycle. Mon peuple et moi allons pouvoirs enfin reprendre notre place dans ce monde.

Je me retourne vers mon peuple et surtout vers Anna.

-         Anna, viens vers moi, tu es ma femme et leur reine. Ce discours doit être le nôtre.

Elle acquiesce, viens vers moi et prend ma main dans la sienne.

-         Solitaires! Le temps est venu de reprendre notre place dans le grand cycle des destinées. Par la libération de notre cité des sables. Notre véritable rôle peut reprendre. PROTECTEURS DES ESPRITS, ALLIES DES GERUDOS, L'ANCIENNE ALLIANCE REVIENT A LA VIE! REPRENEZ VOTRE RÔLE! LIBEREZ-VOUS DE VOTRE FARDEAU! J'AI LIBERE LE MIEN EN TROUVANT VOTRE REINE. VOICI ANNA, VOTRE REINE.

Je ressens que ma force passe en elle.

-         JE NE VOUS CONNAIS PAS ENCORE. MAIS J'ACCEPTE LE RÔLE QUI M'EST DONNE DE VIVRE ET J'IRRAI JUSQU'AU BOUT DE CELUI-CI! RENCONTRER VOTRE ROI, M'A MOI AUSSI LIBERER D'UN FARDEAU, FAITES EN DE MEME. LA FORCE QUI PERMET D'ACCOMPLIR CETTE DELIVRANCE EST EN CHACUN DE NOUS, TROUVEZ L'ELEMENT DECLANCHEUR ET REVELER QUI VOUS ETES VRAIMENT!

Après cela, le peuple entier des Gerudos arrive. Et la magie des sentiments opère, un grand nombre de solitaires et de Gerudos se lient en cet instant. Nabooru s'approche de moi.

-         Roi Salem, votre cité est à nouveau en ce monde. L'alliance qui existait entre nos deux peuples reprend là où elle s'était arrêtée.

-         Oui. Les gardiens des esprits et des légendes sont enfin revenus en Hyrule. Cette errance peut enfin cesser. Reine Nabooru, il me reste encore quelque chose à faire, mais j'ai besoin de votre aide pour le faire.

-         De quoi s'agit-il?

-         L'appel de l'esprit mère.

-         Bien.

-         Anna, j'ai aussi besoin de toi.

Me répondant à sa manière, c'est à dire en entourant ma taille de ses mains et en m'embrassant, elle me fait comprendre que son aide m'était acquise avant même que je la lui demande.

Nabooru, et moi, réalisons alors une ode, un appel. Nous scandons une chanson. Nous chantons une lituanie. Anna ayant mémorisé la musique du chant, nous suit dans celui-ci. Une fois terminée, une tâche apparaît au loin dans le ciel, quelque instant plus tard, la tâche est beaucoup plus proche. Puis, la silhouette d'un grand dragon violet apparaît. Alors que ce dragon s'approche, il rugit de toute sa magnifique puissance. Son rugissement s'entend dans tout Hyrule. La reine des esprits est, elle aussi de retour en ce monde. Puis, elle se pose dans le sable près du château et avance sa tête vers moi.

-         Roi des gardiens, je vois enfin ton visage. La dernière fois que j'ai vu ce monde, ton prédécesseur régnait.

-         Désormais, c'est à moi de régner.

-         Oui, il est vrai, mais tu as une quête en cours. Tu ne pourras véritablement régner qu'une fois celle-ci terminée.

-         Vous avez raison.

-         Je suis là pour te remettre les tablettes des légendes.

Puis les tablettes apparaissent dans mes mains. Après cela, elle reprend son envol et mon peuple, Anna et moi entrons dans notre cité. La journée se termine ainsi.
When shadow comes to claim our souls, some must rise, the light of old. Names in stone, spirits of legend, deeds unknown, yet never forgotten. These are the Hyrule's Knights, of honor within and fear without. Remember them when in hope you doubt.

CHAPITRE 7
BOULEVERSEMENT ET L'AVATAR DU FEU

Ce soir là, sur le balcon de la chambre royale, j'observe ma cité. La cité des gardiens. Les solitaires sont enfin redevenus ce qu'ils étaient à l'origine, et j'ai enfin retrouvé l'amour, ainsi qu'une raison de vivre : Anna.

-         Salem, est-ce que ça va ?

-         Oui, pourquoi ?

-         Depuis que ta cité est sortie des sables, tu me sembles bien pensif.

-         Vraiment ?

-         Oui.

-         Je ne m'en étais même pas rendu compte. Désolé si je t'ai inquiétée.

-         A quoi penses-tu ?

-         Je ne sais pas trop, il y a quelque chose qui m'échappe, quelque chose d'important.

-         Ca te reviendra sûrement en temps voulu. Viens dormir, tu as eu une journée bien remplie, tu y réfléchiras demain.

-         Tu as raison.

Après cette discussion Anna se déshabille pour aller dormir. Toujours aussi belle, je la contemple un long moment, avant de me déshabiller à mon tour. Nous nous endormons paisiblement. Lorsque le soleil commence son ascension dans le ciel, sa lumière vient éclairer notre chambre et me réveille. C'est alors que soudainement quelque chose me revient en tête. Je saute littéralement hors du lit, réveillant par la même occasion Anna.

-         Qu'est-ce qui se passe ? me demande-t-elle avec une petite mine.

-         Je viens de me rappeler que l'esprit que nous cherchons est mentionné dans une de nos légendes que cette cité abrite.

-         Vraiment ? Me demande-t-elle, piquée au vif et s'habillant à son tour en quatrième vitesse.

Je descends dans les sous-sols de la cité avec Anna. Puis, après un certains nombres de couloirs et de portes, nous nous retrouvons dans un grand dôme souterrain. Des colonnes de lumières provenant de trous dans le plafond éclaire des endroits du dôme ou sont gravées à même le mur dans la langue des gardiens toutes les légendes d'Hyrule et de tous les mondes. Alors que je les parcours pour retrouver celle sur l'esprit du feu, je me retrouve à en lire une qui me fige littéralement sur place. Anna remarque très vite ce qui se passe.

-         Salem, que t'arrives-t-il ?

-         Cette légende.

-         Que dit-elle ?

-         C'est vrai, tu ne connais pas notre dialecte ni notre écriture. Je vais te la traduire. Elle dit :

« Un jour viendra ou l'un des souverains des gardiens partira en quête de soi-même. Ayant perdu son identité dans les courants du temps, il partira à la recherche de celle-ci. Ne la retrouvant pas en Hyrule, il la retrouvera ailleurs, dans un monde ou les lunes sont deux et ou les esprits ont leurs parts du destin. Cette quête le mènera à réunir en seul royaume deux dimensions. »

-         La légende s'arrête la. Elles sont toutes comme cela, révélant une partie de l'avenir mais restant ouverte sur les possibilités de fin. Laissant ainsi notre peuple choisir la voie qu'il désire. Elles sont plus des sortes de manuels que de véritables légendes révélant la totalité du passé et de l'avenir.

-         Salem, cette légende... ... ...elle parle de toi...cette légende...c'est la tienne.

-         Oui, cette légende raconte une partie de mon histoire.

-         Elle dit que tu vas réunir deux dimensions. A ton avis, de quoi parle-t-elle ?

-         Je pense que cela signifie que si j'agis dans le sens de la légende, je vais réunir Hyrule et ton monde en un seul et même royaume.

-         C'est...c'est...c'est...

-         Comme tu dis, le destin nous réserve bien des surprises.

-         Je n'en reviens pas. Depuis que nous nous sommes fiancés dans le Colysée les choses se sont enchaînées à une telle vitesse.

-         Oui, c'est un peu effrayant.

Puis, en observant les légendes alentours, je trouve finalement celle que je cherchais.

-         Ah ! voila celle que je voulais te montrer. Elle dit cela :

« Il y à de cella des millénaires d'années, un couple qui s'aimait avec une telle force, que leur amour surpassa la mort. Lorsque leurs heures vinrent, les sentiments qui les unissaient étaient si puissants que la mort ne put les emporter avec elle. Leur amour les protégea de la mort. Un bouclier invisible et invincible les entourait. La grande faucheuse ne put couper le lien qui relie l'âme au corps et rend la personne vivante. Furieuse de ne pouvoir avoir son dut, elle alla demander explications et quelque chose d'équivalent à la reine des vivants, l'esprit mère. Mais celle-ci non plus ne put rien faire contre l'amour de ces deux amoureux. Respectueuse d'une énergie si puissante, l'esprit mère ne tenta rien de plus contre eux. Folle de rage, de colère et de haine, la mort maudit les deux amants. Elle lança sur eux un sort qui transfigura leur corps lors de leur mort. La femme devint de glace, l'homme de feu. Ne pouvant plus être ensemble de par leur nature, ils se séparèrent. Mais s'aimant toujours autant, la mort ne put les prendre même dans ces conditions. Vaincue, elle reconnu la puissance de leur amour, et mit une condition à sa malédiction. Les amoureux pourraient se réunir à une seule et unique condition : le jour ou le monde se souviendra d'eux comme les amants ayants vaincu la mort. Leur nature ne se détruirait pas l'une l'autre. Et si les hommes créaient une fête en l'honneur de la puissance de leurs amours, ils pourraient se réunir lors de cette fête. »

-         Salem, cette femme, c'est l'esprit de la glace.

-         Oui, et l'esprit du feu que nous recherchons est son mari.

-         Mais si nous les réunissons, la glace et le feu vont se détruire mutuellement. Le feu faisant fondre la glace, et cette dernière éteindra les flammes de l'autre.

-         Oui.

-         Donc, le seul moyen pour toi, est que le peuple d'Hyrule créé une fête en leur honneur.

-         Oui, ou plutôt en l'honneur de la force de l'amour. Car c'est bien la que réside la difficulté. L'esprit de l'homme aime les associations, s'ils le font en associant les amoureux à l'amour, cela ne fonctionnera pas. La nuance est très subtile. Il faut que les mémoires se souviennent d'eux, mais que la fête soit en l'honneur de la puissance qui a vaincu la mort : l'amour.

-         Comment allons nous faire.

Soudain, une voix d'homme retenti alors dans le dôme.

-         Je puis peut-être vous aider.

Je devine alors instinctivement à qui appartient la voix :

-         Cela ne doit pas être facile d'aimer dans ces conditions. Aimer, alors que la personne chérie ne peut plus être vue, touchée voir même observée.

-         Non, ce n'est pas toujours évident, mais j'aime toujours autant ma femme. Cependant, vous êtes un homme ayant en lui une force dépassant l'imaginaire. Je pense que vous pouvez comprendre.

-         Oui, je comprends.

Anna comprend à son tour qui est cette personne. Nous nous retournons en même temps pour regarder, l'esprit du feu.

-         Vous êtes un couple admirable.

-         C'est possible.

-         Je vais essayer de faire en sorte de pouvoir vous réunir. Lui dis-je.

-         Je n'espère plus grand-chose, excepté revoir ma femme. D'ailleurs comment vas-t-elle ?

-         Elle va très bien. Lui répond Anna. Nous l'avons trouvée dans une grotte de glace dans mon monde.

-         Je vois. Elle s'est donc réfugiée dans une autre dimension afin de trouver un climat pouvant l'abriter.

-         Auriez vous une idée de comment créer cette fête ?

-         Je dois dire que non. Et pourtant j'y ais réfléchis pendant plusieurs siècles mais sans trouver la moindre réponse.

-         Attendez, je crois que j'ai peut-être la solution. S'écrie soudain Anna.

-         Expliques-toi ? Lui demandais-je.

-         Il y à une histoire rurale dans mon monde qui parle d'un ermite ayant le pouvoir s'influencer les rêves des gens en leur insufflant des idées ou des histoires. Si nous pouvions trouvez cet ermite, nous pourrions lui demandez d'insuffler au peuple d'Hyrule votre histoire, écrite ici, avec en plus, l'idée de créer une fête en l'honneur de l'amour.

-         Personnellement, je n'ai rien contre.

-         Salem ?

-         Tout est bon à prendre, tentons notre chance. Retournons dans ton monde trouver cet ermite.

-         Lorsque vous reviendrez dans ce monde, venez ici, je vous y rejoindrai.

C'est alors que de grands cris retentissent dehors. Nous nous précipitons dans la cour de la ville. A notre plus grand étonnement, un passage des esprits est ouvert. Akanon, Tanagra, Ada, la jument de Anna et un homme étrange sur la selle de cette dernière en sortent.

-         Bons sang ! M'exclamais-je. Qu'est-ce que vous faites tous ici ?

-         C'était un cas de force, majeur. Me répond Tanagra.

-         Chéri, cela faisait bien longtemps que l'on ne s'était vus. Dit doucement Akanon à l'esprit du feu.

-         Oui, cela fait longtemps. Mais que faites vous tous ici ? Vous savez bien que nous ne devons nous réunir que en cas de ... ...

-         En cas de quoi ? Demande Anna.

-         En cas de crises menaçant l'ordre des mondes créés par les Déesses. Répond Akanon.

Après cette révélation, un silence glacial passe sur notre petite assemblée. Tout le peuple des gardiens est présent et il a entendu les paroles des Avatars.

-         Avatars, que s'est-il passé dans mon monde ?

-         Un passage des esprits gigantesque s'est ouvert au dessus de la capitale et une armée de spectres et fantômes en tout genre en sont sortis. Votre frère et votre sœur ont été possédés par les deux esprits les plus puissants, ceux qui avaient étés scellés : le roi et la reine des infernaux. Ils ont assassiner votre père sous leur influence et se sont proclamer roi et reine. Meurtres, pillage, viols sont devenus choses courantes partout dans la capitale et partout dans le monde. Les morts se relèvent posséder par des esprits. Le chaos règne en maîtres dans votre monde.

-         Ce...ce...ce n'est pas possible...

Alors qu'elle s'effondre sous le choc, un second passage s'ouvre et des esprits en sortent.

-         Ils ont réussis à nous suivre.

Un énorme bataillon de spectres arrive. Les gardiens ainsi que les Avatars et moi commençons à nous battre contre eux. Anna, reste à terre. Alors que la situation devient de plus en plus critique, elle ne bouge toujours pas, démolie par la nouvelle de la mort de son père. Un spectre se dirige vers elle, j'arrive à le neutraliser juste à temps.

-         Anna, ressaisis-toi ! Ce n'est pas le moment de se laisser abattre.

-          Il était la seule famille qui m'acceptait telle que je suis.

-         Anna, je suis conscient que c'est dur à avaler, mais il faut te ressaisir.

-         Je n'ai plus de famille.

Pris par une violente poussée d'adrénaline et de peur de la perdre dans cette bataille, je décide de lui remettre les idées en place à ma manière. Je la saisit par la taille, la redresse sur ses pieds, et la gifle de toutes mes forces.

-         ANNA ! SECOUES-TOI ! Je refuse de perdre une seconde fois la femme que j'aime, tu m'entends. Tu m'as moi ! Et je ne laisserai rien ni personne te faire du mal.

-         Salem... ... ...

-         Bon sang ! Ou est passé la guerrière qui m'a séduite ? Ou est passé la guerrière qui m'a vaincue dans l'arène ? C'est cette femme la que j'aime, et non celle qui se laisse abattre.

-         ... ...

-         Quand le destin s'acharne contre toi, il faut te battre. Il faut te rebeller contre lui et le vaincre. Alors ressaisis-toi toi, et bats toi.

-         Tu as raison.

Sortant son épée de son fourreau, elle en active la magie et se jette dans la fureur du combat.  Après un temps indéterminable, la bataille est terminée et mon Ada absorbe les énergies des spectres. Cette fois-ci, son Ada en a aspirer suffisamment pour se transformer à nouveau. Mais alors que la transformation commence, quelque chose d'étrange se produit.  L'armure actuelle d'Ada fait comme un rejet d'énergie. La masse magique ainsi rejetée se dirige directement sur Anna et sa jument. L'armure d'Anna et son arme se transforment et sa Jument acquiert la même armure qu'Ada tandis que ce dernier voit lui aussi son armure changer. Anna est désormais vêtue d'une cuirasse moulant les formes de son corps. Des épaulettes rouges sang comportant des pointes ressemblant à des dents de dragons sont fixées dessus. Des gantelets extrêmement entourés d'un halo violet protègent ses mains. Son ancien pantalon s'est transformé en jambières et genouillères elles aussi blanche. Son vieux casque à lui aussi subi une transformation, il est devenu plus raffiné et il protège désormais toute la tête ainsi que la nuque. Tout son équipement est recouvert de dessins tribaux, comme des sortes pattes griffues bizarres. Et pour terminer son épée est devenue une sorte de cimeterre ressemblant elle même à une griffe chaotique.

C'est dans ce tumulte magique que une nouvelle escouade de spectres arrive par un second portail. Bien que intriguée pas la métamorphose de son armure et plus toujours un peu pétrifiée par la terrible nouvelle qu'elle vient d'apprendre, elle ne réagit pas assez vite, et se fait encercler par les spectres. Ceux-ci ont visiblement la ferme intention de la tuer, au vu de la formation de combat qu'ils adoptent. Ils se ruent sur elle. Terrorisé à l'idée de perdre celle que j'aime, je m'élance vers elle, mais pas assez vite. Cependant, quelque chose d'inattendu se produit alors un bouclier magique l'enveloppe et la protège de ses assaillants. Je ne comprends pas ce qui se passe, mais étrangement, Anna, elle comprend ce qui vient de se produire.

-         Salem... ... ... ... tu m'aimes donc à ce point ?

Puis redevenant elle-même, elle se saisit de sa nouvelle lame, et élimine les spectres avec une violence et une brutalité inouïe. En quelques très courtes minutes, l'escouade entière est complètement décimée.

-         Que c'est-il passé ?

-         Tu as instinctivement créé un bouclier magique afin de me protégé par la seule force de ton amour pour moi. Ca m'a touchée en plein cœur et m'a sorti de ma peine. Tu m'as libérée de ma peine pas la seule force de ton amour. J'ai pu me déchaîné sur les spectres pour me vider de ma rage. Merci Salem. Merci de m'aimer. Merci d'être auprès de moi.

-         Anna, je pense pouvoir dire que tu as désormais véritablement pris conscience de mes sentiments pour toi, alors n'en doutes plus, et surtout ne doute plus de toi. Comprends moi, j'ai perdu une fois celle que j'aimais, cela m'a démoli. Je ne veux pas que cela se reproduise.

Après cela, je la prend dans mes bras, et l'embrasse puis l'enlace tendrement.

-         Anna, ce qui t'arrive est douloureux. Si tu en ressens le besoin, alors pleure. Je suis la pour toi.

Sur ces paroles, elle lâche sa lame me sers de toute ses forces dans ses bras et s'effondre en sanglots. Je la laisse pleurer tout ce qu'elle à sur le cœur. Notre peuple est la lui aussi. Sidéré par cette scène, personne n'ose parler. Puis soudain, l'un d'entre eux se lève et viens poser son arme aux pieds d'Anna. Puis c'est le peuple entier des gardiens dans une procession respectueuse et compatissante que chacun vient déposer son arme aux pieds de leur reine.

-         Anna, ça va mieux ? lui demandais-je, une fois qu'elle s'arrête de pleurer.

-         Oui, ça va mieux.

-         Anna, je crois que pour la fête, le plus simple est encore d'aller voir le roi d'Hyrule et de lui exposer la situation.

-         Tu as raison.

Trois heures plus tard, nous sommes dans la salle du trône entrain de discuter avec le roi.

-         Très bien, je comprends votre dilemme. J'accède à voter demande, cette fête serra instaurée dans la journée de demain officiellement.

-         Merci votre majesté.

Et à nouveau trois heures plus tard nous sommes de retour dans notre cité des gardiens. Nous exposons la nouvelle situation aux Avatars. Ce qui nous prend le reste de la journée. Le roi d'Hyrule est quelqu'un de difficile à convaincre.

Le lendemain, un coursier traverse tout Hyrule pour annoncer au peuple la nouvelle fête officielle en l'honneur de l'amour des Avatars qui sut vaincre la mort elle-même. Alors que tout Hyrule est en fête, dans noter cité des gardiens, une scène au summum du romantisme se produit. Deux amoureux qui se réunissent pour la première fois depuis de nombreux siècles.

-         Salem, je dois te remercier, tu m'as permis de retrouver ma femme.

-         Je te serrai éternellement reconnaissante pour m'avoir permis de pouvoir ressentir ne serrait-ce qu'une seule fois par an la tendresse de mon amour.

-         Je vous comprends désormais très bien. Leur répondais-je avec un large sourire en tenant Anna par la taille.

-         Bien, Salem, je vais t'apprendre ma technique. Elle est un peu difficile à maîtriser. Il s'agit d'accumuler de la magie dans ta lame, et de la projeter sous forme de boule de feu puis de rattraper cette dernière en courant et de trancher ton ennemi au moment même ou il est atteint par la boule de feu.

-         Bien je comprends.

-         Chéri, ne crois-tu pas que nous pourrions leur apprendre notre technique ultime ? Ils sont comme nous.

-         Oui, effectivement, tu as raison.

-         De quoi parlez-vous ? leur demande Anna.

-         En tant que couple d'Avatars, nous disposons d'une technique ultime à combos qui ne peut-être réalisée que par deux personnes. Nous allons vous l'apprendre.

-         Anna, tu as entendu, la technique de mon marri.

-         Oui.

-         Pour notre technique ultime, tu dois réalisé la même chose, mais avec l'élément de la glace.

-         Quand à toi, Salem, pour la technique ultime, c'est celle que je viens de t'enseigner. La difficulté, c'est que vous devez être parfaitement synchronisé l'un avec l'autre. Vous devez frapper par magie en même temps et trancher en même temps. Cela créera une réaction en chaîne qui déclenchera la fusion pur et simple des énergies constituant l'être de votre adversaire, il carbonisera de l'intérieur.

Anna et moi passons ce qui reste de notre journée à nous entraîner avec acharnement à ces nouvelles techniques. D'ailleurs le nouvel équipement d'Anna est un artefact magique d'une puissance inouïe. Il s'adapte de lui-même à l'environnement de son détenteur pour que celui-ci soit entièrement à l'aise pour combattre dans les meilleures conditions possibles, et encore, je suis sur que cela n'est que une infime partie des pouvoirs qu'il recèle.

Lorsque le soleil se couche, les monstres du désert commencent à regagner leur tanière, et nous retournons à la cité.

Une fois arrivé dans notre chambre, je me dirige sous la douche, et à ma plus grande surprise, Anna m'y rejoint. Elle se blottit contre moi, et reste ainsi, dans mes bras, pendant de longues minutes. Puis nous allons nous coucher après notre entraînement draconien.
When shadow comes to claim our souls, some must rise, the light of old. Names in stone, spirits of legend, deeds unknown, yet never forgotten. These are the Hyrule's Knights, of honor within and fear without. Remember them when in hope you doubt.

CHAPITRE 8
JOURNEE TRANQUILLE

A mon réveil, Anna me tient fortement dans ses bras. La journée d'hier la littéralement vidée. Elle ne remarque même pas que je suis éveillé. Je l'observe. Les cernes sous ses yeux dues aux larmes qu'elle à versée, sont toujours marquée sous ses beaux yeux.

-         KIUK ! ( Salem, tu as beaucoup changé.)

-         KU ! (Oui, c'est à peine croyable)

-         Ais-je tant changé ?

-         KRA ! (Oui. Tu es passé de quelqu'un sans sentiments, à un amoureux prêt à risquer sa vie pour celle que tu aimes)

-         KRNA ! (Te rends tu comptes que la dernière fois que tu as été ainsi remontes à bien des années, à la meilleure période ou tu étais avec Sulli)

-         Oui, c'est vrai.

-         KRU ! (mais ne perds pas de vu ta quête, tu dois rassembler les Avatars, apprendre leur techniques et sauver le monde de Anna.)

-         Je sais, je sais. Pour que je sois heureux avec elle, je dois d'abord pacifier son monde. De plus, si on ajoute la légende que nous avons trouvée dans les sous-sols, je vais aussi réunir en un seul royaume son monde et celui d'Hyrule.

-         KI ! (Oui, ça fait beaucoup.)

-         KNAR ! (Je suis fière de toi petit frère. Tu as bien grandi, tu es devenu un homme fort et avec un cœur puissant)

-         Bien faisons le point, j'ai déjà réuni trois Avatars, cela fait donc qu'il m'e reste combien ?

-         KRU ! (Eh bien, cela en fait encore deux.)

-         KRF ! (Et ils se trouvent tous les deux dans le monde de Anna.)

-         KNARKA ! (Le premier se trouve dans la contrée des nains, à l'est. Et le dernier est quelque part dans le château royal de la cité)

-         Bon, avec tous ces derniers événements, moi ça m'a tué. Je vais aller me détendre.

Je sors le plus délicatement du lit, et me dirige dans une pièce adjacente à la chambre. Dans celle-ci se trouve une gigantesque baignoire, et je me fais l'impensable plaisir de me couler un bon bain chaud. Et je m'y plonge avec un plaisir sans égal.

-         AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH, un bon bain bien bouillant. Le panard ultime. Allez, j'ai ma claque, l'aventure attendra demain. Aujourd'hui, je vais prendre du temps pour moi avec Anna. Mais d'abord relax.

Et je me rendors en me laissant glisser dans le bain, jusque ce qu'il faut pour que mes deux Avatars puissent en profiter eux aussi. Lorsque je me réveille, la matinée à déjà bien avancé. Et Anna est assise sur le rebord de la baignoire en nuisette.

-         Tu es beau quand tu dors.

-         Toi aussi.

-         L'eau est encore chaude, viens.

-         Je suis habillée.

-         Habillée, en nuisette ? Pas de ça avec moi. Allez, hop à l'eau.

Dis-je en l'attrapant par le bras et en l'attirant à moi en la faisant tomber dans la baignoire. Je la prends dans mes bras. Elle se blottit contre ma poitrine. Je caresse sa belle chevelure et son dos. Nous restons une bonne heure ainsi. Puis nous sortons finalement de l'eau lorsque qu'elle commence à refroidir.

-         Bon, j'ai décidé que l'aventure attendra demain. Aujourd'hui, journée repos.

-         Mais...

-         Pas de mais. On à autant toi que moi besoin d'une journée de peinard. On n'est pas des héros non plus. Je vais te faire visiter Hyrule. On va passer une journée tranquille, sans entraînement, sans baston, sans rien. Juste toi et moi, relax, en amoureux.

-         Merci.

Après ce bon bain, nous nous habillons avec nos cuirasses malgré tout, car nous n'avons pas d'autres habits. Lorsque je fais cette réflexion à Anna un sourire monstrueux vient illuminer son visage. Voila bien quelque chose qui instinctivement m'inquiète puissamment.

-         Je sais, nous n'avons qu'a commencer faire du shopping.

-         Euuuuuh...Salem, espèce de triple crétin, qu'est-ce qui t'as pris ?

-         Qu'est-ce que tu marmonnes ?

-         Rien du tout, absolument rien du tout.

-         Allez, dis le moi.

-         Oh, mais comme tu es mignonne quand tu fais cette moue. Absolument irrésistible. Lui dis-je avant de la prendre dans mes bras et de l'embrasser avec tout mon amour. D'accord va pour une séance shopping. Quelle bonne occasion, cela faisait un bon moment que je voulais m'acheter un bon arc.

Je me prends alors une gifle dantesque.

-         ABRUTI ! Nous allons faire une séance fringues.

-         Aie, aie, aie. C'était une blague, une foutue plaisanterie.

-         Ouais, ben c'est moyennement drôle. Mais cela dit je serrais curieuse de voir les artisans de ton peuple.

-         Ah ben tu vois ?

-         Ah fais gaffe toi !

-         D'accord, d'accord, je me tais, je dis plus rien. Je préfère t'embrasser.

Une bonne heure plus tard, nous voila arrivé au Bourg d'Hyrule. La ville à énormément grandie depuis que je suis parti.

-         Ben tu vois, je vais découvrir moi aussi. La ville s'est vraiment étendue depuis ma dernière visite. C'est dingue, y beaucoup plus de marchands qu'avant.

-         TROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOP BIEEEEEEEEEEEEN ! Le paradis ! Regarde moi ce bâtiment la bas. C'est un gigantesque magasin d'habits, allez vient.

J'ai à peine le temps de comprendre sa phrase que je suis littéralement arraché du sol et tiré vers l'avant. Nous passons les trois heures suivantes dans ce magasin. Anna en ressort avec un garde robe complète. Et moi avec juste un grand sac, ce qui tient déjà du miracle.

-         Bien maintenant que nous avons acheté des habits, que dirais-tu d'aller regarder les marchands d'armes. Tu pourras ainsi voir nos artisans et moi m'acheter un arc.

-         Tu as fait beaucoup d'efforts, alors c'est d'accord.

Je l'emmène dans le cartier des forgerons. Je suis moi-même halluciné. Un grand nombre d'artisans se sont nettement améliorer. Et d'autres tout aussi doué ou encore plus sont venus s'installer ici. Nous passons la moitié de l'après midi à passer d'une échoppe à l'autre. Finalement, je trouve enfin LA BOUTIQUE ULTIME. Arcs, épées (même si maintenant j'en ais plus besoin, avec celle des Avatars), sabre, lance, haches, doubles lames, arbalète, dard à lancer, couteau, et tout cela soit en arme normale soit en arme magique. Même Anna ne peut s'empêcher de regarder. Puis je trouve mon bonheur, un arc magique d'une beauté équivalent celle de Anna. Les branches sont fines mais gracieuses. D'après le vendeur, le bout des branches enroulées, permet à l'arc de passer de arc court à arc long. Des sortes de petits dards sortent des branches. Elles sont gravées des dessins magiques ondulés et hypnotiques. La garde est faite avec une mousse tirée d'un arbre d'une contrée lointaine qui prend la forme de la main qui la tient et par-dessus cette mousse une lanière de cuire rend le toucher agréable et elle comprend une protection. La corde est tressée avec de la toile d'une araignée géante ayant des propriétés de résistance phénoménale. D'après le vendeur, les pouvoirs de l'arc sont qu'il génère une flèche d'énergie magique instantanément. Si je le passe en mode arc long, les dards sont propulsés eux aussi comme des flèches supplémentaires empoisonnées. Et les dessins magiques confèrent une vision accrue à celui qui tient l'arc qui lui permet de viser des cibles à des distances plus longues et en mouvement. Voici désormais la question cruciale, le prix. 3ooo rubis. Lorsque j'entends ça, j'en avale ma salive de travers et manque de m'étrangler. Mais, en tant que guerrier connaisseur je ne peux décemment pas laisser passer sous mon nez une affaire pareille. Je sors ma bourse personnelle et débourse ce prix. Puis, c'est Anna qui demande quelque chose au vendeur :

-         Dites voir, cette cape, là bas, bien cachée dans un coin, elle à quoi de particulier ?

-         A cette cape madame est très spéciale. C'est une cape uniquement pour dame, vous l'aurez sûrement remarqué.

-         Oui, qu'a-t-elle de si spécial ?

-         Cette cape est magique. L'esprit d'une puissante créature volante à été placé dedans à sa mort. Lorsque son détenteur saute depuis des hauteurs. L'esprit en prend conscience et modifie la constitution de la cape. Celle-ci s'allonge le long des bras et de la colonne vertébrale de son détenteur. Il peut ensuite alors planer dans les airs comme s'il possédait des ailes. Une fois au sol, la cape redevient normale.

-         Intéressant. Combien coûte-t-elle ?

-         Comme votre compagnon m'a déjà acheté un arc à grand prix, je vais vous faire une réduction sur la cape. Hmmmmmmmmmm, disons que je vous fais une ristourne de 1500 rubis. Elle ne vous coûtera donc plus que 2000 rubis.

-         Hmm, je l'achète.

-         Très bon choix madame.

Après cette séance de shopping. Je dis à Anna de m'attendre cinq minutes à l'entrée de la ville, et je me précipite quelque part en ville préparée une surprise à Anna. Je reviens rapidement auprès d'elle.

-         Qu'est-ce que tu es allé faire ?

-         C'est une surprise, tu verras ce soir.

-         Allez, dis le moi.

-         Non, non. Cette fois-ci cela ne fonctionnera pas.

Puis nous retournons à la cité des gardiens. Lorsque nous l'atteignons, l'après-midi est déjà bien entamée. Puis ensuite, je lui fais visiter tout le reste de Hyrule. En fin d'après-midi, nous allons nous balader en amoureux devant le colosse du désert et nous nous baignons dans l'étang. Depuis que Link a tué les deux sœurs Twinrova, le colosse est pacifié et plus aucun monstre ne rode dans le coin.

-         Bon, cela va bientôt être l'heure. Rentrons.

-         Qu'est-ce que tu me réserves ?

-         Tu verras. Pour le moment je te dis juste que il nous faut bien nous habiller.

-         Maieuh, t'es pas drôle.

Puis nous rentrons à la cité. Je m'habille avec classe. Puis Anna sort de la salle de bain bien pomponnée et habillée avec classe et aussi assez sexi.

-         Waouh ! Tu es magnifique ! Je suis littéralement envoûté par la pus belle femme de tout Hyrule.

Elle rougit. Puis nous retournons à Hyrule. Je la guide ensuite dans des dédalles jusqu'à un petit resto au bord du fleuve Hylien.

-         Voila, nous y sommes, j'ai payé le patron pour que nous ayons la terrasse rien que pour nous. Programme de ce soir, dîner aux chandelles au bord de l'eau, juste toi et moi.

Une larme coule le long de sa joue.

-         Tu es un ange Salem. Un ange qui prend soin de moi, et je t'aime.

-         Je savais que cela te ferrait plaisir.

Nous passons la fin de la soirée en amoureux au bord de l'eau en mangeant un bon repas. Puis nous rentrons à la cité sous un magnifique ciel étoilé et une belle pleine lune. Lorsque nous sommes finalement dans notre chambre, Anna vient vers moi, me prend dans mes bras et m'embrasse sensuellement. Puis elle me caresse le dos tout en commençant à me déshabiller. J'en fais de même. Cinq minutes plus tard nous sommes tous les deux complètement dévêtus et assez échauffer. Je la soulève dans mes bras, et l'emmène dans notre lit. Puis je commence par lui caresser le ventre et les seins tandis qu'elle me caresse le dos. Puis Je passe ensuite à ses cuisses. En finalité je commence à descendre le long de son ventre en l'embrassant le plus sensuellement possible. N'ayant pas fait cela depuis TRES longtemps je suis un peu maladroit, mais cela n'a pas l'air de la gêner plus que cela. Puis, je fini par embrasser et lui donner du plaisir par son sanctuaire des sanctuaires. Très, très aguichée, elle en fait de même pour moi. Après cet échauffement, elle monte sur moi et nous passons un moment puissamment agréable et intensément plein  en sensations. Après cela, Anna me dit :

-         Merci pour cette magnifique journée et soirée. Ca m'a remontée à bloc pour continuer notre aventure.

-         Je t'aime et je suis content d'avoir atteint le but que je m'étais fixé. J'espère ne pas avoir été trop maladroit.

Elle rit.

-         Non, ne t'en fais pas, tu t'es très bien débrouiller.

Puis nous nous endormons l'un contre l'autre.
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CHAPITRE 9
L'AVATAR DU DÉSIR CHARNEL 

Le lendemain, lorsque les premiers rayons de soleil entre dans notre chambre et viennent nous éclairer, je me lève de super bonne humeur.

-         Ouais, une nouvelle journée commence. Chuis en forme là. Un p'tit massacre de monstres ça me tente bien.

Je m'habille et sors de ma chambre en laissant Anna dormir encore un peu. En chemin je croise pleins de gardiens qui me saluent. J'en suis heureux, ils ne font pas de strass et autres. Je suis certes leur roi, mais il me considère et me traite comme un égal. Je croise aussi les Avatars, ceux-ci discutent entre eux. On dirait une vielle bande de copains qui discutent de leurs 400 coups.

-         Vous vous souvenez cette fameuse fois ou Tanagra à siffler toute la réserve de vins de fêtes des dieux, qu'il était complètement saoul et qu'il est aller les injurier. Lance Akanon.

-         Oui, je m'en souviens. Il était tellement ivre qu'il a fait la cour à la reine des déesses. Réplique Magma, l'Avatar du feu.

-         Non, ce n'est pas vrai ! vous me faîtes marcher, là. J'ai quand même pas fait ça. Répond Tanagra.

-         Si, si, je t'assure, tu l'as fait. T'avais même l'air de bien t 'en sortir mon salaud. Continue Magma.

-         Noooon, je ne vous crois pas.

-         Pourquoi crois-tu que tu as cette magnifique cicatrice sur le visage. Te souviens-tu d'ou elle vient ?

-         Non, je ne sais pas.

-         C'est la marque que t'as fait le roi des dieux quand il t'as trouvé en train de faire la cour à sa femme.

Ils parlent effectivement de leurs quatre cent coups. Je n'aurais jamais crut que des semi dieux pouvaient être aussi déjantés qu'eux. Mais apparemment, ceux-ci sont des cas particulièrement déjantés. C'est alors que Akanon me remarque.

-         Hey, bonjour Salem !

-         Bonjour à vous.

-         Bien dormi ? Me demande Magma avec un clin d'œil.

-         Oui, très bien.

-         Dis moi Salem, je me suis permis de ma balader dans le hall des légendes de ce monde. Et j'ai put lire une tablette qui parle de l'art ultime du roi des Gardiens. Ca avait l'air très intéressant, qu'est-ce donc ?

-         Oui, c'est juste. Chacun d'entre nous doit t'apprendre une technique. Mais c'est quoi cet art ultime.

-         L'art ultime du roi des Gardiens est une capacité latente. Un héritage transmis de génération en génération dans le peuple des Gardiens. Une capacité à comprendre instinctivement toutes techniques de combat. Je parle juste de compréhension.

-         Ah d'accord, c'est pour cela que tu maîtrises de manière quasi instantanée nos techniques.

-         Oui. Mais ce n'est pas tout. Nos ancêtres ont acquis la capacité de mêler et de fusionner un certains nombres de techniques. Tous les Gardiens peuvent le faire, chacun à ses propres limites. Mais pour une raison qui à été perdue au fil du temps, les membres de la famille royale ont la capacité de fusionner un nombre infini de techniques.

-         Fusionner, tu dis ?

-         Oui.

-         Je ne comprends pas. Réplique Tanagra.

-         Quand je parle, de fusion, je veux dire que les Gardiens on la capacité d'utiliser plusieurs techniques de combat en même temps. Si je le souhaitais, je pourrais fusionner ta technique, Tanagra, avec celle de Magma.

-         Impressionnant.

-         Seulement, cela à un prix. Utiliser cette capacité demande une quantité d'énergie et de magie proportionnelle aux nombres de techniques fusionnée et du temps aussi.

-         Je comprends maintenant.

-         Dis moi Salem, combien de techniques de combat connais-tu actuellement. Me demande Akanon.

-         Combien ? Euh, je n'ai jamais comptés. Pour te cité les plus importantes, hum, voyons voir, une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept. J'en connais sept. Les quatre votre, plus ma propre technique grâce à mes Avatars et deux autres encore.

-         Encore plus impressionnant.

-         Dites voir. Vous avez l'air d'être de véritables bons amis. Quand je suis arrivé, vous parliez de vos quatre cents coups.

Les trois me regardent bizarrement.

-         Quoi ? Répliquent-ils tous en cœur.

-         Tu as tout entendu ? Me demande Magma.

-         Je suis arrivé au moment de la réserve de vin.

-         OOOOOOOOOOOOOOOOOOOH NOOOOOOOOOOOOOON !!!!!! s'exclame Tanagra.

-         Bah, t'en fais pas, j'en ais eu fait des belles moi aussi. Hein les gars ? Dis-je en regardant dans la direction de mes deux Avatars.

-         KROUIK ! (Alors ça oui, mais je crois qu'il vaut mieux en rester là, même vous, vous en serriez choqués.)

-         Carrément ?!? Réplique vivement Tanagra

-         Je ne savais pas cela. Dis soudainement une voix derrière moi.

-         Anna. Bonjour. Comment vas-tu ? Tu as bien dormis ? lui dis-je en me dirigeant vers elle et en l'embrassant.

-         Oui, j'ai bien dormi.

-         Et toi, tu es arrivée quand ? lui demandais-je.

-         Juste après la complainte de Tanagra.

-         Aie, c'est pas bon pour moi ça.

-         Je ne suis pas un ange non plus tu sais. Me dit-elle avec un clin d'œil.

-         Eh bien, eh bien. Je vois que nous nous comprenons tous. Réponds Magma. Alors les tourtereaux. C'est quoi votre programme aujourd'hui ?

-         Moi je suis en forme pour un petit massacre de méchants pas beaux. Et toi, chérie, qu'en dis-tu ?

Un silence règne soudain.

-         Quoi ? Comment m'as-tu appelée ? Me demande Anna avec des yeux exorbités, et encore, les siens ne sont rien en comparaison de ceux des Avatars.

-         Chérie, pourquoi ? tu n'aimes pas ?

-         C'est que je ne suis pas habituée à cela.

-         Je ne sais pas, c'est sorti tout seul.

-         Eh bien, j'ai l'impression que j'ai une influence sur toi plus grande que ce que j'imaginais.

-         Bon, prochaine étape, c'est quoi déjà ?

-         On doit aller libérer l'Avatar de la forteresse morte des nains.

-         Ca promet. Mais je suis en super forme. Je pète le feu. Et j'ai les doigts qui me démangent de toucher la garde de mon arme et de l'utiliser.

Je lâche Anna, fait un pas en avant, pointe mon doigt dans la direction que je pense être la bonne, pose mon autre main sur ma hanche et dit bien fort.

-         Attention à vous les monstres, j'arrive, et je vous jure que ça va chier.

Puis un grand second grand silence règne alors dans la pièce.

-         Quoi, qu'est-ce que j'ai dit ?

-         Euh, Salem, c'est du côté opposé à celui que tu montres. Me dit Akanon.

-         Ah....ben merde alors.

Anna me prend dans ces bras.

-         Ce n'est pas grave. Malgré cette petite erreur, c'était franchement classe. Quelle allure ! Me dit Anna.

-         Je me sens à peine con, maintenant.

Quelques heures plus tard nous sommes en route pour la cité en ruine et hantée. Lieu de résidence de l'avant dernier Avatar. Alors que nous nous approchons de plus en plus du gigantesque édifice que constitue la ville des nains creusé à même la roche et d'un seul et unique bloc, jaillissent du sol de nombreux corps de nains décharnés gémissant. C'est alors qu'un rire démoniaque, cruel, cynique et dément retentit. Le rire de quelque chose ayant perdus la raison, ou l'ayant vendu à la folie meurtrière du mal. Levant les yeux, Anna et moi pouvons apercevoir un nain plus grand que les autres, ayant encore toute sa chair et toute sa peau. Celui-ci hurle alors a notre attention :

-         Fous que vous êtes, humains ! Vous croyiez vraiment pouvoir pénétrez ainsi dans le royaume des nains aussi aisément ? Les esprits guidant ma sainte lame ne l'admettraient pas. Je me dois de purifier vos pêchés par la mort. Mon armée va œuvrer pour votre salut en vous tuant. Ainsi les dessins du grand spectre seront satisfaits.

-         Il a perdu la raison. Me dit Anna.

-         Non, il l'a vendue. Il a vendu son âme ainsi que celle de tout son peuple pour le pouvoir.

-         Allez, armée des morts, relève toi et tue ces mécréants.

Après ces paroles d'autres nains mort-vivants sortent de terre, toujours et encore plus. Quelque chose de mon ancien moi se réveille. Mais je le ressens différemment, plus intense, plus agréable. Cette sensation. L'attraction du combat. L'odeur de la mort flotte dans l'air. Mes sens s'affolent. Délectable.

-         MWOUAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAAHAHA.

Riant aux éclats comme jamais auparavant. Je sens que Anna m'observe.

-         Tu avais dis vouloir me connaître. Tu ne m'as jamais vraiment vu combattre réellement de toute ma puissance dans un champ de bataille. Voici l'occasion de connaître un côté de plus de ma personnalité. Tu vas pouvoir découvrir mon côté berserk.

Mon sang ne fait qu'un tour dans mes veines, je sens la furie guerrière me monté à la tête. Je descends de cheval, dégaine mon épée, et m'avance vers cette armée de chair en décomposition. Puis me retournant, je dis :

-         Ada, retourne galoper dans tes prairies, ce champ de bataille n'est pas digne de ton rang.

-         Je suis ta monture et un Avatar moi aussi. Je me dois d'abord de t'observer combattre. Je veux te voir en pleine action et de toute ta puissance.

Curieusement, je ressens au fond de moi que mes sensations sont par une curieuse magie du destin transmis en partie à Anna. Elle descend de son cheval, et s'approche de moi.

-         S'il faut combattre, je combattrai à tes côtés.

-         Alors reste près de moi, tout près de moi, je ne voudrai pour rien au monde te blesser dans ma furie. Je serrai toujours tout contre toi.

-         Alors viens mon amour. Viens avec moi. La grande faucheuse réclame son lot de corps et d'âmes.

Puis je me jette tel un fou dans l'armée des corps, utilisant ma première technique dès que je suis suffisamment prêt de mes adversaires. Seulement, la boulle de feu que je génère est cinq fois plus grande que d'habitude. Ma furie guerrière amplifie mes pouvoirs magiques. J'atteins au moins avec celle-ci un large rayon d'ennemis. Tranchant cette dernière avec rage, une grosse explosion s'en suit. Il ne reste plus rien des corps qui se trouvaient au centre de la boulle de feu, il n'en reste même pas des cendres. Quand aux autres, une grande partie se mettent à brûler de l'intérieur puis finissent en petit tas de cendres. Les autres, eux, flambent tout simplement et proprement. Et de manière assez amusante, en courant un peu dans tous les sens, transmettent le feu qui les brûlent aux rangs des nains proches.

Un sourire dément tiraillant mes lèvres je rassemble ma magie et lance un sort d'incantation.

-         Katana de perdition, vient à moi. Lame de mort, je t'invoque.

Dans l'instant qui suit, un magnifique katana surdimensionnement long apparaît dans ma main gauche.

-         Salem, voilà longtemps que tu ne m'avais pas invoqué.

-         Vieille compagne de guerre. Il est l'heure de repaître ton appétit insatiable de guerre.

-         Salem ? Me demande Anna

-         Oui.

-         Ce katana peut parler ?

-         Oui, je te présente Perdition.

-         Enchantée de te rencontré. Il n'y à pas si longtemps que cela, j'étais la seule compagne de Salem.

-         D'où te vient cette arme. Un jour, j'ai trouvé sur un de mes adversaires un parchemin renfermant une technique très complexe d'incantation. Avec mon don de rapide compréhension latent de mon peuple, j'ai réussi à la réaliser. J'ai ainsi invoqué Perdition et l'ai liée à mon âme. Cette arme possède une âme, elle est indépendante. Regarde, je vais te montrer son pouvoir. Allons y Perdition, montre moi ce que devient ta force lorsqu'elle réagit avec mes sentiments retrouvés.

-         C'est parti.

J'ouvre la paume de ma main. Perdition se met alors a flotter toute seule dans les air, puis telle une flèche projetée par un arc surpuissant, elle s'élance vers les nains en tourbillonnant sur elle-même, tranchant dans son sillage un grand nombre de tête.

-         Je vois, tu possèdes une arme puissante. Je comprends pourquoi tu es si redouté dans ton pays. Maintenant, c'est à mon tour de t'étonner. Observe pourquoi je suis la plus redoutable des femmes guerrières de mon monde. Voici mon art de la mort.

Anna, sort de son fourreau son épée. Mais celle-ci est alors entourée d'un halo violet grésillant. Elle fonce tête baisée dans un rang d'ennemis devant nous. Mais je n'arrive presque que pas à la suivre du regard, ses mouvements sont trop rapides. C'est bien une terrible femme guerrière. Ses attaques sont si souples qu'elles ne comprennent aucune cassure de fin de mouvements. A aucun moment que ce soit sa défense ne fait défaut. Sa manière de bouger ne laisse absolument aucune ouverture dans sa défense. Elle part et attaque en même temps. C'est terrifiant, même pour moi.

-         Salem, elle est vraiment effrayante cette femme.

-         Oui.

-         Toi, tu étais bien le seul à pouvoir tomber amoureux d'une femme comme celle-ci.

-         Fort possible.

-         Elle nous ridiculise là.

-         M'en parle pas !

-         Bon, mis à part ça, à force de papoter. Nous nous sommes fait encerclés. On n'est pas dans la merde, là.

-         Ah, j'avais pas prêté attention.

Alors que Anna continue de combattre, je me rapproche d'elle. Ressentant ma présence, elle calme un peu ses mouvements. Etrangement séduit par ce côté de sa personnalité, je l'embrasse tendrement dans la nuque et lui fais un suçon rapide.

-         Je t'aime comme ça, tu es magnifique.

-         Tu es aussi très beau en combattant.

Poussé par mon amour pour elle et par cette étrange relation amour/combat, je lance perdition trancher quelque têtes autour de nous, la prend dans mes bras, et l'embrasse à nouveauté avec toute ma passion sensuelle et lui dit :

-         Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai envie de toi.

Elle ne répond pas, mais me met la main au fesses puis réplique après :

-         Il nous faut tout de même tuer ces adversaires et libérer l'Avatar avant de pouvoir nous satisfaire mutuellement.

Tous en nous mettant dos à dos, nous nous tenons main dans la main, et combattons ensemble ces sortes d'impostures de nabots courts sur pattes. Après plusieurs heures à combattre ainsi, l'envie d'embrasser Anna me démange tellement, que je décide d'en finir rapidement. Je rassemble un quantité astronomique de magie, créer d'un coup tranchante de revers de lame, une onde de choc d'air, saute dedans, contrôle sa trajectoire par magie, et profite ce cela pour coupé en fine tranche toute l'armée de ces nains morts-vivants. Lorsque mon onde de choc s'arrête enfin, il ne reste plus sur le champ de bataille que quelque garnisons réduites. Je m'assieds à terre.

-         Pfiuuuuu, je suis un peu vidé, là. Je te laisse les finir Anna.

Mais juste avant qu'elle ne s'éloigne trop de moi, je l'attrape à la taille, l'entourant de mes bras, caresses furtivement l'intérieur de ses cuisses, la retourne face à moi, l'embrasse et lui dit :

-         Reviens moi vite, tu me manques déjà.

-         Ne t'en fais pas, je serrai rapide.

Effectivement, quelques minutes plus tard, Anna revient vers moi.

Puis, nous nous mettons alors à explorer la cité en ruine. Mais explorer quoique ce soit, en étant grandement absorbé par l'envie du corps de Anna, est une tâche bien plus compliquée et ardue que je ne l'aurais imaginé. En gros, environ entre chaque pièce, je ne peux réfréner mon envie de la prendre dans mes bras et de l'embrasser. Etrangement, je ne suis pas le seul à ressentir cet effet, si bien est que très bientôt, je ne suis plus le seul à agir ainsi. Très rapidement, c'est elle qui vient tout aussi souvent que moi m'embrasser ou me caresser.

Ce qui soudain m'interpelle, c'est que plus on s'avance dans la cité, plus le désire nous monte à la tête. Si bien est que, en finalité, alors que nous arrivons dans la partie visiblement la plus importante de la cité, je ne peux plus me contenir. Je prends Anna dans mes bras, la transporte dans la chambre la plus proche, l'étant sur la première couche, me couche auprès d'elle, et commence à l'embrasser de part et d'autres de son corps, lui retirant doucement ses vêtements, afin que mes lèvres se déposent sur sa peau sucrée. Puis Anna, entrant dans une sorte de transe me plaque par terre et dans un élan de désir me retire violemment mes vêtements. Dans la demi heure suivante, nous ne sommes plus vêtu de grand chose. Je vis alors l'union la plus prenante et saisissante que je n'ai jamais eu avec une femme de toute ma vie. Alors que nous devrions être tous les deux exténué, le désire nous éprend encore. Mais alors que nous nous appétions à réitéré, la plus belle femme ayant sûrement jamais existé apparaît à côté de nous.

-         Arrêtez, c'est moi que vous cherchez, je suis le quatrième Avatar.

Bien que toujours très épris de désir, et même encore plus qu'avant depuis qu'elle  est apparue, nous nous habillons à nouveau un minimum.

-         Je suis l'Avatar du désir charnel.

-         Ah, ceci explique cela. Réplique Anna, ne réfrénant que difficilement son désir, tout en me caressant sensuellement le dos et les cuisses.

-         Je vois, c'est donc votre pouvoir qui nous rend ainsi. Dis-je en prenant sa main dans la mienne pour l'empêcher d'aller plus loin dans ses caresses.

-         Oui. En fait, lorsque le roi des nains se vendit ainsi que tout son peuple au roi des spectres, cela altéra et pervertit la manière dont mon pouvoir se répandait dans cette ville. Vous savez, à l'origine, les nains étant des bons vivants sur tous les points. C'est pour cela que je résidais dans cette ville.

Après une courte discussion sur la situation. L'Avatar se nommant Sirendia nous suivit jusqu'à la ville. Alors que nous arrivons, les autres Avatar ressentant la présence de leur amie, arrivent à notre rencontre lorsque nous traversons à nouveau le portail pour la cité des Gardiens. Particulièrement affectés par son pouvoir, Anna lui demande :

-         Euh, Sirendia, maintenant que nous ne sommes plus dans la ville des nains, comment on fait pour ne plus être affecté par ton pouvoir ?

-         Il n'y à que un seul et unique moyen. Consumé l'envie jusqu'au rassasiement.

Anna me regarde alors avec un grand sourire et une étincelle brillant intensément dans ses yeux. Sautant de cheval, elle me prend la main, et me tire littéralement dans notre chambre. Quatre heures plus tard, complètement à but de force, nous nous endormons, l'un contre l'autre en nous embrassant.

A notre réveille, lorsque nous redescendons à la vie civilisées, nous apprenons que, nos chevaux nous ayant suivis de loin dans la cité des nains, dorment toujours.

-         Je suis extrêmement confuse. Nous dis Sirendia.

-         Ne t'en fais pas pour cela, lui réponds Anna avec un clin d'œil plein de sens.

-         Oui, il n'y à vraiment pas de quoi t'en faire. Répondis-je à mon tour.

-         Bien, maintenant que tu es remis Salem, je vais t'apprendre ma technique de combat. Elle est subtile. Maintenant que tu connais l'effet de ma magie, je vais t'expliquer en quoi consiste ma technique. En fait, avec magie, tu vas éveiller l'appétit sexuel de ton adversaire, car oui, même tes adversaires les plus improbables en ont un. Toutes créatures vivante en à un. Tu vas l'éveiller, le faire gonfler, et ce jusqu'à se que tu puisse le sentir sans effort, puis après, tu peux l'utiliser comme point d'encrage pour de la télékinésie toute simple. Toutes les possibilités sont ouvertes à toi. Projection contre des pieux, etc, etc.

Malgré le fait que cela soit déjà le matin de la journée suivante, Anna et moi sommes toujours fatigués, nous retournons donc nous coucher.
When shadow comes to claim our souls, some must rise, the light of old. Names in stone, spirits of legend, deeds unknown, yet never forgotten. These are the Hyrule's Knights, of honor within and fear without. Remember them when in hope you doubt.

CHAPITRE 10
ULTIME SOUFFRANCE

Lorsque je me réveille, il fait toujours nuit. Pas très étonnant à vrai dire, étant donné que lorsqu'Anna et moi nous nous sommes couchés,  c'était hier matin. Après nous être bien dépensés, nous avons dormis l'un contre l'autre, heureux. Encore groggy par l'expérience que nous avons vécut sous l'influence du pouvoir de l'Avatar du désir charnel, je décide d'aller me prendre une douche. Je mets un caleçon, prends de quoi me laver, une serviette, et me dirige vers la grande cascade se trouvant à l'entrée de la vallée Gerudo alors que Anna dort toujours. Pensif, je ne prête même pas attention à mon peuple ni aux Gerudos que je croise en grand nombre durant mon trajet. Traversant la petite parcelle de désert ainsi que la forteresse Gerudo. Ce n'est pour ainsi dire, pas un trajet solitaire que je fais là. Arrivant vers le pont, j'étends ma serviette sur le sol, case une grosse pierre dessus pour qu'il ne s'envole pas, et plonge dans le fleuve roulant comme des tambours en dessous de moi. Le choc est brutal, l'eau est froide. Lorsque je remonte à la surface, je n'ai presque plus d'air et suis à la limite de l'asphyxie par noyade. Mes deux compagnons dragons ayant subi un grand choc eux aussi, ne manquent pas de m'engueuler et dans les règles de l'art, mais je n'y prête pas attention non plus. Gardant toujours mon savon dans la main, je me place directement en dessous de la cascade, l'est coule droit sur moi depuis le haut de la falaise. Je ferme les yeux. J'ai l'estomac noué. Quelque chose se trame. Et ce n'est pas forcément de bon augure. Je reste ainsi, yeux clos, écoutant le son relaxant de l'eau coulante de la cascade sans bouger. Jamais jusqu'ici je n'avais ressenti un tel sentiment de paix en moi. Ce calme émotionnel, ce bien-être intense. Pour presque rien au monde je n'aurais quitté cet état. A vrai dire, la seule « chose » qui pourrait me tirer de là, c'est Anna. Alors que je pense à elle, je sens soudain un parfum familier dans l'air. Quelque chose provenant des tréfonds de ma mémoire. Une bribe du passé. Je n'ouvre toujours pas les yeux. Puis, soudain, c'est le choc. Un choc d'une puissance inouïe. Un véritable boulet de canon sentimental. Une voix elle aussi du passé résonne juste devant moi, à distance palpable. Je n'ose ouvrir les yeux, et crispe mes paupières afin qu'elles restent closes malgré cette terrible envie de les ouvrir.

-         Salem, cela faisait longtemps.

Un court silence.

-         Au plus profond de toi-même tu savais que cela devait. Le jour est arrivé.

La voix se dissipe, je sens la présence s'évanouir. Une projection magique. J'ouvre alors les yeux juste à temps pour apercevoir une image magique se volatiliser. Mes doutes se confirment et je saute un battement de cœur.

Sulli.

Alors qu'une peur sans nom commence à m'envahir, j'entends la voix de Anna résonner en haut de la falaise, mais je n'entends pas ce qu'elle me dit. Quelques instants plus tard elle ressort de l'eau, nue, devant moi. Ressentir la force de son amour pour moi, éveille à nouveau le mien avec force, et ma peur se dissipe.

-         Tu vas bien, tu à une drôle de tête ?

-         Oui, ça va. Je vais bien.

-         Bien. Alors comme ça, presque tout le monde t'a vu en caleçon ? Je suis furieusement jalouse. Tu vas devoir te faire pardonner !

-         De quelle manière ? Lui dis-je un sourire aux lèvres.

-         De la manière que tu veux.

Alors que je me perds dans les bras tendre et la peau douce de Anna. Le parfum de Sulli repasse furtivement dans l'air.

Après cette douche naturelle revigorante, et même pleine d'émotions en tous genres. Je m'habille de mes habits de guerre une fois revenus dans notre chambre avec Anna. Puis, je regarde la lame des Avatars.

-         Cette fois-ci, c'est du sérieux.

Un silence sérieux et impérieux empli la pièce. Je saisis ma lame, la place dans mon crochetage d'épées de dos. M'approche d'Anna. La prend dans mes bras alors qu'elle enfile son armure.

-         Tu te sens prête à affronter cela ?

Elle tremble.

-         Non...

-         Je serrai toujours prêt de toi. Toujours à côté de toi.

-         Je t'en prie, soutiens-moi. J'ai peur.

Elle prend mes mains dans les siennes en restant dos à moi. Elle place sa tête contre mon torse et se laisse complètement aller. Elle ne tremble plus, elle grelotte. Elle est terrifiée. Je me colle encore plus contre elle, l'enlace encore plus dans mes bras.

-         Je serrai toujours juste à côté de toi. Je suis là pour toi, uniquement pour toi, du début jusqu'à la fin et jusqu'à ma mort.

Ses tremblements ralentissent progressivement.

-         Merci.

Après nous être préparé, nous descendons vers nos chevaux. Les Avatars nous attendent.  Tanagra, Akanon, Magma, Sirendia. Cette dernière prend la parole en premier.

-         Vous allez commencer la partie la plus périlleuse de votre aventure. Non, en fait, de l'aventure de Salem. Salem, Roi des Gardiens. Ceci est ton destin. Tu as désormais découvert ce que les Dieux t'ont réservé comme destinée. Tu portes sur tes épaules un lourd fardeau. Je suis au courant de ta vie passée, comme tout Avatar je peux lire l'histoire des mondes, et j'ai lut la tienne. N'oublies pas, ton passé est la faiblesse la plus forte que tu possèdes. Et cette faiblesse n'a pas encore terminé de te troubler. Mais n'oublies pas une chose. Les techniques que nous autres t'avons apprises sont une partie de nous même. Alors si tu te trouves en détresse, n'oublies JAMAIS, oh grand jamais, que Anna, et nous, au travers de ces techniques, seront à toujours à tes côtés.

L'intensité de son discours montre bien l'importance du moment. Je reste sans réponse. Akanon et Magma continue.

-         Salem. Commence Akanon. Lorsque nous nous sommes rencontrés pour la première fois, tu te vidais de ta souffrance vécue lors des dernières années. Alors souviens-toi que ce qui te sauveras de la folie engendrée par la souffrance, si un jour tu dois la subir, si le sentiment le plus puissant de l'univers. LA SEULE ET UNIQUE qui surpasse le pouvoir de tous les dieux. Nous autres humains, ressentons au plus profond de notre être le seul sentiment capable de généré une force, une énergie, voir même une magie dépassant la Divinité. Tu l'as compris, ce dont je te parle, c'est l'Amour. N'oublie jamais cela ! Celui qui aime est capable de miracles dépassant l'imaginaire. Celui qui aime est capable de tout, d'absolument tout.

-         Salem, mon ami. Comme l'a dit Akanon, l'amour est la clé de la boite de pandore. Si tu aimes, et surtout que tu comprends comment l'amour agit sur toi, tu es capable de tout. Souviens-toi, l'amour, c'est le chaud, la souffrance, c'est le froid. Si tu sombres, souviens-toi de la chaleur que c'est que d'aimer et d'être aimer en retour.

Tanagra s'avance. Je le regarde, et alors que jusqu'ici il donnait l'allure d'un gai luron. Son visage reflète pour la première fois devant moi le sérieux. Cette sensation de force brute maîtrisée, cette sagesse. Regardant rapidement les autres Avatars, c'est visiblement la première fois que tout le monde la voix ainsi. Debout de toute sa hauteur, les bras croisés, les yeux fermés, un souffle puissant et calme sortant de ses naseaux, ses sabots encrés fermement dans le sol, la tête haute et droite. Le plus sage et puissant guerrier de tous les temps prend alors à son tour la parole.

-         Salem. Toi plus que n'importe qui en n'importe quel autre monde peut et surtout va comprendre ce que je vais dire. Tout comme je le fus en un certain temps, tu le fus aussi, un apporteur de mort, un agent de la grande faucheuse, un semeur de mort, un désolateur de familles, un briseur de vie, un massacreur de destinées, un assassin de père et même de mère, un magicien du tranchant, un peintre sanglant. Oui, ces appellations sont terribles, mais elles le sont d'autant plus qu'elles sont vraies. Nous sommes tous les deux redoutés par cette capacité que certains appellent même de l'art. Mais il ne faut JAMAIS oublier une chose. Celui qui s'engage sur cette voie ne peut en ressortir complètement indemne. La mort elle-même attend patiemment ses propres agents au bout du chemin car elle aime avoir à ses côtés ses plus grandes réussites. Si elle n'est pas très affamée, c'est la folie qui attend ses agents au bout du chemin. Et parfois, seulement parfois, la rédemption et une nouvelle vie attendent ses agents. N'oublie pas Salem, la frontière entre la raison et la folie est mince, très mince. Personne ne sait ou elle se trouve, et personne ne le saura jamais. La mort garde trop bien ses secrets, et les rares qui les découvrent partent rejoindre les places vides les moins appréciables dans son monde. La mort est une bien froide, très intransigeante et très sévère compagne. Salem, mon ami, je t'en conjure, ne deviens pas son amant, car la mort n'a que un seul vrai amour, sa faux et tous les autres ne sont qu'amants. Ne vas pas la rejoindre mon ami.

Puis il se retourne vers Anna, se baisse devant elle, puis s'agenouille même.

-         Anna, je t'en conjure. La mort de ne doit pas l'emporter. Par pitié, je t'en supplie, Salem ne DOIT PAS devenir un amant de plus de la mort. Termine-t-il en sanglotant. Je t'en supplie Anna, ne la laisse pas avoir Salem. Elle a déjà eu l'amour de ma vie. Vivre cette souffrance de solitude fait bien trop mal. Ne la laisse pas gagner.

C'est le choc, Tanagra, à genoux devant Anna et pleurant. Plus personne n'ose rien dire. Puis, il se relève, sèche ses larmes de ses grosses mains, souffle un grand coup et s'assieds par terre.

Sirendia se tourne, elle aussi vers Anna.

-         J'ai moi aussi quelque chose à te dire au nom de nous tous. Anna, tu le découvriras bien assez tôt, mais tu as un rôle important à jouer avant la fin de toute cette histoire. En temps que l'Avatar la plus âgée de tous, je peux dire que les Dieux t'observent avec attention. Tu es le centre d'intérêts de grandes forces. Salem va avoir grand besoin de toi sous peu. Tout comme tu as besoin de lui pour surmonter certaines épreuves à venir, il va avoir besoin de toi pour surmonter les siennes. Vos deux destins ne font désormais plus qu'un. Votre union sentimentale vous a rendu complètement complémentaires l'un de l'autre. C'est à deux que vous devrez terminer cette aventure, ET UNIQUEMENT A DEUX.

Après ces paroles, Anna et moi partons à cheval, main dans la main, silencieux, nous remémorant bien les paroles des Avatars.

Quelques heures plus tard, nous traversons un passage des esprits pour nous retrouver dans le monde de Anna.

La vision qui s'offre alors à nous est à couper le souffle. Un gigantesque nuage mi-violet mi-pourpre plane dans tout le ciel. C'est comme si le jour et la nuit s'étaient donnés rendez-vous en même temps. Partout autour de nous, tout n'est que ruines. Nous sommes au milieu de ce qui était le palais central, la capitale. De nombreux hommes, sous domination d'esprits fantomatiques s'adonnent à des viols de femmes partout. Des corps de femmes, d'hommes, d'enfants, de personnes âgées, d'animaux gisent à même le sol, plantés sur des pieux, découper en morceaux éparpillés de ci de là, décharnés, désossés. Un vrai massacre. Une vraie boucherie sans nom. Des charognards volent dans tout le ciel tels d'énormes nuages noirs, vivants et grouillants.

Des cris aigus et stridents retentissent partout autour de nous. Car il n'y à pas que les charognards ailés, il y à aussi ceux sur pattes. Assez fréquemment depuis notre arrivée un concert glauque et morbide se fait entendre, un mélange infâme et inhumain enter un rire bestial et ces cris aigus et stridents.

Je prends Anna dans mes bras et la sers de toutes mes forces contre moi. Horrifiés par ce spectacle, nous restons sans voix.

Puis, nous nous mettons gentiment en route pour la bibliothèque du palais pour trouver des renseignements sur le lieu ou se trouve le dernier Avatar.

Mais à peine nous sommes entrés dans l'enceinte du château que des spectres, des zombies, des corps décharnés se mettent en travers de notre route.

Je dois fréquemment prendre Anna dans mes bras, la rassurer, la cajoler, la consoler. Car très souvent, ce sont des sœurs d'armes ou des connaissances que nous sommes obligés de tués.

Après l'un de ces combats ponctuant notre avancée dans le château, alors que nous avons laissé repartir nos chevaux dans le passage depuis longtemps, Anna se blottit contre moi et me dit :

-         C'est horrible. Tant d'amis, de connaissances que je dois tuer. Laisse moi me reposer un moment dans tes bras.

Je l'enlace dans mes bras amoureusement, caressant ses doux et beaux cheveux pour la calmer. Puis, elle me dit.

-         La bibliothèque, c'est la porte juste là. Je me sens un peu mieux, allons-y.

Nous entrons, après avoir « nettoyé » la pièce, nous nous mettons à la recherche du dernier Avatar. Anna trouve alors dans un vieux manuscrit, une photo de tous les Avatars. Mais ce qui nous choque alors, c'est qu'ils ne sont pas cinq comme on le pensait mais six. Six Avatars. Au dos de la photo, une phrase. Dans la salle oubliée je réside. Des mémoires des anciens le passage resurgira.

-         « Dans la salle oubliée je réside. Des mémoires des anciens le passage resurgira » répète Anna. Ce ne serrait pas plutôt des mémoires anciennes le passage resurgira.

C'est alors que je comprends.

-         Non, ce n'est pas écrit des mémoires des anciens pour rien. Il est question ici des mémoires de tes aïeux, de tes ancêtres. Ce sont eux les anciens. C'est de leur mémoire à eux que resurgira le passage. Si la pièce est oubliée, c'est parce que se sont les anciens qui en ont gardés souvenirs et pas les nouvelles générations.

-         Donc, il nous faut aller chercher un passage secret dans la galerie des portraits royaux.

-         Voila, ça doit être là que se trouve le passage. Allons-y, et prends la photo avec toi, elle pourrait nous être utile a trouvé le passage.

Quelques heures plus tard, nous nous trouvons dans la fameuse galerie. Une salle gigantesque. Mais alors que nous entrons dans la salle, quelqu'un nous y attend. Lorsque je reconnais la personne, Anna la reconnaît aussi, instinctivement, car je lui ais un peu parlé d'elle. Sulli.

-         Salem, je t'attendais.

-         ...

-         Je suppose que tu dois être Anna. Je sais par vos ennemis qui tu es, tu dois donc comprendre la situation.

Anna se rapproche de moi, reprends ma main dans la sienne que j'avais lâchée en la reconnaissant. Elle se colle tout contre moi et me chuchote à l'oreille.

-         Je suis la, prête de toi, auprès de toi, avec toi.

Sa voix me rassure un peu.

-         Je ne veux pas me battre contre toi Sulli.

-         Tu n'as pourtant pas le choix Salem.

-         Je ne veux pas.

-         Tu ne me laisses pas le choix.

Un zombie sort du sol, et fait Anna prisonnière par surprise.

-         Si tu ne veux pas te battre pour toi, bat toi pour elle.

Je sers fermement la garde la lame des Avatars. Sulli, sors alors son arme de prédilection, un grand sabre courbe pourvut d'une très longue étoffe de soie attachée au bout de la garde. Son style de combat déroutant dut à cette étoffe qui créer des illusions envoûtantes de par son mouvement dans l'air provoqué par les mouvements même du sabre. Elle m'attaque, je ne riposte pas. Je ne PEUX PAS riposter. Quelque chose en moi bloque tout. Je suis pétrifié. Je me contente juste d'éviter ses coups. Sur un signe de Sulli, Le zombie sort une dague et la presse contre la gorge de Anna. Sulli me contraint à me battre. Si je ne combats pas, elle ferra tué Anna sous mes yeux.

Je me mets en position de combat. Sulli baisse son arme.

-         Salem... je t'ai appris l'amour. Je t'ai appris le bonheur. Je t'ai appris le plaisir de vivre à deux. Mais je te connais trop bien. Quelque part, au plus profond de toi-même, je suis toujours présente. Tu pourras voyager dans des milliers de contrées, vivre avec des milliers de femmes, rien n'y ferra, je resterai toujours en toi. Cependant, cela ne doit pas être. Tu dois te détacher de moi. J'ai rempli mon rôle dans ta vie. Mais ton sentimentalisme me force à revenir en jouer un autre. Vois-tu, j'avais compris que derrière ce visage ferme que j'ai connut et qu'elle à sûrement du connaître, se cache quelqu'un d'extrêmement sentimental. Quelqu'un qui ressent une profonde détresse face à la solitude. J'ai aussi alors compris que je n'étais pas la femme qu'il te fallait. J'ai compris que même si je t'aimais à tout sacrifier pour toi, je n'étais pas celle qui t'était destinée. J'ai alors compris que je devais rompre, casser notre relation, briser cet amour pour toi, pour que tu puisses être à nouveau libre, voler de tes propres ailles et rencontrer celle qui t'es destinée. Tu l'as rencontrée. C'est elle qui t'est destinée. Je t'ai appris l'amour. Je t'ai aussi appris la souffrance de l'absence. Je suis soulagée de constater que tu as put te débarrasser de ce poids qui pesait sur ton âme dans ses bras. Salem, si tu savais comme j'ai souffert de te quitter, et comme j'en souffre toujours. Car malgré ce que j'ai dis, je t'aimais, et je t'aime toujours. Mais aujourd'hui, tu dois te libérer définitivement de moi. Et je dois pour cela t'y contraindre et t'apprendre une nouvelle leçon de vie.

-         Sulli...

-         Continuons.

Le combat reprend, mais cette fois-ci, je me défends. Mais pas sérieusement tout de suite. Je commence d'abord par la blesser légèrement, mais lorsque qu'elle comprend que j'essais de l'épargner, elle accentue le danger pour Anna et me force à nouveau à aller plus loin dans le combat. Je suis donc obligé de combattre avec tous mes moyens par peur pour Anna. Le combat dure très longtemps. A chaque coup que je lui porte, la blessant, partiellement ou grièvement, je sens mon cœur se déchirer un peu plus à chaque fois. Puis, finalement, après des longues heures de combat, Anna lance sa plus puissante attaque. Toujours contraint de me battre, je me vois dans l'obligation de la blesser mortellement pour ne pas mourir sous son coup.

Elle retombe au sol, lâche son arme, s'avance vers moi, tend la main vers mon visage et ne tenant plus sur ses jambes, s'effondre dans mes bras.

La vie s'échappant d'elle, le zombie retombe en poussière et Anna se précipite vers moi.

-         Salem. Ça va ?

-         Je crois, oui, je crois que ça.

-         Bien joué Salem, tu es devenu quelqu'un de très puissant.

-         IDIOTE, ne parle pas. Lui dis-je dans un élan de colère.

-         Salem, ne fais pas l'enfant, tu es un adulte. Je vais mourir.

Effectivement, elle se vide de son sang par la blessure que je lui ais moi-même infligé.

-         Salem, je suis heureuse d'avoir eu la chance d'occuper une place si importante dans ton cœur. J'en suis vraiment heureuse. Tu m'as tant donné quand nous étions ensemble. Seulement voila, c'est elle qui doit désormais prendre cette place. Tu le sais encore mieux que je ne le sais moi. Mais ton caractère fait que tu n'étais pas capable de faire cette transition toi-même. Alors j'ai dut intervenir dans ta vie à nouveau afin de provoquer ce changement moi-même. Je t'ai appris le bonheur, et la souffrance de l'absence. Maintenant, je vais t'apprendre la souffrance de la perte.

Alors que son souffle continue à lui manquer et qu'elle pâlit à vue d'œil, elle continue :

-         Salem. L'amour est intimement lié à la souffrance. L'un peut naître de l'autre et vice et versa. C'est par la souffrance de se quitter, par la souffrance de l'absence que le bonheur des retrouvailles et des moments passés ensemble est possible. Salem, l'amour c'est la capacité des extrêmes. L'amour, c'est la clef qui ouvre ton cœur aux deux extrêmes du bonheur et de la souffrance. Salem, je vais te faire connaître ta plus grande souffrance pour que de celle-ci naisse ton plus grand bonheur. Salem... ... ...ne..... ... ...m'oublie... ... .... ...pas.... .

Dans un dernier effort et un dernier souffle, elle se retourne vers Anna et lui susurre.

-         Prends... .... ..bien... ....soin ... ... ...de....lui .... ...il... ...va...en ....avoir... ... ... besoin.

Puis, ses muscles se relâchent, sa tête retombe en arrière, ses yeux se vitrent juste avant que ses paupières ne se referment.

Elle avait dit juste, la plus puissante des souffrances que j'aie jamais ressenties me sers les tripes.

-         AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH !!!!!

Puis, mon esprit sombre dans la souffrance. Dans ce vide de douleur, les paroles des Avatars me reviennent en mémoire après ce qui me semble une éternité. Mais cela ne m'aide pas beaucoup. Alors que je sens mon esprit vaciller entre la raison et la folie, que j'entrevois la possibilité de me laisser sombrer dans une folie douce et salvatrice. J'entends la voix d'Anna.

-         Salem, je t'en pries, reviens moi. Je t'en prie, elle s'est sacrifiée pour concrétiser les paroles des Avatars. Elle a donné sa vie pour que tu sois libre. Elle s'est sacrifiée pour toi. Je t'en prie, ne gâche pas son sacrifice.

Je regarde plus profondément en moi et j'y vois Sulli souriante et joyeuse comme lorsqu'on était encore ensemble.

-         Je t'aimerais toujours mon amour. Me dit-elle.

-         Adieu Sulli, adieu et merci pour tout ce que tu m'as donné.

Puis, c'est le grand flash lumineux dans mon esprit et ses traits disparaissent doucement dans la lumière. Mais je sais, au plus profond de moi-même qu'elle vivra toujours en moi. Puis, je remonte à la surface de mon subconscient. Puis émerge à nouveau dans le monde réel. J'essaye de me relever, mais mes jambes vacillent, ma tête tourne, j'ai mal au ventre, très mal au ventre. Je me penche en avant et vomi le contenu complet de mon estomac, puis vomi une seconde fois mais de la bile, puis une troisième fois un peu de sang. Epuisé, à bout de force, je sens le sol vriller sous mes jambes et vois le plafond basculer sous me yeux. Alors que je pense que je vais m'effondrer lourdement sur le sol, je sens deux bras puissants et attendri m'attraper et m'étendre délicatement sur le sol. Anna. Mon amour.

-         Merci, An....

Elle ne me laisse pas le temps de terminer ma phrase. Elle saisit sa gourde, me fait boire de l'eau, puis m'embrasse passionnément. Lorsque nous séparons nos lèvres. Elle me regarde avec amour et me dit :

-         Je suis moi aussi là pour toi, uniquement pour toi du début jusqu'à la fin et jusqu'à ma mort.

Rassuré par son amour à toute épreuve pour moi, je me laisse sombrer dans le sommeil.

-         Dors mon amour, dors. Va lui dire adieu une dernière fois dans tes rêves, je veille sur toi. Va, dors du sommeil du juste mon amour. A ton réveille, je serrai la pour toi.
Puis, je sombre définitivement dans le sommeil.
When shadow comes to claim our souls, some must rise, the light of old. Names in stone, spirits of legend, deeds unknown, yet never forgotten. These are the Hyrule's Knights, of honor within and fear without. Remember them when in hope you doubt.

CHAPITRE 11
GOLEM,  L'AVATAR QUI SE SACRIFIAT

-         Sulli.
Je suis dans mon inconscient. L'énonciation du nom de mon ex la fait apparaître face à moi.

-         Salem...pourquoi ?

-         Je ne sais pas.

-         Tu dois retourner dans le monde des vivants. C'est là qu'est ta vie.

-         Je le sais. Mais...

-         Mais quoi ?

-         Je voudrais de demander une faveur.

-         Laquelle ?

-         J'ai compris que tu ne dois plus être en moi, ni dans la vie, ni dans mon inconscient.

-         Tu as évolué Salem. Tel que je te connaissais, tu n'aurais jamais dit une chose pareille.

-         Je voudrais savoir si tu serrais d'accord que je t'absorbe, toi, et ton art du combat.

-         Pardon ?

-         Tu ne dois plus être en moi d'aucune sorte, cependant, si je t'expulse de moi, ton style de combat très particulier sera perdu à jamais. Alors, afin qu'une partie de toi reste dans les mémoires de ce monde. Je voudrais absorber ton âme et ton savoir. Ainsi, en me battant avec ton art et tous les autres, tu survivras au-delà du temps.

-         C'est une perspective étrange.

-         Alors, ta réponse ?

-         C'est d'accord.

-         Bien. Laisse toi faire.
Je m'approche d'elle, l'enlace dans mes bras et commence à absorber son âme. Puis, je l'embrasse passionnément sur la bouche en terminant d'absorber son savoir. Je luis dis par télépathie :

-         Adieu Sulli, merci pour tout.
Puis, une fois que je sens son savoir en moi. Je regarde en l'air. J'y vois le visage de Anna veiller sur moi.

-         J'arrive mon amour.
Puis, je remonte à la surface de mon inconscient. Alors que je me réveille. Anna chante :

-         Étoile scintillante, toi qui nous observes de là haut, pourquoi pleures-tu ? Qui te fait souffrir ? Sois forte. Tu as tes semblables à tes côtés. Voyons, console-toi. Sèche ces larmes. Sois gaie. Tu m'inspires. Qui es-tu ? J'entends ta voix. L'Amour ? Pourquoi pleures-tu Amour ? Tu n'as pas de compagnons ? Consoles-toi, car tu es en moi. Je suis là. Regarde moi. Vois comme tu es la pour moi et pour lui...

-         C'est beau.

-         Oh, tu es réveillé ?

-         Quelle est cette chanson ?

-         Je ne sais pas, j'ai improvisé. Me répond-t-elle en riant.
Je me relève et l'embrasse.

-         Bien, la sieste est terminée, continuons. Nous devons trouver ce passage.
Après quelques minutes de recherches, nous nous trouvons face au portrait de l'ancêtre d'Anna. Une femme d'une grande beauté. Chose étrange, quelque chose se met soudain à luire entre ses mains. Anna s'approche du portrait. Alors qu'elle touche le portrait, une boule luminescente violette tombe dans ses mains. Puis éclairant la pièce tel un brasier, la boule brille dans les mains d'Anna. Des fantômes arrivent alors de partout. Anna en reconnaît un :

-         Père.

-         Anna, ma chérie. Tu as découvert la perle des anciens. Ce bijoux à la pouvoir d'appeler les esprits défunts de notre famille afin d'ouvrir le passage.
Les fantômes se mettent alors en cercle autour du dessin peint sur le sol. Une gigantesque étoile. Celle-ci  s'enfonce alors dans les profondeurs en escalier.


Nous les descendons. Après plusieurs minutes, nous nous trouvons dans une salle ou se trouve en son centre une grande stèle. Sur celle-ci est marqué un texte.


« Je suis l'Avatar oublié. Je suis celui qui s'est perdu dans les abysses de la colère et de la haine. Je suis celui qui s'est racheté en se sacrifiant pour la survie des autres. Je ne dois être rappelé en ce monde qu'en cas d'extrême urgence. »

-         Étrange cet Avatar. Dis-je.
Anna s'approche de la stèle, la touche. Celle-ci vole alors en mille morceaux, puis se reconstituent. Un golem de chair apparaît devant nous.

-         Pourquoi m'avez-vous invoqué ?

-         Nous avons besoin de votre technique pour détruire l'armée de spectre qui détruit ce monde.

-         L'armée de spectres ? Alors le cycle à recommencé.

-         Quel cycle?

-          Celui que j'ai créé. Lorsque je me suis vu refuser l'amour de ma vie en devenant un Avatar, je suis devenu fou de rage. Ne me contrôlant plus, j'ai commencé à tuer. Je l'ai involontairement tuée, moi-même, de mes propres mains. Voulant à tout prix la revoir, j'ai exécuté un rituel interdit pour la faire revenir d'entre les morts. Mais j'ai échoué, j'ai ouvert le premier passage aux premiers spectres il y à de cela des milliers d'années. Puis, voyant la destruction qu'ils apportaient, je me suis sacrifiée pour refermé le portail et les bannir. Si le portail s'est à nouveau ouvert, c'est que quelqu'un à refait la même erreur que moi. Vous devez le trouver et le...
Soudain, une lame transperce son corps. L'Avatar s'effondre au sol, inerte, mort. Son corps se transforme en énergie, qui se dirige vers Anna. Anna absorbe cette énergie.

En face de nous, deux personnes sortent de l'ombre.

Le frère et la sœur d'Anna.

Le face à face. Anna, moi. Sa sœur et son frère. La tension est palpable. Bien qu'ils soient sous l'emprise de fantômes, ils sont étonnement toujours eux-mêmes.

-         Anna, ils sont tes derniers parents en vie...

-         Non, ce ne sont plus mon frère et ma sœur.

-         ...

-         Ils sont contrôlés par ces saloperies.
La haine, la colère et une rage dépassant l'entendement se sens dans sa voix.

-         Je veux être vraiment sûr qu'il faut le faire...

-         Oui, il le faut. Parce qu'ils sont de mon sang, il le faut.

-         Très bien, alors que la danse reprenne.
Son frère s'avance vers moi. Puis soudain, dégaine son épée, et me fonce dessus. Le combat commence. Il est très puissant. Inquiet, je regarde du côté d'Anna. Sa sœur et elle ont choisis le combat magique. Alors que son frère se rapproche vers moi, une onde de choc démesuré éclate dans la pièce, faisant voler en éclats toutes les vitres, modifiant le passage du temps, tout se passe au ralentit. Les éclats de verre flottent presque dans les airs et tombent au ralentit au sol. Le frère d'Anna et moi sommes projetés par cette puissance. Plus résistant, j'arrive à ne pas trop voltiger. Je regarde d'où cette puissance provient. Son origine : Le choc de la magie d'Anna et de sa sœur. Alors que je profite de l'inconscience du frère pour le tuer. La sœur invoque de nombreux squelettes. Cependant, j'entends Anna éclater d'un rire froid, dément, dénué de tout sentiment, moqueur, démoniaque et d'outre tombe. Ce rire me glace le sang. D'une voix cruelle et tétanisante, elle dit sur un ton rieur :

-         Alors, sœur. C'est tout ce que tu sais faire. Je n'ai même pas utilisé toute ma puissance.

-         Mais pourtant je ne peux m'être trompée, j'ai sentit que c'était ton coup magique le plus puissant.

-         Je n'ai pas la patience de t'expliquer, quelque chose en moi réclame tuerie.
Puis, sans dire un seul mot de plus et sans crier gare, elle se rue dans la marre de squelettes les broyant à main nue. Une lueur démoniaque brillant dans ses yeux. Les plus puissants tentent de l'arrêter tant par magie que pas flèches, mais elle esquive tout. Elle les pulvérise eux aussi d'un seul coup. Arrivant droit sur sa sœur à une vitesse que je n'arrive presque pas à suivre à l'œil nu elle lui assène un coup de poing si puissant que cette dernière est soulevée du sol, et projeté avec une puissance phénoménale contre un mur, traversant un pilier.

-         Allez, relève-toi. Je sens que tu as obtenu une puissance bien plus grande que celle de mon pauvre et regretter frère. Montre-moi ce dont tu es vraiment capable.
Elle se relève effectivement, à peine égratignée.

-         Très bien, tu l'auras voulue.

-         HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAAHA ! Je n'en attendais pas moins. Allez viens. Amène-toi.
Arrachant ses beaux habits la sœur d'Anna se défait d'une source gêne, ne gardant plus qu'un corset en cuir sombre de combat, des brassards et ses jambières.

Elles se jettent l'une sur l'autre, poing en avant.

J'avais toujours entendu dire que les combats de femmes sont beaucoup plus violents que ceux des hommes, mais là, ça dépasse l'entendement.

Elles se ruent de coup sans relâche, s'envoyant voltiger au travers du décor. Je vois Anna passé devant moi, projetée par un coup.

-         Tu veux que j'intervienne.
Elle ne répond pas, mais son regard assoiffé de sang, malsain, sordide, froid et glacial, me convainc de resté en retrait. C'est une fois encore, une autre Anna que je vois là. J'ai vraiment trouvé la femme de ma vie. Elle s'arrête néanmoins à ma hauteur. Elle se retourne vers moi, m'embrasse et me dit avec un sourire en coin et dément :

-         Pour une fois, observe.
Elle se retourne vers sa sœur qui commence à s'essouffler. Puis, une fois encore, elle s'élance vers elle sans crier gare. Mais cette fois-ci, je n'ai pas pus la suivre du regard. Prise aussi au dépourvut, sa sœur, cherche autour d'elle. Puis, apparaissant de nulle part, Anna surgit juste à côté d'elle, lui décoche un uppercut à lui décrocher la tête des épaules. Puis elle saute, arrivant à sa hauteur, la frappe à nouveau du poing l'envoyant s'écraser violement contre le sol. A peine à nouveau debout, Anna resurgit à toute vitesse devant elle, saisissant sa tête d'une main, plonge en avant avec elle, traversant plusieurs piliers d'affilée utilisant la tête de sa sœur comme bélier. Le visage défiguré de blessures, mais toujours pas morte, celle-ci essaye de se défendre.

-         Je m'ennuis, il suffit que je passe à un niveau un peu plus puissant pour que tu ne suives plus. Je vais en finir.
Anna est trop rapide, trop puissante. Sa sœur n'a aucune chance. Ma femme est terrifiante, je suis tétanisé devant sa puissance. Elle transperce alors le corps de sa sœur de son propre bras. Pulvérisant la cage thoracique, Anna tient le cœur encore palpitant dans la paume de sa main.

-         Bien, maintenant je vais empêcher qu'un autre démon puisse venir posséder ce corps.
Elle retire son bras, saisit la tête de sa sœur, puis la pulvérise contre un mur et fait éclater le cœur dans la paume de sa main. Puis, elle s'évanouit.
When shadow comes to claim our souls, some must rise, the light of old. Names in stone, spirits of legend, deeds unknown, yet never forgotten. These are the Hyrule's Knights, of honor within and fear without. Remember them when in hope you doubt.

CHAPITRE 12
LE PÈRE DES AVATARS


Lorsqu'elle se réveille nous retournons dans la cité des Gardiens. Ä notre arrivée, les Avatars viennent nous demander comment cela s'est passé. Nous leur racontons alors les paroles de l'Avatar que nous avons trouvé, notre combat contre le frère et la soeur d'Anna.


Tanagra prend la parole :

-         Le passage que Golem avais ouvert est à nouveau ouvert. Je n'aurais jamais pensé que quelqu'un pourrait un jour commettre la même erreur que lui. Ce que vous avez appris est très important, mais surtout très grave.

-         Oui. L'erreur de notre frère avait été corrigée grâce à son sacrifice. Mais pour qu'il ne soit pas vain, le passage avait été scellé. Réplique Akanon.

-         Je crois que nous n'avons pas le choix. Marmonne Magma.

-         Oui, nous devons le faire. Lui seul pourra vous aider.

-         Lui qui? Demandais-je.

-         Père. Me réponds Sirendia.

-         Père?

-         Oui. Le premier des Avatars, le plus puissant d'entre nous. Il est interdit de l'invoquer, car sa puissance est trop grande. De plus, le rituel est vraiment difficile, même pour nous.

Anna et moi restons sans voix.

-         Est-ce le seul moyen? Demande Anna.

-         Oui, je le crains.

Sirendia qui était jusque là restée silencieuse prend la parole.

-         Le rituel est non seulement difficile à réaliser, mais il requiert aussi un artefact extrêmement puissant qui à été perdu.

-         Quel est cet artefact? Lui demandais-je alors.

-         Cet artefact est en fait un ensemble d'objet. Une armure interdite aux humains. Car en réalité cette armure était portée par père. Mais lorsque nous l'avons invoqué la dernière fois, pour une raison inconnue, lorsqu'il est repartit dans sa dimension, son armure ne l'a pas suivie et elle est restée sur terre. C'est artefact est l'armure d'élémentarium enchanté.

-         Ce nom me dit quelque chose. Dis-je.

-         Vraiment? Me demande vivement Sirendia.

-         Oui, je me souviens plus d'où, mais j'ai déjà vu ce nom quelque part.

-         Je t'explique. Il nous faut cette armure, car elle a été conçue pour canaliser la puissance de père afin qu'elle ne détruise pas tout. Si on ne l'à pas et qu'on l'invoque, sa puissance va détruire ce monde, et comme il est plein de passage vers le monde d'Anna, elle détruira aussi le monde d'Anna.

-         Votre père possède une telle puissance? Demande Anna.

-         Oui, note père est l'entité suprême, la puissance magique incarnée, rien ne lui est impossible. Il nous à enfanté avec sa femme, la nuit.

-         Ça y est, je me souviens ou j'ai déjà vu ce nom.

-         Ou ça? Me demandent tous en coeur les Avatars.

-         Eh bien! Vous n'allez pas me croire, mais sur une des plaquettes de légendes dans mes catacombes. Il y en à une qui parle d'une armure qui ne peut être portée par aucun humain.

-         Vraiment?

-         Oui.

-         Cette plaquette, elle dit ou se situe l'armure?

-         Non.

Un silence de mort règne soudain alors dans la pièce.

-         Hey j'ai pas terminé! Faites pas cette tête. La plaquette ne dit pas ou elle se situe, mais je sais ou elle se situe.

-         Vraiment?

-         Oui. Nous ne sommes pas le peuple des Gardiens pour rien. Notre rôle est non seulement de protéger les légendes de tous les mondes, mais nous avons aussi le rôle de protéger certains artefacts qui ne doivent pas tomber ente de mauvaises mains. Et cette armure en fait partie.

Tous les Avatars explosent de joie.

-         Salem, c'est génial. Tu es quelqu'un de vraiment étonnant. Tu disposes de ressources comme aucun autre être humain. Me dit Tanagra.

Soudain, Sirendia reprend son calme.

-         Dites, cela fit combien de temps que nous n'avions pas fait de réunion de notre famille? Depuis combien de temps n'avions nous pas vu mère et père?

Ils redeviennent tous très calme. Magma prend la parole le premier.

-         C'est vrai. Cela fait très longtemps. J'espère que père ne nous en voudra pas.

-         Je l'espère aussi. Réplique Akannon.

-         Le visage de mère me manque quelque fois. Dis alors Tanagra.

-         Euh, désolé de vous interrompre. Mais en fait, vous ne nous avez toujours pas dit en quoi votre père nous aider pour le problème que nous avons?

-         En fait, nous sommes dans une impasse. Les choses ne sont pas comme elles devraient être. Salem, nous t'avons appris nos techniques de combat pour que tu puisses vaincre les généraux de l'armée de spectres. Or, pour le moment, tu n'as combattu que de simples soldats spectres. Alors que vous auriez du combattre que des spectres, vous vous êtes aussi retrouvés face à face avec la guerrière Sulli et avec le frère et la soeur de Anna. Quelque chose d'anormal se trame. Nous sommes face à trop d'inconnus. Qui à ré ouvert le passage? Pourquoi l'as-t-il fait? Comment l'as-t-il fait? Qui tire les ficelles ? Comment refermer le passage? Toutes ces questions sont sans réponses. Et c'est toutes ces réponses dont nous avons besoins. Or vous avez exploré les deux mondes entièrement sans trouver la moindre réponse. C'est pourquoi nous devons invoquer père. Pour obtenir au moins une piste pour trouver ces réponses.

-         Je vois. C'est pas con comme réflexion.

-         Effectivement. C'est le moins que l'on puisse dire. Réplique Anna.

-         Très bien, alors mettons-nous en route pour le lieu de l'invocation.

-         Euh, y a juste un petit truc que vous oublier. L'armure, je vous rappelle qu'elle est d'une taille, disons démesurée pour rester dans des termes simples. J'ai beau avoir acquis une force plus qu'humaine, je peux pas la transporter à moi tout seul.

Un silence règne.

-         Pas con. Réplique Magma.

-         Mince, c'est vrai. Père à une carrure très particulière.

Je manque de m'étrangler.

-         Particulière, c'est le moindre que l'on puisse dire.

-         Elle est vraiment si grande que ça cette armure? Demande Anna.

-         Oui.

-         Ne vous en faîtes pas, je vais la porter. Je ne suis pas un minotaure pour rien.

Nous descendons dans les caves protégées du palais. Après environ cinq minutes nous nous trouvons dans la pièce ou est protégé l'armure. Lorsque je revois l'armure, j'imagine assez facilement la carrure du père des Avatars. Ce dernier doit mesurer environ deux mètres et peser dans les cent à cent vingt kilos. Mais au vu des pectoraux dessiner sur l'armure, c'est que du muscle.

-         Ouhla, ouais, je comprends. S'exclame Anna. C'est pas un rigolo votre père.

-         Non, c'est le moindre que l'on puisse dire.

Après plusieurs jours de voyages nous voila à nouveau dans le monde d'Anna. Nous nous faufilons discrètement dans le paysage ravager par les possédés. Ce n'est que une semaine après notre départ que nous atteignons enfin notre destination. Une sorte de clairière au milieu d'une haute montagne.

-         Nous y voilà. Le cratère millénaire. Annonce Sirendia.

-         Le seul lieu ou le ciel rejoint vraiment la terre.

-         Commençons les préparations. Réplique Tanagra.

Alors qu'il s'avance au centre et pause l'armure au sol, un gigantesque et étrange pentacle se dessine par magie au sol. Un mélange de tous les signes magiques connus en même temps.

-         Salem, Anna. Au fait, le rituel que nous allons accomplir ne passera pas inaperçus, la magie nécessaire pour invoquer notre père est proprement inimaginable. On va sûrement se faire attaquer, et ça risque de pas être du gâteau. Vous devrez nous protéger durant le rituel. Nous dis Magma.

-         Cool, un peu d'action. Dis-je.

-         ..... Euh, Salem, ça ne serra sûrement pas que du menu fretin. Ca va être une rude bataille.

-         Tant pis, c'est comme ça, on ferra avec.

-         Bon, très bien.

-         Tu es prête mon amour? Demande ais-je à Anna.

-         Toujours.

-         Bon, on va quand même casser une petite graine. J'ai faim. Combattre l'estomac vide, c'est pas bon.

Nous sortons nos provisions et nous nous organisons un petit repas. Une chance que Magma soit un Avatar du feu, on peut cuir notre nourriture n'importe ou, c'est super pratique. Lorsque nous terminons de manger, la lune à déjà bien commencer son ascension dans le ciel étoilé. Les Avatars vont se placer et commencer à incanter le rituel. C'est alors qu'une chose incroyable se passe, les étoiles dans le ciel se déplacent et se placent de manière à former un visage féminin. C'est alors qu'une voie d'une grâce et d'une douceur infinie résonne dans l'air, c'est cependant une voie emprunte d'une puissante vieille comme le monde.

-         Mes enfants. Comme je suis heureuse de vous revoir, cela faisait si longtemps.

C'est à ce moment là que le ciel s'assombrit tout autour de nous. Les étoiles qui ne forment pas le visage se voilent.

-         Anna, Salem, voilà venus le moment de montrer votre valeur. Nous dit le visage étoilé.

Les spectres arrivent en masse. Le Combat commence très vite. C'est alors que nous constatons que ce n'est plus des spectres éthérés, mais qu'ils ont pris consistances. Une question de plus à résoudre, me dis-je alors. Je sors l'épée des Avatars et Anna sort son épée. Elle l'enchante par magie, Quant à moi, j'invoque Perdition. Alors qu'elle apparaît dans ma main libre elle dit :

-         Ah, l'odeur du sang et du combat!

-         Vieille compagne il est temps de reprendre la danse.

-         Oui. Mais cette fois-ci nous ne sommes plus seuls.

-         C'est vrai. Nous avons désormais Anna pour danser.

-         Que reprenne la danse macabre! Me dit-elle en nous regardant.

-         J'adore cette femme! Me dit Perdition.

Les spectres sont sur nous. Nous commençons à combattre. Tout disparaît de mes sens. La seule chose qui reste c'est Anna à mes côtés qui combat avec moi. Tout le reste n'est plus qu'enchaînement de coups de lame. Tuant spectres après spectres, inlassablement, le temps lui-même disparaît de ma perception. Rester en vie, protéger Anna et les Avatars. Pour la première fois j'utilise le plein potentiel de mes capacités de combat. Pour la première fois j'utilise la totalité des techniques que j'ai acquises durant toutes ces années. Pour la première fois, je sens que ma vie à véritablement un sens.  Ce qui me donne encore plus de force. Je donne tout ce que j'ai dans ce combat. Forçant mes muscles jusqu'à leur limites. Donnant des coups plus rapides, plus fluides. Alors que je suis concentré sur un spectre plus résistant que les autres je ressens une présence dangereuse derrière moi, je sens que cette fois-ci j'ai été trop imprudent. Mais c'est alors que soudain cette présence disparaît. Anna surgit de la mêlée juste derrière moi et reviens à mes côtés. Dans ses yeux brille la fureur des combats.


Soudain, un éclair déchire le ciel et vient frapper le pentacle à l'endroit précis ou se trouve l'armure. Celle-ci s'élève alors dans les airs. Un passage temporel s'ouvre alors. Un homme mesurant à vue d'oeil un peu plus de deux mètres, possédant six bras, une musculature réellement terrifiante et tenant dans chacune des ses mains un sabre aux courbes étranges apparaît. L'armure flotte ver luis. Il la revêt et le reste de son armure apparaît sur lui. Un casque doré à frange de plumes de toutes les couleurs sur sa tête, des brassards noirs et parsemés d'étoiles autour de ses bras et des jambières dorées et striées de raies noires. Alors que Anna et moi continuons de combattre, je l'aperçois regarder dans notre direction, c'est alors qu'un sourire en coin se dessine sur ses lèvres.

-         Cela faisait bien longtemps qu'une réunion de famille n'avait pas eu lieu. Chérie, tu es aussi là.

-         Bien sûr.

-         Mes enfants, je constate que vous avez trouvé des Elus dignes de ce nom. Cependant il semblerait qu'ils sont quelque peu en difficultés. Il est temps pour moi de me dérouiller un peu.

Il descend au sol et se pose au centre du pentacle. Puis il se jette au combat. Jamais de ma vie je n'avais vu une personne réaliser un tel carnage avec une telle brutalité. Les six épées mêlées à la force physique que dégage le père des Avatars me terrifient et visiblement Anna elle aussi en reste bouche bée. A peine dix minutes plus tard, l'armée de spectres stop son attaque et repars là d'où elle vient.

Mes jambes fléchissent et je tombe sur les fesses, épuisé, Anna s'efforce de s'asseoir à mes côtés au lieu de s'effondrer sur moi. Le père des Avatars lui, accroche ses six épées dans son dos par magie. Un second éclaire descend du ciel au sol. Une femme elfe d'une beauté dépassant l'imagination apparaît à l'endroit ou il à touché le sol.

-         Mère, s'exclament alors les Avatars en coeur.

-         La famille est réunie au grand complet dis-elle avec un grand sourire.

-         Salem, Anna, vous êtes réellement de valeureux combattant. Je suis satisfait du choix de mes enfants. Nous dit le père des Avatars.

Nous restons sans voie.

-         Vous m'avez invoqué car vous êtes dans une impasse. Et vous y êtes car vous ne possédez pas les réponses dont vous avez besoin. N'est-ce pas?

-         Oui.

-         Très bien je vais vous aider et vous éclairez un peu.

Il regarde alors ses enfants, les Avatars.

-         Mes enfants. Sans le savoir, c'est vous qui avez ouvert le passage.

Le choc est grand. Un silence règne.

-         Je vais vous expliquer. Tout comme moi et votre mère, nous vivons tous depuis l'aube des temps. Et vous, mes enfants, vous qui vivez physiquement sur cette contrée.  Durant toute votre vie vous avez oeuvrez pour le bien de cette dernière et les mortels ne vous ont jamais véritablement montré une quelconque reconnaissance. Sans le savoir, durant vos vies d'immortels vous avez accumulé involontairement au plus profond de votre coeur de la rancoeur. Cette dernière c'est doucement transformé en tristesse, puis en colère et pour finir en rage. Seulement, lorsque votre mère et moi nous vous avons conçus, nous avons voulu que vous soyez à tous jamais des êtres bons, et cette rage, ne pouvant pas être contenue en vous, s'est échappée magiquement de votre corps et elle à pris forme. Cette rage s'est matérialisée sous forme de sosies de vous-mêmes, mais maléfiques animés par une rage sans borne envers le genre humain. Vous n'y êtes pour rien, mais les choses sont telles qu'elles sont et on n'y peut rien.

Un second silence règne. C'est à ce moment là que des visages apparaissent magiquement dans le ciel. Les visages des sosies des Avatars. Tanagra, Magma, Akanon, Sirendia. Ils ont la peau bleu outre-mer zébrée de striures rouges, dans leurs yeux brillent une lueur de démence et un sourire dément déforme leur visages.  L'autre Tanagra prend la parole:

-         Je parle au nom de nous tous. Durant toutes ces années nous avons combattu, souffert de la séparation, souffert de la solitude, souffert de la déchéance du genre Hylien. Et tout cela, sans jamais un remerciement digne de ce nom. Le genre Hylien ne mérite plus ni notre aide, ni notre puissance, ni de vivre. C'est pourquoi nous avons à nouveau ouvert le passage afin que cette contrée soit détruite. Nous voulons voir le genre Hylien s'éteindre à petit feu, juste pour le simple plaisir de la vengeance, de détruire et de voir le chaos s'étendre partout. Mais afin de rendre la chose encore plus pimentée, nous avons engagé contre leurs grés des personnes dans notre petit jeu, comme la guerrière Sully et d'autres personnes encore.

A ces paroles, un éclair de rage me traverse l'échine de la tête au pied. Je sers le poing, la haine déforme mes traits. Je sens le regard d'Anna posé sur moi. Elle s'écarte un peu, je dois être vraiment terrifiant. La magie s'anime autour de mon poing, une aura blanche brûle autour de ma main. De l'autre main je sers la garde de la lame des Avatars. Je m'avance en direction des visages. Les Avatars s'écartent de mon chemin. Tous comprennent ce qui se passe en moi. Lorsque j'arrive devant le père des Avatars, il veut m'empêcher d'avancer plus en se mettent devant moi. Mais lorsqu'il croise mon regard, il baisse les yeux. Il ne bouge cependant pas de là où il est.

-         Dégage de mon chemin ou je t'éclate. Lui dis-je d'une voix haineuse et froide.

Il s'écarte.

-         VOUS! Toi, toi, toi, toi et toi. C'est à cause de vous que j'ai du tuer Sully. Je ne vous le pardonnerai jamais. Je vous tuerai de mes propres mains, vous m'entendez. Vous avez beau être les sosies des Avatars, je vous tuerai tous de mes propres mains. Leur dis-je en les pointant du doigt.

-         Kruik. (Salem, quelque chose se passe, je ne comprends pas)

-         Krak! ( Il dit vrai, ta magie agit sur nous, c'est comme si nous étions aspirés en to...)

Ils disaient vrai, quelque chose s'est effectivement passé. Je sens mes deux dragons être aspirés en moi. Je les sens rentrés dans mon corps. Je sens leur essence se mêler à la mienne. Puis soudain, ma morphologie se transformer. Je sens mon ossature grandir, devenir plus ferme, plus forte, plus puissante. Je sens des cornes sortir de ma peau et pousser le long de mon crâne et mes dents devenir des crocs. Je vois mes mains devenir des griffes acérées et pour terminer, je vois ma peau devenir noir et rouge comme la couleur du magma d'un volcan. Je sens l'esprit de mes deux dragons dans ma tête.

-         Salem, tu nous entends?

-         Oui.

-         Je ne sais pas comment cela se fait, ma ta colère nous à aspirés en toi.

-         Oui, j'ai constaté.

-         Tu te souviens que Tanagra t'avais dis que nous allions acquérir de grands pouvoirs en combattant?

-         Oui, je m'en souviens.

-         Eh bien, c'est de ça qu'il parlait. En prenant le passage des esprits nous sommes devenus un nouvel Avatar dont tu étais l'hôte. Cependant, maintenant, le nouvel Avatar, c'est toi.

Je sors de ma conversation dans mon esprit. Seulement quelques secondes sont passées depuis le début de cette conversation. Lorsque je reprends la parole, ma voix résonne dans l'air comme la foudre transperçant le ciel, comme celle d'un dragon se réveillant d'un long sommeil au sommet de sa puissance.

-         N'oubliez pas, je ne vous le pardonnerai jamais, JAMAIS!

La donne à changer, car le sourire qui régnait sur les visages des sosies disparaît.
When shadow comes to claim our souls, some must rise, the light of old. Names in stone, spirits of legend, deeds unknown, yet never forgotten. These are the Hyrule's Knights, of honor within and fear without. Remember them when in hope you doubt.

Chapitre 13
L'influence des dragons

-   Peut importe le lieu ou vous vous cacher, je vais vous trouver et lorsque je vous aurai trouver, je vous massacrerai jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de vous.

Les visages des sosies reste figés sur l'expression indécise qu'ils arborent depuis ma transformation.

-   Peu importe le temps que cela prendra, je vais vous trouver et je vais vous pulvériser et le mieux dans tout ça, c'est que je vais y prendre un plaisir sans borne.

Les visages disparaissent.

-   LACHES !!! hurlais-je alors à leur intention.

Toujours animé par cette transformation, je fonce vers le mur de roche le plus près et le frappe du poing en y mettant le plus de force que je peux, un pan de mur grand comme Tanagra est alors pulvérisé en petites miettes.

-   Ils vont payer, et ils vont payer le prix fort. On ne joue pas impunément avec la vie des gens auquel je tiens. Je vais les faire souffrir, je vais les tuer de manière à ce qu'ils ressentent la pire des souffrances.

Je frappe une seconde fois contre la roche et une nouvelle fois un pan de mur est pulvérisé en petites miettes.

-   Salem, je t'en pries calme-toi ! Me dis Anna en me prenant le bras.

Sa voix me calme soudainement, je retrouve un état d'âme paisible. Je retrouve mon apparence humaine et mes deux dragons ressortent de mes épaules.

-   Merci Anna.
-   C'était quoi ça ? me demande-t-elle.
-   J'ai eu une poussée de haine, cela à activer ma magie ce qui à eu pour conséquence d'absorber mes deux dragons et je me suis transformer en une créature hybride. Je suis crevé, ce mélange de haine et de souffrance est épuisant.

Soudain.

-   Salem, regarde, là ou tu as frappé, tu as mis à découvert une tablette.

Je m'approche de celle-ci.
-   C'est une tablette de légende. Je ne la connais pas, elle ne figure pas dans mon hall des légendes.
-   Que dit-elle ? me demande Anna.
-   C'est écris avec le langage de la déesse mère, je vais vous traduire :

«  De tous les êtres le fils du ciel est et serra la personne la plus puissante et celle qui possédera la destinée la plus grandes de toutes. Lorsqu'il aura accompli son destin, son nom brillera au firmament. Salem est son nom et la reine des cieux sa mère »

La lecture terminée, je reste bouche bée. La déesse mère est MA mère. Un cri strident retentit dans le ciel, la reine des cieux, la déesse mère vole vers nous puis se posent sur la crête proche de nous.

-   Ta parenté t'est révélée mon fils.
-   Alors vous êtes ma mère ?
-   C'est exact.
-   Que veux dire cette légende ?
-   Ce n'est pas une légende, c'est ta réalité mon fils.
-   C'est-à-dire ?
-   Je ne peux pas te le révéler. Le futur est une entité indépendante. Si on le devine il se transforme pour qu'il ne correspondent pas à ce qu'on à deviner. Car le futur dois rester inconnu. Je ne savais même pas que cette tablette existait. Je suis liée à toi tant par la magie qui nous unis que par notre lien de parenté. Je suis venue lorsque j'ai senti que tu parlais de moi.
-   Qui à écris cette tablette alors ?
-   Je ne vois qu'une seule personne qui aurait pu le faire.
-   Qui ça ?
-   Ton père.
-   Qui est-il ?
-   La seule et unique personne qui avais le droit de lire dans le futur. L'ancien grand roi de ton peuple. Je lui suis apparue sous forme humaine et l'ai suivis jusqu'à ce que je simule la mort en accouchant de toi.
-   ...
-   La transformation que tu as eue est due au sang de dragon qui coule dans tes veines et qui te vient de moi. C'est ce sang de dragon qui a été éveillé par ta haine et qui t'as transformé.

Cette révélation me sidère, je reste sans voix.

-   Je ne pensais qu tu le découvrirai un jour.
-   La destinée la plus grande de toutes, qu'est-ce que cela veut dire ?
-   Je n'ai pas le droit de te le révéler.
-   Très bien, ce n'est pas grave. Je veux la mort des Avatars chaotiques et je l'aurai. Mère, peux-tu m'aider à les trouver ?
-   Oui, bien sûr, cela va dans le sens de ta destinée.
-   Alors ?
-   Ils résident dans le monde des esprits. Pour pouvoir les affronter tu devras trouver le passage spirituel qui te mènera dans leur monde. Seulement tu devras faire attention, car une fois que tu serras dans leur monde, tu serras assailli par les démons et spectres.
-   Cela n'est pas un problème.
-   Si s'en est un, dans leur monde, ton arme ne te serra d'aucune utilité. Tu devras t'infiltrer jusqu'aux Avatars chaotiques sans te faire repérer.

Elle me remet un parchemin magique.

-   Lorsque tu serras face à eux, ouvre ce parchemin, il vous téléportera tous dans un lieu ou tu pourras les combattre en toute tranquillité.
-   Très bien.
-   Lorsque que tu les auras vaincus, car je suis sur que tu y arriveras, tu devras trouver le moyen de refermer le passage par lequel les spectres peuvent passer dans notre monde.
-   Ouais.
-   Maintenant, je dois partir, que ma force soit avec toi, mon fils.
-   Euh, ouais ! c'est que je vais en avoir besoin...

Anna et le Avatars me regardent bizarrement.

-   Ben quoi ? Qu'est-ce qu'il y à ?
-   On a rien compris. Me dit Anna.
-   Ah, ouais, juste. J'avais oublié que vous ne compreniez pas le langage draconique. Ben je vous explique. Je vais devoir m'infiltrer dans le monde des spectres, dans lequel je vais devoir aller jusqu'à vos doubles maléfiques sans me faire repérer vu que mes armes ne sont d'aucunes utilités là bas. Ensuite je pourrai tous nous téléporter  dans un lieu sûr grâce à ce parchemin. Une fois ceci fait, je devrais tous les vaincre. Puis pour terminer je vais devoir trouver le moyen de fermer le passage par lequel les spectres peuvent venir dans notre monde. Voilà.
-   Je viens bien évidemment avec toi. Me dit Anna.
-   Tu es ma moitié, je ne compte rien faire sans toi, de toute manière. Lui dis-je en lui prenant la main.
-   Pour ce qui est de vous rendre dans leur monde, il vous suffit de prendre le passage déjà ouvert par lequel les spectres viennent dans ce monde, mais en sens inverse. Ce qui signifie bien sûr de combattre tous les spectres sortants. Explique Magma.
-   Bien sûr... dis-je d'un ton ironique.
-   Le seul problème c'est que ce passage est dans le ciel. Vous devrez trouver le moyen de voler jusqu'à lui. Réponds Sirendia.
-   Pour cela, je crois que j'ai la solution.
-   Quelle est-elle ?  Me demande-t-elle.
-   Je suis le fils de la Déesse Mère. Le dragon le plus puissant, reine et mère de tous le dragons. Je sais que certains dragons vivent encore, dormant dans les profondeurs des montagnes lointaines. Ils m'aideront. Après tous, leur monde est aussi en danger. Et ils ne refuseront d'autant moins de m'aider si j'apporte avec moi quelques richesses dont ils sont tous friands.
-   Que comptes tu prendre richesses ?
-   Une seule.
-   Laquelle ?
-   La larme maternelle.
-   Qu'est-ce donc ?
-   Les dragons ne pleurent presque jamais. Mais lorsqu'ils le font, leurs larmes se condensent et deviennent de la matière au contact de l'oxygène une fois qu'elles tombent de leurs écailles. Leurs larmes deviennent alors des pierres précieuses aux pouvoirs immenses. Et celle que je vais prendre est une des larmes que ma mère a versée. Ils ne pourront pas refusé un tel bien.
-   Bien, il ne te reste donc plus qu'à te rendre aux monts lointains.
-   Oui.
-   Tu sais où ils se trouvent ? Me demande Tanagra.
-   Oui, ils sont aux confins de mon monde d'origine, bien au-delà du désert.
-   Bien, je vais ouvrir un passage pour nous rendre dans ma cité.

Sur ce, je sors la lame des Avatars de son fourreau, concentre de la magie dans celle-ci puis la plante devant moi. Seulement, ma lame enchantée par magie déchire les dimensions et ouvre un passage temporel entre ce monde et l'autre comme si je tranchais une ouverture dans un gigantesque morceau de tissu devant moi.

-   Vite, sautez dans le passage, je ne pourrai pas le tenir ouvert très longtemps.

Tout le monde saute dedans puis je passe à mon tour. A peine arrivé dans l'enceinte de ma cité, le passage se referme.

-   Je ne savais pas que tu pouvais ouvrir des passages temporels ainsi. Me dis Akanon.
-   En fait, cela me demande beaucoup d'énergie, alors je ne peux pas le faire souvent. Mais là, cela m'arrangeais alors je l'ai fais. Mais je ne pourrai le refaire avant au minimum une ou deux semaines. D'ailleurs, je suis épuisé.

Je m'assieds et lève la tête vers le ciel.

-   Je n'avais même pas remarqué que le soleil se couche. Faut dire que dans l'autre monde, on perd la notion du temps.
-   Je suis aussi fatiguée, je vais aller me coucher. Me dis Anna.
-   Alors bonne nuit.

Les Avatars se rendent dans leurs chambres que j'ai faite aménagée pour eux dans ma cité. Et je suis Anna dans notre chambre. Elle s'endort très vite.

-   Dites voir vous deux. Dis-je mentalement à l'intention de mes deux compagnons dragons. Cela fait un bon moment que je ne vous entends plus. Que se passe-t-il ?
-   KRUIK ! ( Les événements se précipitent et nous n'arrivons pas à tout suivre)
-   KRUK ! ( Oui, tout va trop vite, nous avons perdus le fil des choses. Et de ce fait nous n'arrivons plus qu'à te venir en aide que rarement. En gros on est complètement paumés)
-   Je vois. Bon, je vais vous récapitulez les événements.

J'entame la lourde tâche de tout expliqué. Après deux bonnes heures, ils sont enfin « à jour ».

-   Kruk ! (Hum, je vois, donc tu as besoins de l'aide des dragons pour voler jusqu'au portail ?)
-   C'est exact.
-   KRAK ! ( Il y à bien plus simple que de voyager jusque là bas)
-   Ah bon ?
-   KRAK ! ( Bien sur, nous sommes tous les deux des dragons, nous pouvons utiliser notre magie pour vous téléporter là bas. Il y à juste un gros problème)
-   Lequel ?
-   KRUK ! ( Elle à raison. Les dragons accepterons sûrement de t'aider, mais juste toi, et cela prendrais trop longtemps que Anna leurs fasse ses preuves)
-   Merde, fais chier.
-   KRUKAR ! (Cependant, il reste peut-être une solution)
-   Laquelle ?
-   KRUIK ! ( Tu as du sang de dragon en toi, et pas n'importe lequel. Peut-être que les dragons arriveront as te faire pousser des ailes si tu te transforme devant eux)
-   Intéressant.
-   KRAK ! ( Il reste une chose, lorsque tu te transforme, tu es dominé par la haine et par la colère. Les dragons n'accepteront jamais d'aider quelqu'un dominé par la vengeance et par la haine. Si tu te transformes devant eux et que tu veux obtenir leur aide, tu devras te maîtriser)
-   Pas une mince affaire ça.
-   KRUIK ! (Ne t'en fais pas, nous t'y aiderons)
-   Bon, je commence à être vachement crever moi, je vais dormir. Je suis bon à rien quand je suis fatigué.

Puis je m'endors. Le lendemain Anna me réveille tendrement :

-   Debout mon amour.

Me dit-elle en m'embrassant sur la joue avec amour. Je me lève encore groggy puis lui explique la discussion que j'ai eue avec mes deux compères.

-   Bien, je vois. Alors il ne reste plus qu'à nous préparer, et y aller.
-   Oui.

Une demi-heure plus tard, nous sommes prêt et mes deux compères nous téléportent dans les montagnes lointaines. Nous arrivons dans une grotte ou résident une dizaine de dragons aussi impressionnants que puissants au vu de l'aura qu'ils dégagent.

-   Bienvenu à toi frère. Me dit l'un d'entre eux.
-   Nous ne pensions pas que tu viendrais nous rendre visite un jour. Me dit un autre.
-   C'est vrai, vous êtes ma famille. Leur répondais-je. Mais ma famille c'est aussi elle. Dis-je en regardant Anna.
-   Ainsi donc, voici la dernière amazone en vie. Quelle aura puissante pour une humaine.
-   Ma puissance n'est rien comparée à la votre. Lui répond-t-elle.
-   Alors frère, pourquoi es-tu venu nous voir.
-   Je suis venu vous voir car j'ai besoin de votre aide.
-   Notre aide. Je suppose que tu sais que l'aide d'un dragon n'est jamais gratuite, même en consanguin ?
-   Oui, c'est pour cela que j'ai pris un bien qui devrait vous satisfaire.

Je sors de ma poche la larme maternelle.

-   La larme maternelle vous convient-elle ?

Un silence règne dans la grotte.

-   Dépose là près des autres larmes, là bas. Me dis un autre dragon.
-   Cela veut-il dire oui ?
-   Précisément.
-   Alors, de quelle manière veux-tu que l'on t'aide ?
-   J'ai besoin de me rendre dans le monde des spectres, mais pour cela je dois emprunter le passage qui se trouve dans le ciel. Seulement, je dois trouver le moyen de voler et j'espérais que c'est en cela que vous m'aideriez.
-   Il est possible que nous puissions t'aider. Peux-tu te transformer ?
-   Oui.
-   Arrives-tu à te maîtriser ?
-   Je ne sais pas, je ne me suis transformé qu'une seule fois pour l'instant.
-   Montres nous
-   Très bien.

Je repense alors aux paroles des Avatars chaotiques. Mes deux compères sont à nouveau aspirés en moi et je me transforme.

-   Kruk ! ( Salem, c'est maintenant ou jamais)
-   Je sais, lui répondais-je en pensée.
-   Krak ! (nous sommes avec toi, concentre toi)
-   Cest dur !
-   KRIK ! (Tu peux le faire, nous avons confiance en toi, Anna à confiance en toi et je suis sûr que Sully à confiance en toi)

C'est à son nom et lorsque je sens la main d'Anna prendre la mienne que mon esprit s'apaise. Je retrouve doucement mon calme. Lorsque j'ouvre à nouveau les yeux, c'est pour voir le visage rayonnant d'Anna en face de moi.

-   Je savais que tu y arriverais. Me dit-elle avec un grand et magnifique sourire.

Je referme les yeux. Le visage de Sully apparaît une fraction de seconde, souriant, paisible. Sa voix résonne en moi.
-   N'oublies pas, je t'ai tout donner, n'oublies jamais. Bats toi contre toi-même et contre tout le reste pour l'honorer.

-   Oho ! Il peut se maîtriser même sous sa transformation.
-   Impressionnant.
-   C'est exact. D'autant plus que tu es le premier à y arriver.
-   Le premier ?
-   Oui. Tu n'es pas le premier enfant humain de mère. Seulement aucun n'autre n'a réussi à se maîtriser. Ils sont tous devenus fous de haine et se sont donner la mort.
-   Triste. Je me battrai alors aussi en leur honneur, afin que leur mort ne soit ni oubliée ni vaine.
-   Et doté d'un cœur pur en plus. Tu es vraiment le digne fils de mère.
-   Elle n'a en même temps jamais choisis leurs pères à la légère.
-   C'est juste. Mais lui, il les vaut tous.
-   Exact.
-   Très bien, nous allons doter ta transformation d'ailles. Cela va être extrêmement douloureux et pénible. Es-tu prêt ?
-   Je le suis.
-   Très bien.

Tous les dragons s'entaille le dessous d'une patte.
-   Bois de notre sang à tous et survis.

Je vais vers chaque dragon et bois une gorgée de leur sang à tous. C'est alors qu'une douleur phénoménale et indescriptible m'assaille.

-   AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!

Je m'effondre au sol. Mon esprit s'évade de mon corps. Je flotte au-dessus de mon propre corps et sens mon essence magique devenir celle d'un dragon. Mais c'est comme si je mourrais. Je saisis alors que c'est en cela que réside la difficulté. Je dois vaincre la peur de la mort. Je dois être plus fort que cette terreur m'envahissant petit à petit. Je dois la surmonter. Je dois la dominer, la surpasser afin de lui être supérieur et de la vaincre. Je me mets en tailleur et me concentre pour rester calme. Je sens les jours puis une semaine passer. Puis soudain, je sens mon esprit regagner mon corps. Je reprends conscience dans mon corps. Une douleur minime me chatouille le dos. C'est alors que je constate que mes chairs se déchirent, que des os poussent dans mon dos, que ceux-ci se recouvrent lentement de chair, de muscles puis de peau. Même si cela doit être en réalité extrêmement douloureux. Cela n'est rien en comparaison de la souffrance que j'ai endurée cette dernière semaine et durant toutes ces dernières années. Après une heure, je possède deux magnifiques, grandes et puissantes ailes.

-   Te voilà doter désormais d'une âme plus forte, d'une magie plus puissante qu'avant, car notre essence est désormais en toi. Montre toi en digne et va détruire cette espèce qui menace notre monde.

Je me relève, les yeux emprunt d'un nouveau regard. Je les salues, prend Anna dans mes bras, et m'envole majestueusement dans le ciel. En vol, je discute avec Anna.

-   Cette puissance qui est passée en moi, je la sens pulser dans mes veines. C'est impressionnant, c'est comme si le monde avait un cœur et que je le sentais battre en moi.
-   J'ai eu très peur pour toi. Tu es rester inconscient une semaine entière.
-   Je le sais, durant tout ce temps, mon esprit était détaché de mon corps et je pouvais t'observer. C'est te voir proche de moi et de sentir ton amour au fond de mon cœur qui m'a permis de passer cette épreuve.
-   Je suis heureuse d'entendre cela.
-   Ne t'en fais pas. Jamais je ne te quitterai. Tu es ma moitié indispensable à mon bonheur.
-   Tu représentes ma raison de vivre. Me dit-elle.
-   Etrange, lorsque je suis parti en quête, j'étais à la recherche d'une raison de vivre. Et désormais, je suis moi-même la raison de vivre de quelqu'un.

C'est à ce moment que nous arrivons vers un portail nous menant dans le monde d'Anna. Une fois dans celui-ci, je vole directement dans la direction du portail dans le ciel. Lorsque nous nous en approchons, des spectres impressionnants apparaissent.

-   Nous sommes les gardiens du portail, vous ne passerez pas.

Je ne réponds même pas. Car je sens soudainement quelque chose me picoter la langue, instinctivement, je crache le liquide qui coule sur ma langue hors de ma bouche. A ma plus grande surprise, celui-ci s'embrase immédiatement au contact de l'air et produis un véritable brasier de l'enfer projeter dans la direction de spectres. Les premiers spectres calcinés, d'autres apparaissent. Je continue de cracher ce liquide et accélère ma vitesse de vole. C'est en brûlant tout sur mon passage que nous arrivons dans le monde des spectres.

C'est avec étonnement que nous découvrons celui-ci. Une plaine gigantesque à perte de vue, remplies de spectres, avec au centre, cinq trônes sur lesquels sont assis mes adversaires. Je vole dans leur direction à la vitesse la plus élevée que je peux atteindre, ouvrant un passage vers eux en brûlant les spectres se mettant en travers de ma route.

-   Il semblerait que cela soit raté pour la discrétion. Me dit Anna en riant.
-   Pas grave.
-   Non, effectivement, vu la situation actuelle, ce n'est pas grave.

Lorsque nous arrivons face à eux. Je me pose au sol.

-   Bienvenu dans le monde qui serra votre tombeau. Me répond le Tanagra chaotique.
-   J'en doute. Lui répondis-je.
-   Vos armes sont inutiles ici.
-   Je sais.

Je sors le parchemin. La magie s'active et nous sommes transportés dans la plaine la plus grande du monde d'Anna. Un gigantesque bouclier magique apparaît autour de celle-ci. Mes frères et sœurs ainsi que mère arrivent autour du bouclier en volant.

-   Nous autre dragons n'avons pas le droit d'interagir sur la destinée des humains, mais lui en à le droit. Et en tant que sa seule famille, nous allons lui donner juste un petit coup de pouce en maintenant ce bouclier qui vous empêchera de vous enfuir. Dis alors la Déesse Mère à leur intention.
When shadow comes to claim our souls, some must rise, the light of old. Names in stone, spirits of legend, deeds unknown, yet never forgotten. These are the Hyrule's Knights, of honor within and fear without. Remember them when in hope you doubt.

Chapitre 14
Dénouement

C'est alors que le combat commence. Anna se rue Vers Sirendia tandis que Magma et Akanon s'avance vers moi.

Je sors de mon fourreau la lame des Avatars et invoque perdition. Ces deux lames se transforment alors pour prendre un aspect plus draconique. Perdition prends alors la parole.

-   Voici l'heure d'accomplir ce pourquoi j'ai été créé. Le combat de tous les combats. Le duel qui décidera de l'avenir du monde. Ténèbres ou lumières. Je ne suis en fait ni l'un ni l'autre. Je suis le bras du guerrier qui représentera tout son peuple, la prolongation de son âme. Salem, je ne suis pas dans ta main par hasard. Je suis le dernier cadeau de ton père. Il a voulut que je sois dans ta main. Et j'attends ce jour depuis longtemps. Le jour où je pourrai révéler toute ma puissance.

Perdition s'élève alors dans les airs. Une aura orange l'entoure puis ensuite c'est comme si une peau qui recouvrait Perdition éclate.
-   Lame des combats. Tu n'es plus Perdition, mais Destinée. L'arme qui décidera du destin des hommes. Va armer le bras de mon fils. Dis alors calmement ma mère. Va, je t'ai libéré du sceau qui te limitait.

Destinée redescend vers moi, je la saisis. Et le combat reprends. Et il est rude. Mes adversaires sont coriaces et très puissants. Même sous ma forme draconique j'ai du mal à les dominer. Chacun parant les coups de l'autre, esquivant, contre-attaquant. Le temps passe et passe encore. Et nous combattons toujours. Après deux jours de combats non stop, Anna arrive à tuer Sirendia. Celle-ci meurt dans un cri d'agonie strident, perçant et retentissant. Tanagra se lance alors dans le combat. Je l'intercepte juste avant qu'il ne heurte de plein fouet ma bien aimée.

-   Tu croyais vraiment que j'allais te laisser faire.

Alors que je dis cela, je crois le regard d'Anna. Au signe qu'elle me fait, je comprends ce qu'elle veut dire. Je recule et nous effectuons l'attaque que nous ont apprise les Avatars. Seulement, la puissance de ma magie du au fait que je sois sous ma forme draconique et amplifiée. C'est alors une boule de feu gigantesque et une boule de glace elle aussi gigantesque qui arrive sur lui. Nous le tranchons alors les deux en même temps au moment ou les deux boules l'atteignent.

-   Ce n'est pas poss........ible. Dit-il en mourrant.

J'observe Anna, intrigué de savoir comment sa boule de glace à pu être aussi puissante que la mienne. Je constate alors que des symboles magiques sont apparus sur son armure, sur son épée et qu'un dessin tribale parcours la totalité de son corps, apparaissant sur les endroits ou son corps n'est pas recouvert par son armure.

-   Comment est-ce possible ?
-   C'est une magie interdite de ma caste, mais comme ils sont tous morts, je ne risque pas de subir des conséquences, alors je l'ai utilisées.
-   Je suppose qu'elle comporte un risque.
-   Oui, la mort.
-   PARDON !
-   Ne t'en fais pas. Le risque réside dans le fait que si quelqu'un l'utilise sans éprouvés un amour illimité pour une personne, elle meurt. Mais comme c'est un amour illimité que je te porte, je ne risque rien.
-   Me voilà rassurer.

Il ne reste désormais plus que Akanon et Magma.

-   Magma est pour moi. Lui dis-je.
-   Je m'occupe de Akanon.

Le combat reprend. Le temps continue toujours et encore de passer. Les pouvoirs du couple d'Avatars chaotique est égale au notre. Aucun de nous n'arrive à prendre le dessus. Après deux semaines de plus de combat acharnés et intenses, alors que la fatigue commence à tous nous gagner, je remarque soudain une faiblesse chez Akanon, je lance alors une boule de feu sur elle. Surprise, Anna en profite pour la transpercer de son épée. Anna lance alors sur Magma une boule de glace qui le gèle. Connaissant la puissance de mon adversaire, je sais que je ne pourrai le tuer qu'en utilisant ma pleine puissance.

-   Tu es un adversaire coriace, je vais devoir sortir le grand jeu.

-   KRA ! (Salem, que vas-tu faire ?)
-   Mon art ultime. Répondis-je en pensée à mon frère.

-   Très bien, tu vas voir quelque chose que jamais personne n'a vu. Alors observe bien, car c'est la dernière chose que tu verras.
-   Rempart de puissance.

Un bouclier de magie impénétrable m'entoure alors.
-   Maintenant que je suis immunisé à tout, admire l'attaque la plus puissante du roi des Gardiens, voici mon art ultime.

Je plante ma lame dans le sol. Frappe mes mains l'une contre l'autre. Geste qui me donne la capacité de canaliser la magie que vais accumuler dans mes mains. Et tout en gardant une partie de mes mains collées l'une contre l'autre je commence à dessiner dans l'air des signes avec mes doigts. La deuxième technique que j'ajoute à la fusion. Ces signes, exécuté dans un ordre précis me permettent d'incanter un style de magie particulier que j'ai appris dans une contrée peuplée de ninjas. Puis, alors que l'énergie magique commence à affluer en moi, mais aussi autour de moi. Je me à dessiner dans les airs des signes avec mes mains et mes pieds. Ce qui est la troisième technique importante que je fusionne. La magie runique. Cette magie est tellement complexe à réaliser, que cela me donne l'air de danser.

Anna me regarde et me demande :
-   Que fais-tu ?
-   J'utilise l'art ultime des Gardiens.
-   Et ?
-   Et je fusionne la totalité de mes techniques de combats en une seule attaque. Tous ce que je sais sur l'art du combat, toutes les techniques que j'ai apprises, toute la magie imaginable. Tout en UNE SEULE attaque.
-   Je t'en pries, ne fais rien de dangereux, je ne supporterais pas de te perdre. Me dit-elle avec un visage anxieux.
-   Ne t'en fais pas, tu ne me perdras pas.

-   Magico-alchimie, art ninja, magie runique, magie Hylienne, magie Gardienne, techniques d'Avatars. Ainsi que tout le reste. Et tu ne pourras pas le paré, car mon art ultime créé aussi un sortilège qui force mon adversaire à m'observer, ce qui me permet de gagner suffisamment de temps pour l'empêcher de bouger grâce à la magie que j'accumule.
-   C'est impossible, une telle technique ne peut exister.
-   Eh si, elle existe. Et tu vas être le premier à la subir.

Alors que nous parlons, les forces magiques commencent à s'embraser autour de moi, une véritable fournaise orange brûle tout autour de moi. Puis, dessinant le dernier symbole. Je prononce alors la formule scellant toute cette puissance dans mes mains.

-   Ultimaton no Jutsu.

Une aura blanche luit intensément autour de mes mains. Séparant alors rapidement mes mains, je saisi la garde de ma lame, celle-ci sous l'influence de la magico-alchimie, se transforme pour devenir « La dent de la Mère ». L'épée la plus puissante qu'un humain puisse porter. L'aura blanche se transmet déjà autour de la lame. La magie runique invoque les runes de pouvoir sur mon corps. Lorsque la dernière apparaît sur mon front. Je lance enfin le dernier stade de cette technique.

-   Faille temporelle.

La plaine dans laquelle nous combattons est alors sujette à une modification temporelle. Le temps s'est stoppé sous la puissance de ma magie.

-   Et maintenant, tu vas mourir. Techniques des coupures infinies.

Je m'élance vers lui, mais le fait que le temps soit stoppé créer des doubles de moi à chaque fois que je m'arrête et m'élance à nouveau vers mon adversaire. Le frappant de ma lame ainsi une minute durant, la plaine est remplie de doubles. Gardant jusqu'à présent mes doubles immobiles je les anime alors par magie, synchronisés avec moi, nous le frappons tous en même temps.

Puis tout redevient normal. Mon adversaire s'effondre alors au sol, le corps recouvert de coupures mortelles.

-   Ce n'est pas possible. Comment une telle technique peut-elle exister.
-   Elle existe, car cela fait depuis ma jeunesse que je travaille à sa création. Cette technique est l'aboutissement de ma vie de combattant.
-   Tu n'es pas humain. Un humain ne peut réaliser pareille attaque.


Puis ses yeux se ferment et il meurt en se vidant de son sang. Le dernier des Avatars chaotiques meurt alors en silence.

-   Bien joué mon fils.
-   Au nom de nous tous, je dis que nous sommes fières et honorer de t'avoir comme frère. Me dit l'un des dragons.

Je lève alors les yeux vers le ciel, en direction du portail.

-   Je dois encore fermer ce portail.
-   Comment comptes-tu t'y prendre, mon fils.
-   Je ne sais pas.

Anna vient vers moi, prend ma main dans la sienne et me regarde avec un air triste. En la voyant ainsi, je comprends ce qui l'attriste. Je la prends fort dans mes bras, sers sa tête fort contre mon épaule. Elle aussi me sert fort dans ses bras.

-   Salem, mon amour. Nous deux connaissons ce qui est nécessaire pour fermer ce portail.
-   Oui, c'est vrai. Je sais comment le fermer.
-   Comment ? Me demande l'un des dragons.
-   Par le sacrifice.
-   COMMENT ?!?
-   La magie qui a été utilisées pour l'ouvrir est trop vieille, trop puissante et surtout oubliée et perdue. La dernière fois il à été fermer par un sacrifice. Et il devra en être de même cette fois-ci.
-   Qui va se sacrifier pour le fermer ? Me demande l'un des dragons.
-   Moi.
-   Et moi. Lui répond aussi Anna.
-   Impossible, je ne laisserai pas mon fils se sacrifier.
-   Tu ne peux m'en empêcher mère. Ni moi, ni Anna. Je te demanderai juste que ni nous ni notre geste ne soient oublié. Que tous les Hyliens se souviennent à jamais que une vie paisible à un prix, que la protection des Avatars doit être récompensée, de veiller sur eux et de remettre nos effets à ceux qui en seront dignes si un jour ils doivent à nouveaux être utilisés.

J'enlève mon armure, et mes armes rangées dans leur fourreau. Anna fait de même. Nous ne sommes plus que dans nos vêtements de roi et reine des Gardiens que nous portons sous nos armures. Je prend la main de Anna dans la mienne, et lève l'autre vers le ciel en même temps qu'elle fait de même. Nous utilisons alors notre magie pour transformer nos corps, nos sentiments, notre passé et enfin notre amour en énergie que nous envoyons vers le portail.

Alors que j'arrive dans l'Eden en même temps qu'Anna, paradis des guerriers ayant terminé leurs vies fièrement et ayant honorer le bien. Je vois de là ou je suis le portail se fermer à jamais et les spectres être bannis à tout jamais. Je vois aussi ma mère hurler de tristesse et de douleur en même temps que mes frères et sœurs alors que les deux mondes se réunissent dans un grand fracas.

Toujours de la ou je suis, je vois ma mère créer une nouvelle constellation en notre honneur à Anna et moi dans le firmament et transmettre mes dernières paroles aux Hyliens. Je constate aussi que les Hyliens créent alors une nouvelle légende aussi en notre honneur afin que mes dernières volontés traversent les ages et ne soient jamais oubliées. C'est après cela que j'entre dans le paradis des guerriers en compagnie de la femme que j'aime et que j'y trouve enfin le repos que j'ai durement gagné.

FIN
When shadow comes to claim our souls, some must rise, the light of old. Names in stone, spirits of legend, deeds unknown, yet never forgotten. These are the Hyrule's Knights, of honor within and fear without. Remember them when in hope you doubt.

Chapitre 14'
Fin alternative

Nous nous retrouvons enfin face à face. Les sosies des Avatars, Anna et moi. Anna s'avance et prend sa posture de combat. Je vais vers elle.

-   Je suis désolé mon amour. Mais je ne veux pas que tu combattes. Ce combat est le mien. C'est à moi seul que revient le privilège de clore ce chapitre. Je sais très bien que tu rêves de les affronter pour venger les tiens. Mais je souhaiterais que tu ne combattes pas.
-   ...
-   Je sais que je te demande énormément, mais je sais que tu sens à quel point ils sont puissants. Seulement, ce qui arrivera lorsque ce combat serra terminer aura des conséquences que je dois être le seul à déclencher. La réunion des mondes est mon destin. Tu y tiens le rôle le plus important car toi et toi seul me donne la force d'accomplir cette destinée, mais c'est à moi que revient ce droit.
-   ...
-   Je t'en prie.
-   Très bien. C'est d'accord. Mais tu es sûr que tu peux les vaincre, à toi seul, les cinq.
-   Certain.
-   J'attends de voir ça.
-   Tu ne vas pas être déçue du spectacle.

Je me retourne dans la direction des sosies des Avatars.

-   Maintenant, à nous.

Je m'avance vers eux.

-   Lame de perdition, vient à moi. Lame de destinée je t'invoque. Aujourd'hui il est temps d'accomplir ma destinée.

Mon katana apparais dans ma main.
-   Me voilà...hmmmmmm l'odeur âpre du combat règne ici, ça me plaît.

-   Tu penses sérieusement pouvoir nous vaincre, nous cinq ?
-   Oui.
-   Même en invoquant ta forme d'Avatar, tu auras de la peine.
-   En fait, je ne vais même pas en avoir besoin.
-   Tu es fou !
-   Non, je ne suis pas fou, je vous suis nettement supérieure. J'ai jusque là dévoilé un grand nombre de mes techniques les plus puissantes. Mais il me reste encore ma technique la plus puissante.
-   C'est du bluff.
-   Vous allez voir si c'est du bluff !

Je dégaine la lame des Avatars que j'ai pris avec moi pour ce combat.

-   Tu comptes te battre avec ton katana et la lame des Avatars. Ce sont deux armes à deux mains et tu comptes les utiliser comme des armes à une main ?
-   Précisément. Je vais vous montrer, car il est désormais temps pour vous de trépasser. Voici ma technique la plus puissante.

-   Rapidité temporelle. Dis-je en levant mes armes vers le ciel.

Le temps se fige alors, une aura violette m'entoure. Je cours vers le premier à la vitesse de la lumière et l'assène de coups mortels puis cours vers le suivant et ainsi de suite jusqu'au dernier. Lorsque le temps reprend son cours normal, les cinq sosies s'effondrent au sol en même temps, morts.
Un terrible tremblement de terre se fait ressentir. La barrière magique disparaît. De là ou nous sommes nous apercevons les limites de l'autre monde se rapprocher des limites du notre. Puis c'est le choc, les limites se touchent et les deux mondes fusionnent à nouveau pour ne reformer plus qu'un seul dans un fracas d'apocalypse. Le portail se referme mais n'est malheureusement pas parfaitement sceller.

En ce jour où ce qui fut défait retrouve son état d'origine, les peuples des deux mondes créent une nouvelle légende, celle du roi de Gardiens et de sa reine. Les deux héros ayant vaincus les dieux pour faire retrouver la paix dans le monde et permettre sa reconstruction.



Voilà bientôt deux ans que j'ai vaincus les sosies des Avatars et aujourd'hui est un grand jour. Car Anna va accoucher de notre enfant. Tout le monde est venu pour la soutenir elle et moi en ce grand moment. Les Avatars, les parents de ces derniers, Link, Kasuto, Nabooru, Zelda, tout le monde.

C'est en fin de matinée que cela commence. Les cris de douleurs que se met alors à pousser ma bien aimée me glace le sang. Lorsque ceux-ci cessent, je me précipite à son chevet. Les nourrices me tendent alors une magnifique petite fille enveloppée dans un drap tout blanc.

-   C'est une belle fille que vous avez là.
-   Et comment va Anna ?
-   Malheureusement, elle n'a pas survécue à l'accouchement. La reine à rendus son dernier souffle en me disant de vous transmettre le message d'élever votre fille avec le plus grand amour et en lui enseignant que sa mère l'aime de tout son cœur.
-   Pardon !!!
-   La reine n'est plus...

Mon univers s'effondre. Je rends ma fille à la nourrice en tremblant. Lorsque je sors de la salle, tout le monde m'attend.

-   Alors ? me demande Kasuto.
-   C'est une fille.
-   Super !
-   ...
-   Quelque chose ne va pas ? Me demande Tanagra.
-   Anna à succomber à l'accouchement elle est morte. Anna est morte.

Un silence de glace s'installe.

-   Vous pouvez me laisser s'il vous plait ? J'ai besoin d'être seul.
-   Très bien nous rentrons chez nous. Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit, tu sais ou nous trouver Salem. Me répond Zelda.
-   Oui.

Alors que tout le monde part. Je me dirige dans le temple dédié à ma mère. J'y passe toute la journée à pleurer toutes les larmes de mon corps. Les souvenirs de tout ce que j'ai traverser depuis ma toute première rencontre avec Anna me traversant sans cesse et sans fin l'esprit.

-   Mon amour. Pourquoi n'es-tu plus au près de moi ? Je ne peux pas vivre sans toi, tu étais ma raison de vivre. Comment vais-je faire maintenant ?
-   Salem, Spiritswalker, demi-dieu. J'ai entendu l'appel que ton esprit à envoyer et me voici.

L'esprit de la déesse mère apparaît devant moi.

-   Salem, mon fils. En ce jour, je te dois des explications. Il existe d'autres univers qui sont sous le joug des esprits et d'autres dieux à libérer. Les dieux qui sont libres élisent des hommes aux capacités hors du commun en tant que héros. Ces êtres sont voués à devenir les libérateurs des mondes. Seulement, tant que tous les mondes ne sont pas libérés, c'est un jeu terrible. Un homme naît, il est élu, vis en combattant dans l'amertume de la souffrance et de la douleur, car c'est la seule chose que cette vie peut engendrer. Etre l'élu d'un dieu à un prix, et ce prix est très cher. Lorsque un homme devient l'élu d'un dieu, il devient immortel. Son âme devient invincible. Il devient le jouet de son dieu, que celui-ci prend plaisir à le mettre face à l'adversité face à la souffrance. Les dieux ont perdus de vus leur véritable buts. Ils ne sont devenus plus que des joueurs de destinées. Seulement, n'étant pas une divinité comme les autres, je t'ai élu, toi, pour libérer les dieux. Tu es destiner à être l'homme qui aura eu de son vivant la plus grande de toutes les destinées. L'homme qui libérera les dieux afin que le cycle des héros recommence et afin que les mondes puissent être libérés.

A ces mots une vague de haine me travers l'échine.

-   Mère, tu veux dire que je suis obliger de vivre toutes ces souffrances simplement parce que les dieux ont perdus le contrôle d'eux-mêmes et aussi que je suis voué à vivre ainsi éternellement tant que les dieux ne seront pas libéré ?
-   C'est exact.

La haine que je ressens s'amplifie. Alors que j'encaisse ces nouvelles informations. Je comprends alors que je n'ai qu'une seule alternative pour ne plus souffrir. Pour ne plus souffrir de cette destinée qui ne m'apporteras que souffrance et malheur, le seul moyen que j'ai est de devenir moi-même la souffrance et le malheur. La seule option que j'ai est de devenir la source du malheur des autres. On cherchera alors à me tuer, et je pourrai mourir et rejoindre celle que j'aime.

Je me relève, sèche mes larmes, appelle Perdition à moi, dégaine la lame des Avatars et sors du temple. Je me mets alors à massacrer impitoyablement toutes les personnes de mon peuple que je croise. En à peine une seule journée j'ai décimé la quasi-totalité de mon peuple. En fin de journée j'arrive dans la chambre ou dors paisiblement ma fille. Je tue les nourrices affolées et me suppliant de les laisser en vie. Je dégaine une petite dague et m'approche du berceau. Alors que je m'apprête à planter ma dague dans le cœur de ma fille. Dans un éclair de lucidité je vois dans mon esprit le visage d'Anna qui me dis :

-   Salem, non. Pas elle, je t'en prie. Si tu souhaites mourir, alors laisse la en vie. Car tu sais très bien que si il y a bien une personne qui pourra mettre fin à ton tourment, c'est notre fille.
-   Oui, tu as raison.

Cependant, mon mouvement est déjà commencé, j'ai juste le temps de contracter mes muscles pour dévier mon bras. Au lieu de transpercer son cœur, je la blesse au niveau de l'œil droit. Elle aura une belle cicatrice. Elle se met aussitôt à pleurer à chaudes larmes sous la douleur.

Je laisse tomber mes armes, prends ma fille dans mes bras et la soigne grâce à ma magie. La dorlote et la berce jusqu'à ce qu'elle se rendorme.

-   Ton nom serra Mortalia.

Je la dépose délicatement dans son berceau. Je m'assieds au bureau de la chambre, sors du papier, prend la plume et écris une première lettre :

« Ma fille, lorsque tu liras cette lettre, tu serras sûrement devenu une très belle fille et une jeune femme sûrement, je l'espère. Je t'écris cette lettre pour t'expliquer les raisons qui m'ont poussés à faire ce que j'ai fais. Lorsque tu liras cette lettre, je serrai devenu un assassin, un homme que l'on souhaite voir mourir. Sache que je le souhaite aussi et que c'est pour cette raison que tu es en vie. Sache aussi que je t'aime de tout mon cœur et que ta mère t'aimait aussi de tout son cœur. Sache que tu es née dans la période de notre vie ou nous étions à l'apogée de notre amour et du bonheur. Cependant, la mort de ta mère à ta naissance me bouleversa et c'est dans ce moment que j'ai appris que je suis le jouet des dieux et que je suis voué à vivre dans la souffrance. Afin d'enrayé cette destinée, j'ai décider de devenir la source du malheur dans le but que qu'un jour quelqu'un de suffisamment puissant mette fin à ma propre souffrance. Alors, ma fille, toi que j'aime plus que tout au monde, si tu es capable de ressentir une once d'amour pour ton père devenu fou par la souffrance, deviens forte, deviens la plus forte et viens me tuer. Mais si tu n'es capable que de me haïr, alors je t'en conjure accorde moi cette dernière volonté, lorsque tu mettras fin à ma souffrance, fait le par amour pour ton père, s'il te plait.

                        Salem Spiritswalker, ton père. »
Puis j'écris une autre lettre :

« A vous mes amis, vous mes amis, vous qui vivez un amour parfait, vous le couple parfait, vous le couple Avatars Magma et Akanon. Je ne vous demande pas d'approuver ou de pardonner mes actes. Je ne vous demanderai qu'une seule chose, élever ma fille avec tout l'amour dont vous êtes capable. Rendez là heureuse. Eloignez la du mal. Faîtes d'elle une femme dont Anna et moi pourrons être fières. Je souhaiterais aussi que vous lui remettiez la lettre que j'ai écrite pour elle lorsqu'elle aura atteint la majorité. Car elle ne pourra par comprendre avant. Je souhaiterais aussi que vous l'entraîniez au combat. C'est tout ce que je vous demande. Vous mes amis que j'aime tant, transmettez mes adieux au monde du bonheur et à tout ceux qui y résident pour moi. Puissions nous nous retrouver un jour.

                     Salem Spiritswalker, votre ami. »
Puis j'écris encore une autre lettre :

« Toi, Sirendia, Avatar de l'amour. Je t'écris cette lettre pour te transmettre mes dernières volontés à ton intention. Toi qui es l'aînée de vous tous, tu es aussi la plus sage. Sache que j'ai remis l'équipement d'Anna à Tanagra et ma fille à Akanon et Magma. Ton frère et ta sœur révéleront à ma fille sa vérité lorsqu'elle atteindra la majorité. Je souhaite que toi et Tanagra deveniez la marraine et le parrain de ma fille. Je souhaites aussi que si elle vient te voir lorsque se quête commencera, que tu lui expliques à quel point l'amour est important dans la vie. Car je souhaite qu'elle connaisse le bonheur que j'ai connu. Puissions nous nous revoir un jour.


                     Salem  Spiritswalker, ton ami »

Puis j'en écris une dernière :

« A toi mon ami, a toi Tanagra. Toi qui à subis la même souffrance que moi. Toi qui à aussi perdu l'être aimer, je ne te demandes pas de me pardonner, mais peut-être, peut-être me comprendras-tu. Que tu me comprennes ou non, voici la dernière chose que je te demanderai. A toi, je vais te remettre l'équipement de ma bien aimée. Je souhaite que tu remettes cet équipement à ma fille lorsqu'elle en serra devenu digne. Toi qui fut le premier des Avatars à me connaître, raconte lui ma vie, explique lui mes choix, transmets lui ta force. Je souhaite aussi que tu deviennes le parrain de ma fille. Sache aussi que je remets l'éducation de ma fille à Akanon et Magma et que j'ai demandé à Sirendia de devenir la marraine de ma fille. Puissions nous nous revoir un jour.

                  Salem Spiritswalker, ton ami »


Je prend alors ma fille sous le bras, monte en selle et pars. Je la dépose avec tristesse, souffrance et la mort dans l'âme en pleine nuit au pied de la résidence de Akanon et Magma avec les deux premières lettres. Puis je repars. J'arrive seulement quelques heures plus tard à la grotte de Tanagra. Je l'entends ronfler jusqu'à l'entrée. Je dépose devant celle-ci l'équipement d'Anna ainsi que la lettre que j'ai écrite pour lui. Puis je repars pour ma dernière destination, la cité des nains ou vit Sirendia. J'y entre furtivement afin qu'elle ne me repère pas. Mais c'est malheureusement peine perdue. Lorsque je m'apprête à partir après avoir déposé la lettre, elle apparaît derrière moi.

-   Salem. Comment te sens-tu ?
-   Mal. Mais j'ai trouvé un remède.
-   Bien, je suis contente de l'apprendre.
-   Qu'est-ce que cette lettre ?
-   Un petit mot pour toi. S'il te plait, ne le lis pas maintenant, lis le une fois que je serrai parti.
-   Très bien, je peux faire cela pour toi.
-   Merci.
-   Où vas-tu ?
-   Chercher le remède. A plus.
-   Oui, à plus.

Alors que je pars, les larmes aux yeux de voir mon amie si attentionnée pour moi, je pense au plus profond de moi :

« Merci Sirendia, merci pour tout. Merci à vous tous. Mais je dois maintenant accomplir ma sombre tâche. J'espère juste que lorsque viendra le moment fatidique ou je reverrai ma fille, je pourrai rejoindre Anna. Oui, je l'espère sincèrement »

Je remonte en selle et pars en direction de la forêt Kokiri.

Durant les jours, les semaines et les mois suivant, je tuai de mes propres mains tous les grands héros que ce monde connaît. Les abattants impitoyablement les uns après les autres. Pour une raison que je ne cherche pas à comprendre, j'utilise ma magie pour conserver leurs corps en bon état et les cache quelque part. La rumeur de la terreur commence à courir partout en Hyrulia. Le nouveau nom donné au monde après sa réunification. Partout, dans toutes les maisons, tout le monde à peur de l'homme qui les a sauver. C'est le but que je recherche mais cela n'est pas suffisant. Une fois tous les héros mort. Je me balade au hasard des troupeau de bêtes pouvant me nourrir et pillent les maisons des villages puis les brûle. Mais je ne tue jamais de civils. Les seules personnes que je tue sont les personnes essayant de se dresser contre mon chemin.

Je ne croise heureusement pas le chemin de mes amis Avatars. Cela me serrait trop douloureux de les tuer eux aussi. Après tout, ce sont mes amis. Je dois avoir perdu mon humanité pour pouvoir dire cela. Car, après tout, j'ai bien massacré mon peuple entier. Six mois plus tard, j'ai pillé et brûlé un certains nombres de villages. Je me dirige alors vers le château de Zelda. Je massacre sans pitié tous les gardes se dressant sur mon chemin.

Lorsque j'arrive face à Zelda, je suis recouvert de sang de la tête au pied. Mon équipement ainsi que mon arme en dégouline. Et des gouttes perlent sur mon visage. En m'approchant d'elle, je vois mon reflet dans une vitre. Je constate que mes yeux ont perdus la lueur qui y brillait lorsque j'étais avec Anna. Alors que j'arrive face à Zelda, je pense à voix haute :

-   Oui, j'ai perdu mon bonheur, et avec elle j'ai tout perdu.
-   Salem, que t'arrives-t-il ? pourquoi sèmes-tu le chaos depuis six mois ?
-   Parce que c'est le seul remède que j'ai pu trouver.
-   Explique moi ?
-   La seule solution que j'ai trouvé pour ne plus souffrir, c'est de devenir la souffrance elle-même.
-   Alors, tu penses que en devenant une source de crainte, de haine et de peur, tu perdras la tienne ?
-   Non, en devenant cela, je vais faire ériger des ténèbres des âmes fortes et puissantes. Ces âmes viendront à moi pour me combattre. Et l'une d'entre elle finira bien par me tuer, et lorsque ce moment arrivera, je pourrai la rejoindre.
-   Alors c'est dans ce seul et unique but que tu fais cela. Juste pour la rejoindre ?
-   Oui.
-   Crois-tu qu'elle...

Je ne lui laisse pas le temps de terminer sa phrase, je la transperce de ma lame.
-   Je suis désolé, je sais que tu ne devais pas mourir ainsi, que tu me tenais en haute estime et me considérais comme un ami. Un ami ne devrait pas tuer ceux pour qui il compte, mais j'ai si mal, je souffre tellement. Et tu es le dernier obstacle face à mon projet. Je suis vraiment désolé.

Je vais alors chercher les corps de tous les autres héros, qui étaient tous mes amis et les entreposent dans la chambre du trône, derrière des vitrines. Link, tous les sages, Zelda et tous les autres. Ils sont tous là, près de moi.

-   J'espère que vous me pardonnerez. Je trouverai bien le moyen d'expier mes fautes.


Je m'assieds sur le trône, utilise ma magie pour assujettir tout le personnel du château à mon service. Je fais sortit de terre aussi des créatures par magie pour défendre mon château. Et d'autres pour aller semer la terreur selon mes principes, piller, brûler, mais ne tuer que les héros les plus faibles. Les plus puissants, je me les réserve.

A suivre...
When shadow comes to claim our souls, some must rise, the light of old. Names in stone, spirits of legend, deeds unknown, yet never forgotten. These are the Hyrule's Knights, of honor within and fear without. Remember them when in hope you doubt.

07 Mars 2008 à 20:10 #38 Dernière édition: 07 Mars 2008 à 20:12 par jemes
Je me réjoui de lire tes fan fics démotinia chérie! J'éspère que c'est aussi passionnant que ton roman!
Fan de Hellburning Phénix

Jemes, Démotinia, c'est que dans wow, en dehors, c'est Phénix. embrouilles pas les rares fan que j'ai stp  :rolleyes:

merci bien mon ami  ^_^
When shadow comes to claim our souls, some must rise, the light of old. Names in stone, spirits of legend, deeds unknown, yet never forgotten. These are the Hyrule's Knights, of honor within and fear without. Remember them when in hope you doubt.