Triforce Pentalogy Part I - The legend of Zelda : Gate of Triforce

Démarré par Supersigo, 14 Juillet 2010 à 01:22

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Bon j'ai enfin pu prendre le temps de lire une petite partie de ta fic Supersigo.

Trois chapitres en tout (je sait c'est pas beaucoup  :P).

Mais déjà le thème ainsi que la manière dont tu écrit me plaisent beaucoup et ca fait un moment déjà que j'observe ton travail et en premier lieu je tiens à te féliciter pour l'investissement que tu met dans ta fic.

Bref éloges à part je vais continuer à lire ta fic dès que je le pourrai et ne manquerais pas de commenter à nouveau ce qui me semble être une très bonne fic.

Bonne continuation   :)

Citation de: angenoir37 le 10 Janvier 2011 à 18:40
Trois chapitres en tout (je sait c'est pas beaucoup  :P).

Roh c'est les trois chapitres les moins bons.  :ninja:

Je te te remercie angenoir37, ça fait toujours plaisir de recevoir des commentaires comme les tiens.  ^_^ Lorsque j'en aurais le temps, je lirai aussi la tienne et je la commenterai, promis...  :P

Je jetterai aussi un coup d'œil à celle que tu prépares avec Gabriel10. ^^

J'ai ajouté le seizième chapitre.  :)

Les prochains ne viendront certainement pas aussi rapidement que les précédents, je suis assez occupé avec l'école et les devoirs... Je vous tiens au courant quant à l'ajout d'un nouveau chapitre.  ;)

17-Les Onoadiens

   Luryo et A'guì marchaient main dans la main. Depuis quelques jours, ils avançaient sans dire un mot. Ils avaient depuis longtemps quitté la jungle dense, et maintenant ils avançaient dans un vaste espace plane. Rien n'indiquait qu'il y avait de la vie humaine dans les environs. Mais peu importait pour eux. L'indigène ne s'était jamais senti aussi bien en compagnie d'un homme, pas même Link. Pourtant, elle qui durant tout sa vie avait été polygame, elle ne désirait maintenant que se trouver dans les bras d'une seule personne : lui.

   L'Hylien n'avait que quelques années de plus qu'elle, soit environ vingt-cinq ans. L'opposant de Link avait lentement perdu sa haine envers le héros, mais il lui tenait encore une certaine rancœur, qu'il essayait de dissimuler lorsque sa dulcinée lui parlait de lui. Il n'était jamais tombé amoureux de sa vie. Il y avait de cela peu de temps, il considérait les femmes comme une perturbation aux hommes. Mais lorsque son regard avait croisé celui de l'autochtone, cette idée ne lui avait plus effleuré l'esprit.

   La jeune femme à la peau de macassar ignorait comment Link réagirait lorsqu'il la verrait en compagnie de son ennemi. Peut-être accepterait-il sa décision ? Ou encore il éclaterait en sanglots ? Elle ne pouvait le déterminer. La fille aimait encore le garçon à la tunique verte, mais moins qu'avant. Elle espérait que quand viendrait le moment de retourner à Hyrule – s'ils y parvenaient – ils resteraient de bons amis.

   A'guì et Luryo arrivèrent à proximité d'un petit ruisseau à l'eau cristalline qui, à leur grande surprise, était traversé par un pont de bois qui n'avait rien de naturel. Les amants furent soulagés de constater qu'ils n'étaient pas les seules créatures pourvues de conscience en évoluer dans ce monde insolite. Un petit banc de pierre se trouvait à proximité de la rivière. L'Hylien et l'autochtone y prirent place.

   - Il y a certainement un village à proximité d'ici, si l'on a construit un pont pour traverser ce court d'eau, déduisit l'homme.

   La jeune femme à la peau d'ébène acquiesça de la tête. Elle semblait avoir la tête ailleurs.

   - Je me demande si je vais un jour revoir mon père et les gens de la tribu. S'ils ne sont pas... s'ils ne sont pas...

   Elle ne put achever sa phrase, car elle éclata en sanglots. Luryo l'étreignit et lui tapota affectueusement le dos. Lui aussi avait des craintes quant à ce qui se passait maintenant à Hyrule suite à l'effondrement de l'immense porte de marbre dans la forêt. Le royaume de Daphnes n'avait tout de même pas disparu ! L'Hylien avait aperçu des fissures se former dans le sol quand la chambranle de pierre s'était écroulé et qu'un maelstrom de flammes s'était formé à l'intérieur.

   -Ne te fait pas du mauvais sang, dit-il dans le but de la rassurer, mais sa voix n'était pas assurée.

   Ils restèrent longtemps enlacés. Quand ils se séparèrent, A'guì avait encore les yeux rouges, mais elle semblait s'être calmée. Luryo se leva et alla remplir sa gourde qui était presque vide dans l'eau de la rivière, avant d'aller l'amener à sa compagne qui y porta ses lèvres afin d'étancher sa soif, cette dernière n'en ayant aucune sur elle. Lorsque ce fut fait, ils se mirent debout et poursuivirent leur cheminement vers un quelconque village.

   Le paysage verdoyant laissait peu à peu place à une étendue couleur de blé. D'immenses champs s'étendaient autour d'eux. Une chaussée semblait commencer à se dessiner au sol. Les amants l'empruntèrent. Ils marchèrent pendant longtemps. L'astre solaire commençait lentement à décliner dans le ciel qui prenait une teinte pourpre. Ils devraient bientôt se trouver un endroit où s'installer pour dormir. Les journées ne duraient que quelques heures dans cette dimension. Il fallait se hâter.

   L'obscurité finit par s'installer complètement autour de l'indigène et de l'Hylien. Les ténèbres étaient oppressantes. Luryo aperçut une silhouette floue avancer vers eux, à l'horizon. L'ombre se précisait. C'est une personne totalement humaine qui croisa leur chemin, au grand soulagement d'A'guì et de son amant. L'individu s'arrêta devant eux, leur bloquant la route. Une flamme apparut au cœur de sa paume, sous les yeux ébahis des tourtereaux. Le personnage les toisa du regard avec curiosité. Sous la lumière du feu, on put discerner son visage avec précision. C'était un vieil homme à la peau ridée, probablement dans la soixantaine. Ses cheveux étaient grisonnants et il exhibait une petite barbichette. L'éclat de sa flamme se reflétait dans ses yeux d'un noir sombre.

   - Que faites-vous sur les routes à cette heure ? demanda-il d'une voix rauque. Des bêtes sauvages rôdent dans le coin, la nuit. Vous devriez retourner chez vous en vitesse.

   Luryo bredouilla :

   - C'est que... nous n'avons pas d'habitation.

   L'autre homme le regarda avec stupeur.

   - Quoi ? Mais d'où venez-vous, alors ?

   L'Hylien craignait que le personnage ne le croirait pas sur parole, mais puisqu'il semblait pratiquer la magie, il lui raconta qu'il avait été aspiré par un torrent de feu et qu'il s'était retrouvé dans une grotte, puis dans une autre, tandis que sa dulcinée avait atterri dans une jungle dont la flore était d'un grosseur anormale. Le vieillard écouta son récit sans sourciller. Lorsque l'opposant de Link eut achevé son histoire, l'homme âgé dit simplement :
Je comprends. Vous n'êtes donc pas de ce monde. Venez, suivez-moi. Je vais vous conduire jusqu'à la cité.

   - Quelle cité ? le questionna la jeune femme à la peau noire.

   Ils s'étaient mis à marcher sur le chemin de terre battue en suivant le personnage.

   - Mais... A'guì? Tu comprends quand cet homme te parle et pourtant aucun symbole n'est dessiné sur son corps !

   - Nous parlons certainement le même dialecte. En effet, c'est étrange...

   - Je ne sais pas de quoi est-ce que vous discutez, les interrompit le barbu, mais pour répondre à ta question mademoiselle, nous nous dirigeons présentement vers le village d'Onoa.

   - Il me semble avoir déjà entendu ce nom quelque part, chuchota l'indigène en réfléchissant à voix haute.

   Le trio continua à marcher en silence, jusqu'à-ce que Luryo le rompt, s'adressant au vieillard :

   - Étant donné que nous allons sûrement faire un bon bout de chemin ensemble, pourrions-nous connaître votre nom ?

   Le vieil homme lui apprit qu'il s'appelait Abaek. Après la réponse de ce dernier, le petit groupe avança sans dire un mot de plus. Les champs s'étendaient à perte de vue de chaque côté d'eux. Ils étaient tous déserts. Que faisait Abaek ici, alors ? Luryo n'osa pas lui poser la question.

   Une petite brise fraîche s'était levée. Sur la toile obscure de l'horizon, l'Hylien aperçut un flamboiement se détacher des ténèbres. Voyant sa mine curieuse, l'autre homme lui expliqua :

   - On appelle ces flammes le Feu Éternel. Nous le nourrissons constamment pour ne pas qu'il s'éteigne, même lorsqu'il pleut.

   - Et... pour quelle raison ?

   - Nous vouons un culte au grand dieu du feu, Eluld. Si

   Ils continuèrent à marcher. Au loin, on pouvait maintenant discerner les murailles de ce qui était certainement une grand ville. Voyant cela, A'guì chuchota à l'oreille de son amant :

   - Je me souviens ! J'ai déjà entendu parler d'Onoa dans une légende. J'ignorais que cette cité existait vraiment. On dit que ses habitants ont la capacité de se transformer en animaux...

   Au même moment, un cri déchirant retentit dans les ténèbres, glaçant le sang de l'indigène et de l'Hylien.


18-Kuy

   En entendant le hurlement, A'guì avait agrippé le bras de son amant. Abaek s'était précipité devant eux. Son faciès s'était assombri. Pendant un instant, son regard était resté immobile, comme s'il communiquait mentalement avec quelqu'un d'autre – c'est ce que l'Hylien pensa. Puis il s'était tourné vers Luryo et sa dulcinée.

   - Une tribu minotaure de l'ouest attaque Onoa. Ça devient de plus en plus fréquent ces temps-ci. Nous sortons toujours vainqueurs de ces petites escarmouches. Il y a un petit arbre par là-bas, dit-il en pointant un baliveau qui croissait à proximité de la chaussée qu'ils empruntaient. Grimpez-y et essayez de vous cacher dans son feuillage. Ne posez pas de questions. Faites ce que je vous dis. Je reviendrai vous chercher d'ici l'aube. Et si je ne reviens pas... et bien...

   Sa phrase fut interrompue par autre hurlement lointain. Il n'ajouta pas un mot de plus. Luryo avait compris le message. Il n'était pas vraiment effrayé, mais il tenait à la sécurité de l'indigène. Il suivit donc les consignes que l'homme leur avait données et aida la jeune femme à grimper dans l'arbre, avant d'y monter à son tour. Il n'eût le temps de se cacher complètement dans son feuillage qu'il aperçut un masse sombre sur le chemin qu'ils empruntaient jusqu'alors avancer dangereusement vite du village en direction d'Abaek. Ce dernier, sous leurs yeux étonnés, se métamorphosa alors en un félin au pelage noir. C'était un lynx. Dans les ténèbres opaques, ses yeux opalescents brillaient d'une faible lueur. L'animal se mit en position d'attaque.

   Les traits de la bête se détendirent quand elle constata que ce n'était qu'un groupe d'hommes d'Onoa qui venait vers lui. Étrangement, aucun d'eux n'était armé. Abaek reprit sa forme humaine. Après avoir échangé quelques mots avec ce qui semblait être le commandant de la petite armée, il se transforma de nouveau en lynx. Les autres Onoadiens firent de mêmes. A'guì étouffa un cri de surprise. Dans la marée de créatures sombres, ils ne savaient plus qui était l'homme qui les avait guidés vers le village. Le groupe d'hommes-animaux s'éloigna en quelques grandes enjambées. Avant de disparaître derrière les murailles d'Onoa, l'un d'eux poussa un grognement sourd.

   La jeune femme à la peau d'ébène et Luryo restèrent longtemps cachés dans le feuillage dense de l'arbre dans lequel ils étaient grimpés. Au loin, provenant du village, ils pouvaient entendre les bruits de pièces de métal qui s'entrechoquaient et les cris gutturaux de créatures dont ils ne désiraient pas savoir la nature. Le combat dura jusqu'aux premières lueurs de l'aube. A'guì s'était assoupie. L'Hylien s'hasarda à descendre du baliveau. Une faim atroce lui tenaillait l'estomac. Bien sûr, sur leur chemin, ils avaient mangé des petits fruits qu'ils avaient trouvés en bordure de la route de terre. Mais cela ne suffisait pas. Il rêvait déjà d'une bonne tranche de viande rôtie. L'ancien ennemi de Link ne connaissait rien aux animaux qui habitait dans cette région. Il ne voulait surtout pas tuer une bête qui se révélât un Onoadien. Il se dit que dans le village, on aurait peut-être quelque chose à leur servir, à lui et à son amante. La bataille semblait être terminée derrière les murailles. Luryo grimpa dans l'arbre et secoua doucement le bras de l'indigène.

   - Réveille-toi, A'guì. Je propose qu'on aille jeter un coup d'œil à Onoa. Peut-être qu'on pourra nous offrir à manger.

   La jeune femme ouvrit lentement les yeux. Pendant quelques secondes, elle sembla déconcertée. Elle venait de rêver à Link. Dans son songe, le héros volait à dos de dragon en sa direction. Un sourire indéfinissable s'étirait sur ses lèves. Elle secoua la tête. Ce n'était qu'un rêve. Maintenant, elle était amoureuse de Luryo. L'autre jeune homme faisait partie du passé.

   Elle descendit du baliveau et l'Hylien la rejoignit sur la terre ferme. Il expliqua à l'indigène qu'il voulait jeter un coup d'œil au village des hommes-animaux. Le combat semblait avoir cessé là-bas. Abaek n'était toujours pas revenu. Peut-être qu'ils pourraient y trouver de quoi combler leur faim. Tandis qu'il parlait de nourriture, un sourire rêveur s'étira sur les lèvres de la jeune femme. Elle aussi était affamée.

   - Il faudra tout de même être très prudent, dit Luryo. L'homme qui nous a guidé jusqu'ici affirmait qu'Onoa était attaqué par des minotaures. J'ai déjà entendu parlé de ces créatures de légendes. Leur buste est celui d'un homme mais leur tête est celle d'un taureau. Ils possèdent des sabots aux pieds et de puissantes griffes aux mains. Apparemment, ils sont immenses, très puissants et sans pitié.

   Ils se mirent à marcher. L'Hylien dégaina le petit glaive qui pendait à sa ceinture et prit les devants. Les chauds rayons du soleil faisaient un contraste saisissant avec la température fraîche de la nuit. Ils arrivèrent à Onoa en quelques minutes. Personne ne surveillait la muraille. Devant eux, la route était déserte. Cela était peu rassurant. Ils firent quelque pas dans le vaste village. A'guì jeta un coup d'œil à sa gauche. Elle émit un petit cri aigu. Luryo dut plaquer une main devant sa bouche.

   - Il reste certainement quelques minotaures qui ont survécu à l'attaque. S'ils nous entendent, ils se jetteront certainement à nos trousses. Mais qu'est-ce qui peut bien t'avoir fait cri...

   Il suivit le regard sidéré de sa dulcinée. Lui aussi faillit pousser un hurlement, non pas de peur mais bien de surprise. Dans une ruelle étaient entassés une série de cadavres d'hommes et de femmes maculés de sang. Des paniers contenant de la nourriture étaient renversés au sol tout près. On pouvait aisément déduire qu'ils avaient été surpris dans leurs activités quotidiennes.

   - On pourrait peut-être prendre un peu de leur nourriture pour combler notre faim ? proposa Luryo, pour qui la vue du sang n'effrayait guère.

- Non ! Je refuse de m'approcher de ces corps ensanglantés. Partons d'ici.

   L'Hylien ne se fit pas prier. Ils poursuivirent leur marche dans le village. On aurait dit que c'était une cité fantôme. A'guì et son amants ne croisèrent personne. Avait-on déserté l'endroit ? L'ancien ennemi de Link en doutait. Un peu partout, des dépouilles humaines gisaient.

   C'est alors qu'ils aperçurent le cadavre d'une grande bête dont le pelage dru était sombre au milieu du chemin. Du sang noir jaillissait de son cou. C'était un minotaure. Il faisait au moins deux fois la taille de Luryo, si ce n'était pas plus. Des cornes torsadées de la longueur d'un bras sortaient de son crâne. Sa figure était figée dans une expression de colère. L'indigène détourna le regard. Elle était habituée aux sacrifices, mais ceux de sa tribu étaient moins sanglants et n'étaient pas pratiqués à de tels monstres. Le duo contourna l'immense corps. Ils aperçurent du mouvement devant eux. Un bruit similaire à celui que fait un cheval au galop se fit entendre devant eux. Ils eurent tout juste le temps de se cacher dans une maison dont l'entrée se trouvait non loin de là qu'un peloton de minotaures passa en trombe sur le chemin de terre. Ils étaient plus d'une dizaine. Ils s'arrêtèrent tout près de la demeure ou étaient dissimulés A'guì et son amant. Ce dernier les épiait par une fente de la porte du bâtiment. Ce qui paraissait être le commandant des hommes-taureaux – il était beaucoup plus grand et ses excroissances osseuses étaient beaucoup plus massives que les autres – dit à ses subalternes quelque chose en un dialecte inconnu de l'Hyliens. Dans un fracas de sabots, ils reprirent leur course effrénée jusqu'à disparaître au loin sur le chemin. Luryo et l'autochtone l'avaient échappé belles. S'ils ne s'étaient pas cachés à temps, ils auraient été piétinés par la troupe de bêtes cornues.

   L'ancien ennemi de Link se laissa tomber sur le sol poussiéreux de la demeure. Il entendit un bruit sourd derrière lui. Croyant que c'était sa compagne, il l'ignora. Mais la jeune femme à la peau de macassar se trouvait à ses côtés. Qui donc avaient fait ce son ? L'Hylien se retourna lentement. Il espérait que ce n'était un minotaure qui l'avait repéré. Si c'était le cas, il n'aurait aucune chance de le vaincre. À son grand soulagement, ce n'est qu'un Onoadien dont le visage exprimait lui aussi la crainte qui avait fait le bruit. Il semblait assez jeune. Ses cheveux bruns étaient bouclés. Ses yeux de la même couleur brillaient d'un éclat mystérieux. Voyant que Luryo et A'guì ne représentait pas de véritable menace pour lui, le garçon se présenta :

   - Je suis Kuy. J'ai dix-neuf ans. J'habite seul dans cette maison. Désolé de vous avoir effrayé. Je me cachais moi aussi des hommes-taureaux.

   Étant donné qu'elle parlait la même langue que les habitants d'Onoa, l'indigène s'interposa :

   - Y a-t-il d'autres survivants que toi dans le village ? Nous n'avons aperçu que des cadavres qui jonchaient le sol.

   Le jeune esquissa un demi-sourire.

   - Ne vous en faites pas, la majorité des gens sont encore cachés dans leur maison, par peur de se faire trouver et décapiter par les minotaures. Les dépouilles inanimées que vous avez vues sont celles de gens qui n'ont pas eu le temps de réagir à l'attaque. En ce moment, tous les soldats de la cité se trouvent à l'extérieur des murs. La plupart des bêtes cornues ont déguerpi. Nos guerriers les poursuivent. Les créatures que vous avez vues à l'extérieur s'apprêtaient à quitter Onoa.

   Cette explication fut suffisante pour eux. Kuy leur offrit de passer la journée chez eux, le temps que la situation redevienne normale dans le village. A'guì et Luryo acceptèrent avec soulagement.


19-Retrouvailles

   L'Hylien et l'indigène passèrent plusieurs jours dans la demeure de l'Onoadien. À l'extérieur, la vie reprit peu à peu son cours normal. On dégagea les dépouilles des rues et ruelles du village et on les enterra après quelques cérémonies à lesquelles Luryo et A'guì prirent part pour la plupart. Ils furent attristés d'apprendre qu'Abaek était malheureusement de ce nombre. Il avait été piétiné par une troupe de minotaures qui s'échappaient d'Onoa.

   Kuy, comme tous les représentants de sa race, avait la capacité de se transformer en animal. Or, il ne voulait pas leur révéler en quelle créature il pouvait se métamorphoser. Il semblait avoir honte de sa lignée. Le jeune homme ne s'était encore jamais changé dans sa forme bestiale devant eux.

   Leur hôte leur apprit cependant beaucoup de choses à propos des Onoadiens. Contrairement à ce que l'on racontait, les hommes-animaux étaient pour la plupart des individus aimables et de bonne foi, même si certains ne le démontraient pas. Ils ne se transformaient que si cela était vraiment nécessaire, ou alors pour voyager plus rapidement.

   Ils n'avaient toujours pas trouvés la moindre trace du passage de Link dans les environ. L'indigène et son amant commencèrent à perdre espoir de retrouver le héros. Ce monde était si vaste !

   L'habitant d'Onoa leur demanda un jour de quelle région ils venaient – car ils n'étaient évidemment pas originaires du village. Au risque de paraître halluciné, Luryo lui dit qu'il venait d'une autre dimension. Kuy ne sourcilla même pas.

   - De quel monde venez vous ? le questionne-t-il simplement.

   - Nous... nous habitons Hyrule, répondu l'Hylien, étonné de voir que le fait qu'il soit originaire d'une autre dimension ne semblait pas surprendre l'Onoadien.

   Il hocha doucement la tête.

   - J'ai déjà entendu parler de ce monde, ou en tout cas d'un monde semblable. On dit qu'un roi tyrannique tente constamment d'y faire régner le mal.

   - Ganondorf..., murmura Luryo, surtout pour lui-même.

***

   Le soleil aux reflets vermeils déclinait à l'horizon, et une lune couleur de sang commençait à se faire apercevoir dans la voûte céleste d'un noir opaque. Le ciel obscur était dénué d'étoiles. Le seigneur du malin avançait sans se presse dans le désert aride qui s'étendait sur la majeure étendue de la mauvaise partie de l'Outre Monde. Le sable glissait sous ses pieds. Il arriva enfin au sommet d'une dune.

   Devant lui étaient regroupés une foule de créatures les plus horribles les unes que les autres.

   - Me voici de retour..., grogna-t-il, un sourire sardonique accroché aux lèvres. Prépare-toi bien, Link.

***
   
   L'indigène et l'Hylien avaient raconté leur aventure à l'Onoadien, depuis leur plongeon dans le maelstrom de feu à Hyrule jusqu'à leur rencontre avec Abaek.

   - Et je suppose que vous vous demandez comment rejoindre votre monde ? demanda Kuy, à la fin.

   - En effet, murmura la jeune femme à la peau d'ébène. Mais avant, nous aimerions retrouver un de nos compagnons qui s'est lui aussi retrouvé en ce monde. Il s'appelle Link. Normalement, il est accoutré d'une tunique vert et il traîne toujours sont épée avec lui. Je lui avais lui aussi peint des symboles sur le corps pour qu'il puisse comprendre notre langue.

   Voyant une lueur qui brillait dans les yeux de Kuy, A'guì lui demanda avec empressement :

   - Quoi, vous l'avez vu ?

   - Oui. Il m'a même sauvé la vie.

***

   Le héros, toujours à dos du dragon aux écailles vermeilles qui planait par-dessus les montagnes, scrutait l'horizon. Cela ferait bientôt quatre heures qu'il était accroché au cou de la bête. Cette position commençait à devenir inconfortable. Mais le reptile volant ne semblait pas vouloir s'arrêter. L'astre solaire commençait à décliner à l'horizon.

   Le paysage commença à se transformer. Les éminences rocheuses devinrent de moins en moins compactes. Une dense forêt remplaça finalement les montagnes. Les arbres qui la composaient étaient immenses ! Mais le jeune homme n'y prêta pas attention. Il apercevait un faible éclat de lumière au loin. Et si c'était A'guì ou Luryo qui l'avait allumé ? Cette pensée lui donna du courage. Il s'accrocha plus fortement aux piques dragon. Un sourire s'étira sur ses lèvres.  La pensée de retrouver la jeune femme qu'il aimait tant lui redonna du courage. Mais son sourire se transforma rapidement en grimace lorsqu'il constata que le dragon ne semblait vouloir se poser au sol.

   - Allez, atterris ! s'exclama Link à l'intention de la bête. Et si c'était Luryo ou encore A'guì !

   Il tapa de ses poings l'encolure du reptile, même s'il savait que cela ne donnerait probablement rien. La créature secoua la tête pour le faire taire. Le garçon faillit tomber. Reprenant son équilibre, il se laissa tomber sur le dos du dragon, se position entre deux piques qui l'empêcheraient de tomber. Le héros ferma les yeux avant de sombrer dans un profond sommeil.

   Le dragon se posa au sol juste moment où le garçon s'assoupissait. Il atterrit derrière un petit bâtiment, au  centre d'un village. Il laissa glisser le jeune homme sur le sol, avant de reprendre son envol. Dans l'obscurité, personne ne l'aperçut.

***

   Kuy s'apprêtait à leur expliquer quelle était la façon selon lui de quitter la dimension lorsque bruit sourd se fit entendre derrière eux. L'Hylien, l'autochtone et l'Onoadien se retournèrent en même temps. Par la fenêtre qui donnait vue à la cour arrière de la maison, on pouvait discerner une silhouette sombre étendue au sol. A'guì se leva.

   - On dirait qu'il y a quelqu'un de couché par terre, fit-elle remarquer aux deux garçons.

   - Allons jeter un coup d'œil, proposa Luryo.

   Le trio se leva et sortit à l'extérieur pour se rendre derrière le bâtiment. Une douce brise soufflait. L'indigène s'approcha du corps affalé au sol, puis se mit à genoux pour le tourner dos contre terre. Elle plaqua une main devant sa bouche. Link se trouvait devant lui. Ils pourraient à présent quitter cette dimension qui n'était pas la leur.

20-La déception de Link

   Quand le héros ouvrit les yeux, il se trouvait dans un endroit qui lui était totalement inconnu. Il se dressa vivement sur son séant. La pièce dans laquelle il se trouvait était meublée d'un lit – dans lequel il se trouvait – une petite table où étaient posés divers objets sans importance et d'une petite bibliothèque. Rien de cela ne lui était familier. Le garçon se rappela qu'il avait sombré dans les bras de Morphée sur le dos du dragon. D'ailleurs, où était passé celui-là ? Par la petit fenêtre de la chambre, on pouvait voir les habitations de ce qui semblait être un petit village. Aucune trace, aussi moindre ne soit-elle, du reptile. Le jeune homme se laissa tomber sur le matelas.

   Au même moment, la porte de la pièce s'ouvrit dans un grincement, dévoilant une demoiselle de jeune âge. Le visage décontenancé de Link s'éclaircit subitement. Il reconnut A'guì. Sans prendre le temps de la laisser entrer, il sauta hors du lit et lui sauta au cou. Ils restèrent longtemps enlacés.

   - Je te cherches depuis longtemps, chuchota le garçon. Je t'ai enfin retrouvée.

   L'indigène le repoussa doucement. Elle laissa entendre un petit rire flûté.

   - Je me demandais quand tu finirais par te réveiller. Cela fait plus de deux jours que tu dors. Il faut avouer que les journées passent rapidement dans ce monde...

   Le héros écarquilla les yeux. Deux jours! Cela était relativement long. Depuis qu'il était arrivé dans cette dimension, environ huit nuits s'était écoulées. À Hyrule, Zelda devait vivement s'inquiéter pour lui. Mais il garderait ses sombres pensées pour plus tard. Ce qui importait pour l'instant, c'était qu'il avait retrouvé A'guì.

   Link observa les prunelles sombres de l'autochtone. Étrangement, elle ne le regardait plus de la même façon qu'auparavant. La flamme qui brillait autrefois dans ses yeux s'était éteinte.

   Luryo pénétra dans la chambre. Il salua d'un bref mouvement de la tête le jeune homme. Lui aussi avait changé. Son regard n'était plus chargé de cruauté lorsqu'il le regardait. Enfin, c'est ce que crut voir Link. L'homme s'approcha de la jeune femme à la peau de macassar et lui prit délicatement la main. C'est à ce moment que le héros comprit que l'amour qui avait naguère animé l'indigène pour lui avait disparu. Elle s'était éprise de l'Hylien.

   Dans un élan, il quitta la pièce, puis se précipita vers la porte de la demeure pour l'ouvrir avant de disparaître à l'extérieur.

   - Link ! Mais... attend ! s'exclama A'guì, qui partit à ses trousses.

   Le héros courut jusqu'à atteindre les limites du village, ne prêtant pas attention aux gens qu'il croisait et bousculait. Il s'assit sur un rocher en bordure du chemin avant de fondre en larmes. C'était la première fois qu'il était tombé amoureux de sa vie. Et il fallait que Luryo gâche cela...

   Le garçon aperçut l'indigène qui s'approchait lentement de lui. Il lui jeta un regard noir. La jeune femme à la peau d'ébène s'assit à ses côtés.

   - Link, je... je suis désolée. Je ne voulais pas te faire de peine mais... j'aime Luryo maintenant... et personne d'autre...

   Le héros reste longtemps immobile à laisser libre cours à sa tristesse. Il finit par se ressaisir. Faisant entendre un reniflement, il s'adressa à l'autochtone :

   - C'est dommage, car moi, je t'aimais encore...

***

   Cela prit quelques jours pour que le jeune homme se remette complètement de ses émotions. Il avait fini par accepter la situation. Il n'avait pas qu'une journée en compagnie d'A'guì. Cela était trop peu pour qu'il la connaisse vraiment. Pendant son séjour chez Kuy, il avait eu le temps de faire la connaissance de l'Onoadien. Ce dernier lui avait beaucoup appris sur les habitants du village. Le garçon avait tout d'abord été interloqué d'apprendre qu'ils avaient la capacité de se transformer en animal à volonté. Sa surprise fut encore plus grande lorsque, sous ses yeux, son hôte se transforma en sanglier! Le marcassin était identique à celui que Link avait soigné dans la plaine, à son réveil dans cette dimension. Le héros était consterné de constater qu'il avait passé deux nuits en compagnie de ce qui s'était révélé être un homme-animal !

   Le matin de la troisième journée depuis qu'il s'était réveillé dans la maison de Kuy, le jeune homme fit part à l'Onoadien de son intention de quitter cette dimension pour se rendre à Hyrule avec ses compagnons. Ce dernier leur dit qu'il y existait peut-être une façon de quitter ce monde.

   - Je ne sais pas si vous le saviez, mais nous nourrissons constamment ce que nous appelons le Feu Éternel, pour obtenir la grâce de notre dieu, la divinité du feu, Eluld.

   - Oui, je me souviens, fit A'guì. Lorsque Abaek nous a guidé jusqu'à Onoa, nous avons aperçu un flamboiement au loin. Il nous a expliqué quelle en était la signification. Mais en quoi cela peut-il nous aider ?

   - Eh bien, vous m'avez affirmé avoir plongé dans un tourbillon de feu avant d'atterrir ici. Je sais que c'est risqué, mais peut-être que si vous vous jetiez dans le Feu Éternel, vous pourriez retourner à Hyrule...


21-Le Feu Éternel

   Link, Luryo et A'guì se mirent d'accord pour plonger chacun leur tour dans le feu sacré, le moment venu. Le soir même, il y avait justement une célébration spéciale en l'honneur de la divinité Eluld. Celle-ci ne se déroulait qu'une fois par année. Le trio en profiterait pour tenter de retourner à Hyrule. C'était selon eux la façon la plus sensée de regagner leur monde. Sinon, comment s'y prendraient-ils ?

   La tombée du jour arriva rapidement. Le crépuscule laissait planer une lumière violacée sur Onoa. De nombreuses torches avaient tout de même été installées de part et d'autres du village. Tous les hommes-animaux participaient à la cérémonie, excepté ceux qui étaient incapables de se déplacer et les malades. Même les enfants étaient de la fête. Enveloppés dans une tunique sombre, comme la pratique le voulait, Kuy, le héros, l'Hylien et l'indigène se dirigèrent vers la plaine à pas lents, accompagnés par de nombreux autre Onoadiens. Au loin, au-delà des champs, se détachait un immense flamboiement, encore plus gros qu'en temps normal. Même sans guide, ceux qui désiraient retourner à Hyrule auraient aisément pu trouver le Feu Éternel. Des flammes élancées léchaient la base des nuages. Une épaisse fumée enveloppait les alentours. Par chance, une brise légère poussait le relent dans la direction opposée de la cité. De nombreuses escortes de gardes circulaient dans les rues de la cité. Si les minotaures profitaient de l'occasion de la célébration pour attaquer, il faudrait être en mesure de les repousser. Il fallait être prêt à tout.

   Le quatuor arriva finalement dans un cercle autour duquel étaient assises des centaines de personnes. Parmi ces gens, il y avait quelques cracheurs de feu. Au centre, dans un creux, brûlait le brasier immense. La lumière qu'il produisait était aveuglante. La chaleur qu'il faisait si on s'en approchait trop était accablante. Kuy, Luryo, Link et A'guì se positionnèrent relativement loin du flamboiement. Les plus fidèles osaient s'approcher tellement près que leurs vêtements s'incendiaient et ils finissaient par être engloutis par les flammes dévorantes. Les quatre jeunes personnes ne voulaient pas risquer cela. Du moins... pour le moment.

   Un roulement de tambour se fit entendre. Le son se répercuta loin aux alentours. On entama une musique rythmique à l'aide de percussions. Quelques hommes-animaux se transformèrent en bêtes pour se joindre à eux. Les Onoadiens se mirent à danser frénétiquement. Ils entrèrent dans une sorte de transe. Cela était quelque peu effrayant à voir. Même Kuy fut emporté par la musique. Il se trémoussait comme un dément.

   Le feu prit tout à coup une teinte rouge violacée. Ce soudain changement de couleur fut accueilli par une grande clameur. Link, Luryo et l'indigène, inquiets, se tinrent à l'écart. La teinte des flammes n'avait rien de naturel. Heureusement, le flamboiement devint rapidement normal. C'est à ce moment que Kuy sortit de sa torpeur. Il semblait complètement déboussolé. Il esquissa un sourire nerveux en apercevant ceux qu'il avait invités à sa demeure qui le regardait avec anxiété. S'approchant d'eux, il leur dit :

   - C'est la première fois que ça m'arrive. Veuillez excuser mon comportement s'il vous a semblé étrange.

   Le battement des tambours reprit de plus belle. Cette fois-ci, l'Onoadien dut se boucher les oreilles pour ne pas se laisser emporter par la musique.

   La célébration dura une bonne partie de la nuit. Quelquefois, les flammes reprirent une teinte cramoisie, mais cela ne dura jamais longtemps. Kuy n'entra plus en léthargie. Bientôt, le ciel prit une teinte rougeâtre. Le matin se levait. Le héros, l'Hylien et l'autochtone se décidèrent à plonger dans le feu, au risque que cela leur soit fatal.

   Ils s'approchèrent de l'homme-animal qui leur avait servi d'hôte, se préparant à faire leurs adieux. Par-dessus la tumulte assourdissante qui se faire encore entendre, le trio le remercièrent de leur avoir laissé dormir sous son toit.

   - Ce n'est rien, fit l'Onoadien. Je commençais à m'ennuyer, seul chez moi.

   Une vague expression de déception se lisait sur son visage. Il semblait quelque peu désappointé de devoir quitter ceux qui désiraient retourner à Hyrule. Mais il fallait que ceux-ci retournent dans leur dimension.

   Luryo, Link et A'guì saluèrent une dernière fois Kuy et s'avancèrent vers le feu ardent. L'Hylien serra l'indigène contre lui.

   - Si nous devons mourir, dit le héros, j'aimerais te dire, A'guì, que tu as toujours eu une place importante dans mon cœur.

   - Moi aussi, Link, murmura la jeune femme à la peau de macassar. J'espère que si nous retournons à Hyrule, nous resterons de bons amis.

   Luryo se tourna vers le garçon.

   - Au début, je tenais une certaine jalousie envers toi, car tu étais l'ami de la princesse, admit-t-il. Mais maintenant que j'ai rencontré ma dulcinée, je te la laisse.

   Il lui fit un clin d'œil amusé. Il avait décidemment beaucoup changé.

   A'guì, serrant d'un côté la main de Link et de l'autre celle de l'Hylien, s'avança dans les flammes.

   Juste après que les flammes les emportent, Kuy disparut à son tour dans le feu.

***

   Ganondorf apparut dans la plaine d'Hyrule. Il commanda à ses créatures d'infester tous les endroits qu'ils le pouvaient et d'y semer la pagaille. Celles-ci obéirent sans ronchonner. Il émit un sifflement strident. Un cheval au pelage fuligineux et à la crinière flamboyante arriva au galop à ses côtés. Le seigneur du mal grimpa sur sa monture. Il leva une main en direction du pont-levis qui menait au Grand Marché. Une boule de feu partit de sa paume pour venir se fracasser contre la façade, qui s'incendia.


FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE

Seconde partie ici.

02 Avril 2011 à 19:58 #54 Dernière édition: 02 Avril 2011 à 20:31 par Supersigo
Après un long moment, je me suis remis à l'écriture de ma fic. Voici donc le dix-huitième chapitre!  :)

J'espère encore une fois que ça va vous plaire, et n'hésitez pas à me faire par de vos commentaires, qu'ils soient bons ou mauvais.  ^_^ (m'obligez pas à faire un quintuple post  :ninja:)

Chapitres 19 et 20 ajoutés!  :)

Pour les multi posts, à moins que vous ne commentiez, il n'en restera plus que 1 ou 2, car la fic achève. Sinon, vous pouvez fusionner ce message avec le dernier, et le premier avec le deuxième, mais merci de ne rien fusionner avec le message dans lequel est postée ma fic. ^^

Encore une fois des commentaires ne sont jamais de refus, car là j'ai l'impression de parler tout seul.  :ninja:

Bon, ça fait un bail que je suis plus là ^^. Bref, je n'ai pas lu tous les chapitres (je m'en suis arreté au 10ème chapitre) et je trouve cela assez amusant :D. Ensuite j'adore le triangle amoureux Zelda-Link-Aguì, mais là où je suis rendu je trouve que Zelda se fait un peu pigeonner ^^.

Aller, je vais lire la suite a+ :)
Canapé ? Ok
Piles ? Ok
Cannettes ? Ok
Jeux lancés !
C'est bon bonne soirée en vue :D

Bon enfin un commentaire! x)

Sinon merci, ça fait toujours plaisir d'en recevoir un. Si tu trouves que y'a de quoi qui marche pas dans ma fic n'hésite pas à me le dire, je pourrai peut-être le corriger. ^^

Pour l'instant y a pas de problème et franchement ce qui est génial avec les bois perdus c'est qu'on peut y inventer ce qu'on veut ^^ même si dans l'histoire Link dit ne pas avoir déjà vu cette stèle les bois perdus sont infinis et j'adore les indigènes (j'ai oublié de le dire dans mon dernier commentaire), sérieux ils sont énormes :P, comment ils décident d'utiliser Aguì pour mettre "en confiance" Link pour qu'il se sacrifie comme ça  :linkXD:.
Canapé ? Ok
Piles ? Ok
Cannettes ? Ok
Jeux lancés !
C'est bon bonne soirée en vue :D

Citation de: azutas le 10 Avril 2011 à 01:13
Pour l'instant y a pas de problème et franchement ce qui est génial avec les bois perdus c'est qu'on peut y inventer ce qu'on veut ^^ même si dans l'histoire Link dit ne pas avoir déjà vu cette stèle les bois perdus sont infinis et j'adore les indigènes (j'ai oublié de le dire dans mon dernier commentaire), sérieux ils sont énormes :P, comment ils décident d'utiliser Aguì pour mettre "en confiance" Link pour qu'il se sacrifie comme ça  :linkXD:.

Enfin c'est pas vraiment ça mais si tu le vois comme ça... x)

Je suis en train d'achever la première partie de la pentalogie, je viens bientôt m'attaquer à la deuxième.  :) Voici (en grande primeur!) son titre : The legend of Zelda : World of Triforce.  :P

Devinez quoi! J'ai terminé la première partie de la pentalogie! Voici le vingt-et-unième et dernier chapitre de Gate of Triforce. Si vous y relevez des erreurs ou des incohérences, dites-le moi! Comme toujours, ça fait toujours plaisir de recevoir des commentaires (je ne vais plus me répéter, je crois que vous le savez déjà ^^)

On se revoit dans World of Triforce!  :)

pouah, le dernier chapitre de la première partie a été écrit avec un lance-pierre ! Il se passe plein de trucs intéressants, c'est dommage de bâcler la fin comme ça.  :cry3:

J'ai aussi remarqué que la psychologie de Link et de Ganondorf est globalement moins travaillée que celle des autres protagonistes. Et ils ont souvent droit à des dialogues caricaturaux ou prévisibles.

Si je devais qualifier cette première partie, je dirais "poussive". Évidemment, inventer un univers de toute pièce n'est pas tâche facile, je vois bien que tu t'es inspiré librement d'autres récits et mythologies. En voulant offrir une aventure hors du commun avec un nouveau monde à la clé, tu as peut être un peu trop délaissé ce qui fait les points forts de TLOZ. La seconde partie qui introduit le retour de nos héros à Hyrule est une très bonne occasion pour toi de te rattraper sur ce point, tu n'auras aucune excuse pour ne pas transcender la légende originale. Enfin, chacun fait comme il veut.  ^_^

Maintenant, il ne me reste plus qu'à entamer la lecture de World of Warcraft  <_< of Triforce, pardon.  :)

Tiens, ça faisait longtemps que tu n'avais pas commenté. ^^

Citation de: Shield le 07 Mai 2011 à 18:58
pouah, le dernier chapitre de la première partie a été écrit avec un lance-pierre ! Il se passe plein de trucs intéressants, c'est dommage de bâcler la fin comme ça.  :cry3:

J'ai pas écrit la dernière partie avec un lance pierre, mais avec un arc!  :ninja:

Nah sérieusement désolé de finir comme ça, mais ne t'en fais fais pas, les trucs intéressants vont revenir dans la prochaine partie... enfin... si on parle des mêmes trucs intéressants.  :P Mais certains points de la première partie seront développés dans le deuxième.  ^_^ Au fait, qu'est-ce qui ne t'as pas plu exactement?

Citation de: Shield le 07 Mai 2011 à 18:58
J'ai aussi remarqué que la psychologie de Link et de Ganondorf est globalement moins travaillée que celle des autres protagonistes. Et ils ont souvent droit à des dialogues caricaturaux ou prévisibles.

Tu as déjà vu Link parler souvent dans les jeux?  :mrgreen: Non mais j'avoue que tu as raison sur ce point-là. C'est vrai que je fais un peu exprès des fois pour faire des dialogues caricaturaux, mais j'essaierai de tenir compte de ce commentaire.  :)

Citation de: Shield le 07 Mai 2011 à 18:58
Si je devais qualifier cette première partie, je dirais "poussive". Évidemment, inventer un univers de toute pièce n'est pas tâche facile, je vois bien que tu t'es inspiré librement d'autres récits et mythologies. En voulant offrir une aventure hors du commun avec un nouveau monde à la clé, tu as peut être un peu trop délaissé ce qui fait les points forts de TLOZ. La seconde partie qui introduit le retour de nos héros à Hyrule est une très bonne occasion pour toi de te rattraper sur ce point, tu n'auras aucune excuse pour ne pas transcender la légende originale. Enfin, chacun fait comme il veut.  ^_^

C'est vrai que j'ai assez délaissé l'ambiance de TLOZ dans la première partie, c'est pourquoi je vais essayer de me rattraper dans les autres (généralement l'action se passera dans le royaume, même si, comme tu as pu le constater en voyant le titre de la seconde fic (World of Triforce) ont en a pas fini avec les mondes parallèles  :mrgreen: . Par contre il ne va y avoir que quelques chapitres dans ce monde en particulier (et en plus ça se passe dans un temple, là tu peux pas dire que je délaisses pas l'univers TLOZ  :siffle: ). Mais je ne veux pas non plus que ça soit trop pareil aux jeux. Tiens, c'est étrange, on m'a déjà fait le commentaire sur un autre forum que je restais bien dans l'univers de Zelda.  :ninja: Mais bon n'oublie pas que c'est ma première «vraie» fic, et que je suis là pour m'améliorer.  :)